Se lancer dans un projet tel que la réalisation d’un livre est toujours passionnant. Il ne suffit pas d’en avoir envie et d’être persuadé que c’est une bonne idée, il faut arriver motiver et mobiliser des partenaires. En gros et pour faire court, il faut surtout trouver des sous et du soutien… Une affaire à suivre.
L’histoire des Embetschés est romanesque à plus d’un titre. Dominique Schmitt passionné….
Dans Apiculture il y a aussi Agriculture…
Le nouveau Magasin de producteur à La Bresse. « Paysan Direct«
BIOCOOP Epinal
Démarche active de consommer mieux et en famille…
Evidement qu’il me fallait raconter la ferme auberge du Felsach sur ce projet. Déjà parce que j’y monte depuis plus de 40 ans avec toujours autant de plaisir et maintenant de souvenirs et puis parce que le décor est juste magnifique. L’auberge domine le col d’Oderen, trait d’union entre l’Alsace et La Lorraine. D’un coté la vallée de la Thur et de l’autre Ventron et la vallée de la Moselotte.
…le lait provient du GAEC du PERHY à quelques centaines de mètres en contre bas, où Jean Philippe Remy, le compagnon de Justine élève des vaches qui produisent le lait des Yaourts… J’espère que vous me suivez….
De la graine à l’assiette. Justement ! Anne Jacopin et son blé 2024
Au GAEC du Haut des Hayes de la famille Claudel, le bon sens paysan prend toute sa signification. Jean-Pierre le père sait comme son père avant lui, tout faire ou presque. Ses fils Christophe et Léo présents sur l’exploitation continuent l’histoire accompagné de Francine, la maman
Dans mon aventure avec les gens de la terre l’apiculture occupe une place à part.
Le pain du « Gab » incontournable. Grégory et son équipe illustrent parfaitement la démarche de travailler avec de bons produits. On retrouve ses pain dans plusieurs boutiques de producteurs.
Si tes parents ont grandi dans une ferme alors il y a de fortes chances que tes vacances, tes dimanches, ta jeunesse tu les passes aux culs des vaches et comme tu n’as rien vu d’autres alors tout va bien.
Tout le monde se réjouissait de la fin des foins autour d’une grande tablée de beaux-frères et de tantes, les regains n’étaient pas loin. Les plus grands avaient droit au vin de groseille, et nous c’était le traditionnel « Sic citron, sic orange », une limonade colorée dont on se souvient toute sa vie. S’en suivaient rapidement les patates à arracher, il était alors temps de tuer le cochon. Puis bien sûr, couper du bois de chauffage sauf les jours de chasse en regardant tomber les premiers flocons. L’hiver dans les Vosges était bien marqué, froid et long, mais c’était la promesse de printemps lumineux et d’une nouvelle année pareille à la précédente ou presque…
Avec les cousins on aimait beaucoup ces gros nuages noirs et les pluies du samedi matin. C’était l’assurance de s’échapper dans la forêt toute proche et d’échapper surtout à la mission du râteau. Les hommes râlaient et picolaient gentiment à la cuisine, les sœurs et belles sœurs rougissaient et riaient de bon cœur dans une pièce du fond. Ma grand-mère épluchait, inlassablement face à mon grand père, en silence.
Chez les paysans la vie est faite de saisons, de labeurs et de saveurs…
Après des années de reportages autour et avec le monde paysan, des producteurs, éleveurs, maraichers le projet d’un livre m’est parût incontournable. Ces femmes et ces hommes, sur le terrain tous les jours pour nous offrir des produits de qualité, j’ai eu envie de les rassembler dans un livre. Sortie prévue. Printemps 2025…
Le Bon sens paysan, il est plein de dictons qui racontent et image parfaitement vies et coutumes de la profession. « C’est en été qu’il faut faner » « Faire avec ce que l’on a et pas avec ce que l’on a pas «
Le maraichage est sans doute le plus riche en couleur mais aussi le plus rude. La terre est toujours basse pour les jardiniers
Du fond de la plaine des Vosges, à deux pas de la Meurthe et Moselle aux contreforts du massif vosgien, coté alsacien, j’ai rencontré et rassemblé de belles histoires.Comme par exemple, Anne du coté de Juvaincourt.
