Maison de La Bresse du 9/09/ au 5/11/2023, en compagnie de Francis Cuny L’histoire continue.










Réflexion triste d’un baladeur des forêts…
D’un bout à l’autre de la filière c’est discutable. Parfois exemplaire mais parfois mauvais. Il n’y a pas besoin d’être ingénieur pour s’en rendre compte. La monoculture évidement que c’est mauvais et pas que pour les forêts. Imposer des essences d’arbres à des horizons sur 70 ans c’est de la science fiction. Les coupes à blanc, c’est une blague. Des scieries monstrueuses qui avalent 100 grumiers par jour c’est comme les fermes de 1000 vaches. C’est n’importe quoi et ça tue toutes les petites scieries ou les petites fermes. Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse…. Il faut adapter notre consommation à la forêt et non l’inverse. Nos sociétés sont orientés vers le productivisme. Consommer et produire toujours plus, comme si c’était une évidence incontournable. La seule et unique solution possible…

Les grosses scieries correspondent au model économique actuel. Elles sont à l’image de nos sociétés, une sorte d’agriculture intensive de la forêt. Nous autres consommateurs par notre mode de vie contribuons à cette situation …

©Michel Laurent
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Exposition en cours…

L’exposition fait son chemin, j’ai le plaisir de vous annoncer qu’elle sera cet été au Lido à Gérardmer. Le restaurant bistronomique du bout du lac.
Michel LAURENT Photographe. 1723 rte de l’envers du Rupt de Bamont 88290 Saulxures sur Moselotte. Tél 06.89.25.84.66 – l.michel@wanadoo.fr
Infos contact Michel Laurent
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Exposition à Gerardmer Eté 2023 – Le Lido
Le Lido, un établissement incontournable sur Gérardmer.



Mon vieux sapin
Futaie régulière ou irrégulière, choisir son camp ?
La phrase clé: Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse… Une futaie régulière d’épicéas ou en monoculture = biodiversité altérée, sols et paysages dégradés. La porte ouverte au maladies tel que le scolyte. Système de plantation utilisé uniquement pour son rendement à court terme. A contrario, une fûtée irrégulière offre un étagement d’arbres de composition et d’âge différents. Avantages : coupes rases inutiles ; forêt toujours couverte et accueillante ; érosion limitée ; épidémies végétales minimisées. Avec la fûtée irrégulière, la forêt, mélangée, retrouve une certaine naturalité et conserve sa biodiversité. Les plans de reboisement qui arrivent au lendemain des coupes à blanc ne vont pas du tout en ce sens. La vision forestière des donneurs d’ordres sont celles de champs de maïs … dicté par l’industrie. Ne nous voilons pas la face … Le système de futée irrégulière fonctionne très bien et devient rentable à long terme à condition d’adapter la scierie à la forêt.

Mourir au milieu des siens

Monoculture d’épicéa

Chasseuse cueilleuse
Xylolab à Epinal du 12 Avril au 30 mai 2023




Il faut aimer les arbres…


Les grands Douglas…
A deux pas d’Epinal, une énigme. Des forestiers ont volontairement laissé vivre un bosquet de Douglas. Ils sont beaux grand et fiers. C’était une bonne idée. C’est devenu un lieu de balade et de contemplation. Les grands douglas » de la F.C. d’Epinal ne sont certainement pas les plus hauts et plus gros de France. Si on est loin des champions , l’ensemble qu’ils forment bien serrés, donne à l’endroit, la magie nécessaire à vous transporter dans un monde imaginaire enivrant. Le spectacle est saisissant à chaque saison, et quelque soit le temps, il varie jouant avec les couleurs et la luminosité du moment. Nord-Américain d’origine, c’est un immigré qui a servi et sert encore beaucoup au reboisement forestier. Il a été introduit en Europe dès 1827 par le botaniste David Douglas, et en France à partir de 1842. Ceux ci localisés en bordure de la parcelle 29, ont été plantés en 1880. Le sentier qui démarre aux pieds de ces 8 géants vous mène, une cinquantaine de m plus loin au 9 ème douglas, qui est le plus imposant avec 1,52 m de diamètre. Etant isolé et donc manquant de concurrence, il demeure le plus petit en hauteur (44 m).


Mono et Culture sont sur un bateau !
Non ce n’est pas au Brésil ou en Roumanie, c’est dans le Morvan et dans le Limousin mais aussi dans les Vosges ! La monoculture, les coupes rases… L’industrialisation systématique de la forêt. Une phrase que j’aime « Si on plante c’est qu’on s’est planté »
Pour une fois, le bois travaillé autour d’un beau projet. « Hêtre une planche »
Comment raconter de façon, un brin humoristique, le destin d’une planche de hêtre. Au départ un projet vertueux, produire et fabriquer en circuit court des planches de dégustation de gastronomie. Un arbre coupé dans la