Se lancer dans un projet tel que la réalisation d’un livre est toujours passionnant. Il ne suffit pas d’en avoir envie et d’être persuadé que c’est une bonne idée, il faut arriver motiver et mobiliser des partenaires. En gros et pour faire court, il faut surtout trouver des sous et du soutien… Une affaire à suivre.
…le lait provient du GAEC du PERHY à quelques centaines de mètres en contre bas, où Jean Philippe Remy, le compagnon de Justine élève des vaches qui produisent le lait des Yaourts… J’espère que vous me suivez….
De la graine à l’assiette. Justement ! Anne Jacopin et son blé 2024
Au GAEC du Haut des Hayes de la famille Claudel, le bon sens paysan prend toute sa signification. Jean-Pierre le père sait comme son père avant lui, tout faire ou presque. Ses fils Christophe et Léo présents sur l’exploitation continuent l’histoire accompagné de Francine, la maman
Dans mon aventure avec les gens de la terre l’apiculture occupe une place à part.
Le pain du « Gab » incontournable. Grégory et son équipe illustrent parfaitement la démarche de travailler avec de bons produits. On retrouve ses pain dans plusieurs boutiques de producteurs.
Si tes parents ont grandi dans une ferme alors il y a de fortes chances que tes vacances, tes dimanches, ta jeunesse tu les passes aux culs des vaches et comme tu n’as rien vu d’autres alors tout va bien.
Tout le monde se réjouissait de la fin des foins autour d’une grande tablée de beaux-frères et de tantes, les regains n’étaient pas loin. Les plus grands avaient droit au vin de groseille, et nous c’était le traditionnel « Sic citron, sic orange », une limonade colorée dont on se souvient toute sa vie. S’en suivaient rapidement les patates à arracher, il était alors temps de tuer le cochon. Puis bien sûr, couper du bois de chauffage sauf les jours de chasse en regardant tomber les premiers flocons. L’hiver dans les Vosges était bien marqué, froid et long, mais c’était la promesse de printemps lumineux et d’une nouvelle année pareille à la précédente ou presque…
Avec les cousins on aimait beaucoup ces gros nuages noirs et les pluies du samedi matin. C’était l’assurance de s’échapper dans la forêt toute proche et d’échapper surtout à la mission du râteau. Les hommes râlaient et picolaient gentiment à la cuisine, les sœurs et belles sœurs rougissaient et riaient de bon cœur dans une pièce du fond. Ma grand-mère épluchait, inlassablement face à mon grand père, en silence.
Chez les paysans la vie est faite de saisons, de labeurs et de saveurs…
Après des années de reportages autour et avec le monde paysan, des producteurs, éleveurs, maraichers le projet d’un livre m’est parût incontournable. Ces femmes et ces hommes, sur le terrain tous les jours pour nous offrir des produits de qualité, j’ai eu envie de les rassembler dans un livre. Sortie prévue. Printemps 2025…
Le Bon sens paysan, il est plein de dictons qui racontent et image parfaitement vies et coutumes de la profession. « C’est en été qu’il faut faner » « Faire avec ce que l’on a et pas avec ce que l’on a pas «
Le maraichage est sans doute le plus riche en couleur mais aussi le plus rude. La terre est toujours basse pour les jardiniers
Du fond de la plaine des Vosges, à deux pas de la Meurthe et Moselle aux contreforts du massif vosgien, coté alsacien, j’ai rencontré et rassemblé de belles histoires. Comme par exemple, Anne du coté de Juvaincourt.
Emilie Pierrevelcin fille de Hubert tient avec son associé Simon la petite ferme sur les hauteur de Lapoutroie. Elle produit un munster délicieux. Emilie aime et soigne ses vaches comme son chat ou son chien …
Le jardin de Bernadette. Incontournable…
Alain au milieu des fleurs de Monarde, Emilie et ses brebis. La même passion les anime. Vivre avec la nature et au milieu du vivant.
Elles, ils m’ont raconté, se sont confiées sur leurs métiers leurs journées, leurs vies
Mais aussi et bien sur il est question de gastronomie, de gourmandise et de manger mieux et pas loin. De la graine à l’assiette…