Emilie Pierrevelcin fille de Hubert tient avec son associé Simon la petite ferme sur les hauteur de Lapoutroie. Elle produit un munster délicieux. Emilie aime et soigne ses vaches comme son chat ou son chien …
Le jardin de Bernadette. Incontournable…
Alain au milieu des fleurs de Monarde, Emilie et ses brebis. La même passion les anime.Vivre avec la nature et au milieu du vivant.
Elles, ils m’ont raconté, se sont confiées sur leurs métiers leurs journées, leurs vies
Mais aussi et bien sur il est question de gastronomie, de gourmandise et de manger mieux et pas loin. De la graine à l’assiette…
La photo noir & blanc est intemporelle. Rien ne change ni ne s’altère, seuls les produits finissent par mourir. 30 ans séparent certaines de ces photos, et pourtant, la magie opère toujours. Retour à la photo argentique et surtout ai n&b
Vision furtive sur le dépoli
Une anecdote intéressante sur la démarche : Dans les années 70, sur une pellicule 120 de 12 poses, il fallait compter sur une sélection de 6 photos, et sur un film 24 x 36 de 36 poses le résultat était de même. De nos jours à l’ heure des cartes mémoire riches en Giga octets rien n’a changé, souvent 6 photos sortent du lot…
Simplicité aussi dans le matériel. deux boitiers trois optiques…
Une chose est certaine, le temps s’arrête autrement en argentique et en noir et blanc plus particulièrement. Chaque photo compte, demande du temps et de l’attention, l’ image est palpable tactile et vivante. Même lorsque qu’elle est scannée numérisée, elle reste une réalisation originale. Le processus est comme une thérapie dans ce monde en dépression ou le téléphone, les écrans et l’intelligence artificielle ont bouleversé notre vie.Allé à l’essentiel
Un magnifique escalier Morel à La Bresse et pour l’occasion focus sur les entreprises locales qui on participé au projet de cette belle maison.
Y a du talent dans le coin !
Structure et charpente DECOBOIS, Claudel sanitaire, Régis Pierrel électricité, Steve Mathieu Métal, cuisine Ag3c Virginia, « Pierre idées » Alain et Jonathan Pierrel, Big Mat Thierry Savart, Vincent Munier décoration visuelle, CVI, Denis Mougel paysagiste…
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Clin d’œil et bonne table.
Incontournable à Saulxures, la Pizzeria du Château ! Des pizzas mais pas que … De la vraie cuisine avant tout.
Linda, jolie, souriante et bienveillante vous accueil et Franck qu’on ne présente plus n’est jamais bien loin pour une blague ou une idée gourmande. C’est de pizzas qu’il s’agit pour ce petit reportage, mais vous devriez jeter un œil à la carte … Vous l’avez compris, j’aime cet endroit, et j’aime les personnages, Il en faut peu pour être heureux, disait l’ours ! En fait, il faut des choses simples, des bons produits et des belles personnes pour les faire danser et les mettre en musique… A bientôt !
A la « marge » du reportage à La Bresse Hohneck, quelques vues revisitées de la belle Charlène et son petit. Toute la tendresse d’une mère en toute simplicité. Lumière naturelle et une optique courte pour être au plus près, toujours.
La photo c’est la vie, c’est ma vie !
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La Bresse Hohneck, épisode 2
Idem à l’épisode 1, version printemps. Immersion sur la planète de « la Bresse Hohneck « avec Charlène et son petit. Les appartements des grandes Feignes, le restaurant du Slalom, la montagne et la nature … Les Vosges
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Communication visuelle Du Pain au Lard La Bresse.
Rendez vous incontournable du « Bien Manger », Du Pain au Lard à La Bresse. Dans cette Maison on ne bricole pas avec la qualité. Tout est vrai, copieux, fabriqué maison, que du bon et du pas loin! Une équipe au top. Vous l’avez compris, je suis fan…
Du Pain, du Lard, mais pas que !
La mission du matin était de nourrir le nouveau site internet.
Petit florilège d’un après midi sous le soleil du printemps. Regarder, puis photographier une femme enceinte est, et doit être un moment intime et particulier. Je choisi toujours la simplicité dans la lumière et les cadrages, être au plus prêt de la vraie vie, et de raconter en images, une histoire qui leur ressemble. J’ai l’impression alors, d’arrêter le temps sur des instants de transition, parce que demain, leurs vies et leur monde sera un autre monde.
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Du coté de Monthureux sur Saône.
Mission esca/beau du coté de Monthureux-sur-Saône et de « Merrain International ». Un village sympathique au milieu de forêts de chênes et au bord de la Saône. La rivière serpente tranquillement dans les prairies. Merrain international, est une entreprise incroyable ou l’on débite et prépare les fameux merrains de chêne qui serviront à fabriquer les futs de vin.
Merrain international, acteur de la filière bois dans les Vosges.
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Fertil Pot au Syndicat
Fertil pot, est un fabricant français de pots biodégradables, plantables 100% naturels en fibres de bois, l’entreprise se trouve au Syndicat / Vosges. Reportage:
Le concept est simple encore fallait il y penser. Le bois de résineux est cuit, destructuré, broyé, mélangé à de l’eau et de la tourbe et moulé. Le pot est ensuite mise en terre avec sa graine, qu’il fertilise… Simple et écologique.
Fertil pot est un acteur de filière bois Vosges.
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Bol d’Air La Bresse. La loc de ski
Si vous n’avez pas votre matériel, alors c’est passage obligé à la « loc de ski », avant « le tire fesses »
2 chaussures, 2 bâtons, 1 casque, important le casque… Et, 2 skis bien sùr , et pas des nanars, non non des skis récents qui vont bien. Le matos est entretenu, farté, nettoyé et le « ski Mann » de faction saura vous conseiller, mais sa mission s’arrête là. Sur la rouge, ou pire sur la noire y faudra vous débrouiller pour tourner et vous arrêter. Une loc. de ski, une vraie, c’est toute une ambiance et une équipe avec ses blagues, ses expressions et ses conseils. Le tout dans la bonne humeur !
La force hydraulique, une vieille passion. Reportage
L’énergie Hydraulique, est sans aucun doute l’énergie la plus simple et la plus propre, bien que la construction de barrages cause parfois des bouleversements géographiques. La demande d’ énergie étant toujours grandissante, il faut garder en tête que le kw le plus propre est celui que nous ne consommons pas…
Projet « A Force d’eau ».
L’énergie hydraulique permet de fabriquer de l’électricité, dans les centrales hydroélectriques, grâce à la force de l’eau. Cette force dépend soit de la hauteur de la chute d’eau (centrales de haute ou moyenne chute), soit du débit des fleuves et des rivières (centrales au fil de l’eau)
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Reportage Le Bois des Lutins à La Bresse
Reportage en couleur au bois des Lutins à La Bresse Bol d’Air, il n’y avait pas que des enfants pour rire et jouer dans la forêt. Les équipements et les effets lumineux deviennent féeriques entre chien et loup, et changent encore une fois la nuit tombée. Exercice intéressant en photo, j’aurais du prendre un magnéto pour chopper des sons des cris, des rires et des accents !
Le bois des lutins, c’est pas que pour les gamins … On imaginerait facilement un gros banquet sous le filet et une piste danse ou petits et grands pourraient tourner et chanter pour oublier un moment seulement, ce monde de dingues…
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Les Jolis Chalets, Barbey-Serroux
Retour avec les beaux jours sur un reportage du coté de Barbey – Serroux et le Jardin Des Jolis Chalets. Une bande de potes comme figurants et, figurantes pour être comme à mon habitude dans la vraie vie. Des gîtes douillets cachés dans une clairière et des équipements au top et, cerise sur le gâteau, une piscine.
T’es là, j’te jure, tu bouges plus …
On a fait plein de photos et bien rigolé, normal on était dans la vraie vie…
Je vous laisse voir sur le site pour les résa.
Salut
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Pour le fun…
Une vidéo qui date un peu, mais pour ces derniers beaux jours de ski, ça méritait de la ressortir. Un peu de tout, sur des skis, du bon ski !
La Bresse, Les Champis, Le Hohneck, le Kastel…
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Atelier DUFALA à Deyvillers
Depuis le temps que je devais passer par l’atelier d’ Anne Dufala et de Denis Valdenaire. ( sur les conseils de Olivier Claudon) C’est chose faite… Il y a un peu de 19, voir même de 18 ème siècle de ce coté de Deyvillers, tant au niveau des matériaux, de la noblesse du geste, des décors et des références. On a parlé « faubourg Saint- Antoine » et « des Dames du Faubourg » de Jean Diwo, et bien sur « Des piliers de la Terre » de Ken Follet. On avait les mêmes lectures… L’atelier et même tout le quartier est un génial bric à brac pour ces sympathiques passionnés. Un retour dans un passé où les artistes artisans avaient une place indispensable à la vie d’une cité. Sculpteur sur bois, sur pierre, doreuse, restauratrice. Le bois la pierre, la dorure l’ or …
Communication visuelle Clinique vétérinaire 38,5° Epinal.
Une version noir & blanc issue de plusieurs journées de reportage. Des femmes et des hommes dans leurs missions.
Des animaux jamais stressés et des espaces adaptés.
Des sourires … C’est tellement mieux avec le sourire.
REMISE des DIPLÔMES ENSTIB
REMISE DES DIPLÔMES – Les promos 2020 et 2021 ont reçu leur diplôme ce 19 février à Epinal. Après une année sans cérémonie, ce fut une rencontre émouvante et animée, en présence de 162 diplômés et de leurs enseignants, familles et amis. Merci aux élus présents, aux partenaires, personnels et enseignants de l’école, ainsi qu’à la presse.
Exposition Julius NATTERER / Forêt Bois Construction 2022
Exposition Julius Natterer (1938-2021†) pendant le FBC22″Seule l’utilisation accrue du bois dans la construction est en mesure de sauver les forêts du monde ».Grand maitre de la construction bois contemporaine, spécialiste des grandes structures, pionnier de la protection de l’environnement, cet ingénieur hors norme, Professeur Ecole polytechnique fédérale de Lausanne / IBOIS, conférencier magistral, considéré comme génie de son vivant s’élève désormais au stade de légende laissant derrière lui plusieurs générations qui s’emploient à construire un monde respectueux de la nature.Son fils Johannes Natterer, dans la lignée, lui-même ingénieur bois et Professeur EPFL, a sélectionné 30 projets remarquables, certains devenus emblématiques, d’autres plus confidentiels, mais tous ont un dénominateur commun : l’optimisation de la matière en évitant les colles et le nombre d’appuis en développant la grande portée. « Bien conçu, c’est à moitié calculé », répétait-il, plaçant ainsi très en amont, la collaboration de l’architecte et de l’ingénieur. Au fil de ses 100’000 dias présentées de par le monde, il aura su éveiller auprès de milliers de jeunes ingénieurs et architectes, la passion de la pureté des lignes et de l’amour du matériau bois.Précurseur sur bien des sujets, il fut le premier à valoriser les connexes (les dosses) pour en faire les « Brettstappeln », il a conçu des dizaines de tours en bois, démontré l’excellente tenue au feu du matériau, conçu des toits géodésiques et des structures remarquables qui sont encore utilisées.Que cette exposition inspire et ouvre la voie vers de nombreux projets biosourcés qui permettront de tendre vers un monde décarboné riche de forêts ressourçantes.Plus sur le FBC22 https://lnkd.in/df5nQssFaculté de l’environnement naturel, architectural et construit ENAC – EPFL / Cedotec – Lignum office romandLignum Vaud
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« Le Cri silencieux » La Chasseuse cueilleuse.
La forêt est notre mère, nous venons tous du ventre d’une femme.
Réflexions autour de la forêt et de nos origines, la forêt se meurt, elle devient produit.
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Communication visuelle. La Bresse Hohneck – Le Bistro Le Tétras.
Retour et livraison des visuels sur le reportage du mercredi 9 Février. Petit tour d’horizon sur la planète La Bresse Hohneck. Des Femmes et des Hommes dans la vraie vie. Oui, la station de ski est le moteur de notre vallée. Ne l’oublions pas…
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Communication visuelle. Gîte « Le Repaire du Faon » Plainfaing.
Un nouveau gîte vient de naitre à Plainfaing, lumineux, spacieux et décoré avec gout. « Le Repaire du faon ». Au bord du Rudlin, à deux pas de la confiserie des Hautes Vosges au bord de la forêt et pas loin de tout. https://www.facebook.com/LeRepaireduFaon
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Communication visuelle « Du Pain au Lard » La Bresse.
Immersion et découverte à la station de La Bresse Honneck. #Episode 1.
Le Skishop, la location de matériel, le domaine skiable, le restaurant, le bistro « Le Tétras » à La Schlucht… La neige, le soleil et les sourires de Sara, Muriel, Pauline, Ambre et Lisa !
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Scierie Germain Mougenot. Suivi de chantier.
Phase finale sur le chantier de la nouvelle usine. Scierie Germain Mougenot / Lorraine Pellets Saulxures/ Mtte
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Reportage Fives Cryo. Golbey
Reportage ce matin au Hall 2 à Golbey. Entreprise Fives Cryo. Une « Boite froide » de 143tonnes / 23m x 6,3m x 6,2m. Elle entamait ce matin son voyage en passant par le port de Frouard (Nancy) pour être transportée sur une barge jusqu’au port de Rotterdam où elle embarquera sur un porte containers pour la Corée du Sud. Elle sera installée sur un site de pétrochimie pour de la production d’éthylène. De nouveau, une belle réalisation de l’entreprise.
#Fives
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Du haut de mon escabeau… Essai Dji Air2s
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Florilège de douceurs, retrouver avec la photographie, la texture et la sensualité du beaux tissus. Prise de vue catalogue Linvosges Hôtellerie.
Le linge de lit, là où on s’endort, où l’ on s’aime, et rêve aussi …
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Reportage « Transporteur de grumes » Filière bois Vosges.
Les Transports Claudel à Saulxures sur Moselotte. 4 -ème Génération.
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Suivi de chantier. Scierie Germain Mougenot Saulxures.
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Reportage journée Sécurité à JC Logistique. Groupe Livio. Fresse sur Moselle. Des ateliers, des informations et des sourires » masqués »
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Reportage à l’atelier de la tournerie. Hélène et Gilles à La Bresse. Dernières photos réalisées pour le livre « Le Peuple du Bois » Les Editions du Signe.
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La station de La Bresse Hohneck.
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Suivi de chantier CATEMO. Ex banque de France à Remiremont. Projet d’hôtel Ht de gamme. « Le Chapitre. »
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Livraison de la vidéo. Clinique vétérinaire 38.5 à Epinal
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Prises de vue gastronomique.
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Selection de visuels. « Chasseuse cueilleuse » Le Peuple du Bois
Résolument tournée vers l’ humain, ma vision de la forêt est volontairement plutôt militante que contemplative. Mes photographies sont réalisées sans retouche. Pas de filtre ni d’utilisation de l’iA. Chaque visuels peut être accompagné d’une légende. Les photos ont été réalisé dans les Vosges exclusivement. Cette sélection reprend les différents états de nos forêt actuels. Elle est le fruit de plusieurs années de prises de vue, d’un livre « Le Peuple du Bois » et d’une exposition à la Maison de La Bresse avec Francis Cuny. Chaque photo délivre un message et une réflexion. Je trouve que le temps n’est plus à la contemplation, la forêt est notre mère à tous. Une société qui maltraite sa forêt est une société perdue. Malgré cette vision plutôt négative de la situation je m’efforce de proposer des photographies avec un minimum d’ esthétique.
Mon dossier « forêt » comprends des centaines de visuels. En voici quelques uns.
Je me présente toujours comme un artisan et comme pour tous les artisans les missions, les compétences ont beaucoup changé en 40 ans. Le matériel aussi…En 1990 deux boitiers, 2 optiques 24 x 36. Un moyen format, un flash et bien sur un labo noir et blanc étaient amplement suffisant. Les développement E6 et C41 étaient sous traité dans des labos industriels.
Deux boitiers 24×36 et un moyen format et parfois une chambre grand format. Des optiques fixes. un 28 mm, un 50 et un 105 mm
Aujourd’hui c’est souvent la course à l’armement alors je fais souvent le grand écart, c’est bon pour les adducteurs parait il .
Conclusion… Je ne sais pas…. Aujourd’hui en 2 clics on télécharge un n° de siret et « hop » on est photographe, un peu d’iA la dessus et on est un artiste…Perso mes photos ne sont pas retouchées, presque jamais recadrées, aucun filtre. Sûrement du fait d avoir commencé à faire de la photo avec de la kodachrome 25asa, j’ai appris à comprendre la lumière et les réglages possible …
Le numérique et le net, les réseaux sociaux ont changé la donne et c’est génial de pouvoir échanger, partager. Comme pour tout artisan, les missions ont également changé et ce sont considérablement diversifiées. Aujourd’hui un photographe doit produire des images vidéo, faire voler un drone et gérer du contenu numérique. La créativité est partout, la concurrence également. Il n’y a pas ou plus d’éthique et c’est la porte ouverte au n’importe quoi.
En fait je m’en fiche , je fais ce qui me plait et ce que j’aime et c’est bien ça qui compte. Arrêter le temps sur mes contemporains…
« Bonjour Michel, avec Thierry, nous avons une demande… particulière… Je voudrais que tu photographies mon accouchement à la maison ! Es-tu d’accord ?
A bientôt, Manon… »
C’est sur ces mots, je crois, que cette belle histoire a commencé. Comme on ne peut pas refuser une telle mission, j’ai bien sûr accepté. J’ai donc rencontré Manon, jeune femme, belle et pétillante, enceinte, épanouie et Thierry son compagnon calme et bienveillant. Une magnifique histoire d’amour sous la clairière d’ une forêt vosgienne…
Depuis bien des années mon parcours de photographe s’est tourné vers l’humain et je multiplie les rencontres encore et toujours. Que ce soit dans le monde du travail, des loisirs, du sport, mais parfois aussi avec des femmes à la veille d’être mère, je continue à explorer l’être humain dans ce qu’il a de meilleur. J’ai une relation particulière avec l’accouchement ayant vécu les quatre naissances de mes filles, mais aussi les cinq naissances de mes petits enfants. Donner la vie est un moment hors du temps pour une femme et en être témoin, j’en ressort toujours bouleversé et admiratif du pouvoir de résilience que détiennent les jeunes mères. Photographier l’accouchement de Manon fut pour moi une aventure et une expérience très particulièrequi restera gravé dans ma mémoire.
Nous n’étions pas seul, deux sages femmes professionnelles faisaient partie du voyage et encadraient tout le déroulement avec sérénité et bienveillance. Le calme et la douceur sont une évidence dans ce huit clos si particulier. Le temps se déroule sans compter…
Comme à mon habitude, lumière naturelle, juste un petit ajout de contre jour, optique courte pour être et vivre l’intimité et l’intensité de ces moments.
Et puis bien sûr quelques semaines plus tard, quelques photos en toute simplicité, sans artifice, lumière naturelle devant une fenêtre débordante de lumière. Tout n’a pas été simple et tranquille, faire un enfant n’est pas un acte anodin. Il faut regarder devant, croire à la vie et à l’amour pour avancer… Manon a retrouvé son sourire et nous retraçons ensemble les moments forts de cette belle histoire.
Merci Manon et Thierry de m’avoir invité et embarqué dans cette aventure. De ces moments d’intimités partagés il s’est créé une amitié et une complicité particulière qui perdurera… Belle vie au petit Céleste!
Un projet passionnant à la Résidence EHPAD Le Couarôge à Cornimont. Comme j’aime à le dire, il faut donner du sens à son travail et à ses passions. Empathie et bienveillance… Merci aux résidents, soignants, et cadres de l’établissement qui ont permis de réaliser ce projet. Certes, oui c’est sans doute long à regarder pour certain, 8 mn dans cette société régie par l’urgence et l ‘éphémère. Mais par respect, faire plus court m’était impossible.
La démarche est à la fois simple et compliquée. Etre face caméra une à deux minutes et ne rien dire ou pas grand choses. De toutes façon, le son ne sera pas gardé histoire d’aller à l’essentiel. Juste une attitude, un regard, un sourire ou une grimace. Le désir de faire de vraies photos était trop tentant, alors quelques photos sur le même scénario. Au final des femmes et des hommes bien heureux de participer à ce moment d’échange.
Emilie Laurent, éleveuse et productrice de fromages de brebis
Loin des clichés ou d’une aventure pseudo romantique, d’un retour à la nature bucolique prôné dans les années 70 , il y a aussi et surtout une véritable agriculture de montagne possible et nécessaire. Emilie élève sur les hauteurs de Fresse sur Moselle un troupeau de brebis et produit des fromages. 80 animaux de race « Manech à tête rousse » originaires du pays basque. La ferme, bergerie et labo sont à + de 700 m d’altitude et sur 30 hectares. Emilie 38 ans, 3 enfants est seule sur son exploitation. Le décor est planté, bienvenue dans la vraie vie à « La Bergerie de Draimont » ou la passion et le courage sont essentiels.
Le bien être animal est une priorité à l’activité de paysan éleveur
« Le bon sens paysan » ici prend toutes ses valeurs ! « Faire avec ce que l’on a et ne rien faire avec ce que l’on a pas… » Les contraintes sont multiples mais les satisfactions également car la démarche se doit d’être vertueuse pour fonctionner. Il n’y a donc pas de place pour le superficiel. Le bien être animal va de soi, idem pour le respect à la nature. Au final des produits de qualité qui ravissent tout le monde même la planète. La recette peut paraitre simple mais il n’en est rien.
« Après avoir travaillé dans le secrétariat, changement d’orientation, s’en est suivit 14 ans en milieu agricole avec vaches, chèvres, fromagerie… J’ai profité du congé parental de ma dernière fille pour faire une VAE à la MFR de Ramonchamp, et obtenir mon brevet de technicien agricole. Ensuite les hasards et les rencontres ont bien fait les choses »
La traite des brebis… 7/7 e avec une pause de mi septembre à mi décembre lorsque les brebis sont pleines.
Les activités d’ Emilie et c’est également le cas et la mission de nombreux producteurs, éleveurs et paysans dépassent largement le cadre de la vente de leurs produits. Ils contribuent à l’entretien des territoires, des campagnes, gardent ouvert les paysages, et maintienent une main d’œuvre et une vie locale et sociale. Les contraintes sont nombreuses, les charges administratives, les normes et règlementations laissent peu de place au hasard et à l’amateurisme. Au final des produits que l’on appellent « bio » ou de « circuits courts » qui nous offrent une alimentation de qualité, car elle est bien là la mission.
Fromages frais et affinés, yaourts, tommes … Les produits de Emilie rejoignent d’autres produits dans les AMAP et magasins de producteurs de la région. Un tissus de circuits courts se créé doucement et sûrement dans tous les départements pour le plus grand bonheur des consommateurs soucieux de la qualité de leur alimentation.
Une cave d’ affinage sous la fromagerie.
Emilie représente le profil type d’une femme actuelle qui a choisi la nature comme profession et qui l’assume pleinement.
La tendance est à l’urgence, toujours plus et plus vite et la communication va dans ce sens. Coté matériel photo, c’est la course à l’armement. Toujours plus de pixels, toujours plus couteux, jusqu’ou s’arrêteront il ? En même temps les fabricants de smartphones écrasent le marché et orientent le regard des humains à la vertical ? (étonnant). Les réseaux sociaux et les robots font la pluie et le beau temps de la consommation. Que reste t’il de nos amours…? Doucement et sûrement la société des humains se déshumanise. L’iA est partout et pas que dans l’image. Les distributeurs de tous sont partout. Les préservatifs étaient leader sur ce marché, maintenant c’est macarons, pizzas, fromages, œufs, à toutes heures. Et plus de contacts avec personne… Jeu set et match.
Coté boulot, coté photo. T’as pas le choix ou tu te « tictocratises » ou tu dégages, ou tu t’adaptes. Le grand écart c’est génial pour travailler ses adducteurs. Donc retour aux fondamentaux et on ne change rien pour le reste, qui m’aime me suit, et coté argentique on est déjà moins nombreux à maitriser le « process »
Le plus compliqué parfois avec les appareils modernes, c’est de ne pas raté l’avion… Pardon, ça m’a échappé !
Après quelques réglages et mise à jour de mon cerveau j’ai remis en route la machine. Tout était là et attendait. Appareils photo de + de 50 ans, pellicules, développement, agrandisseur, révélateur, fixateur . Tirage … Je donne rendez vous à Catherine et Christian, on se retrouve sous les sapins. Au final des tirages papier barytés. De vraies photos dans la vraie vie.
Reportage de soutien et de solidarité en plein milieu de la RN 57 à Epinal avec les agriculteurs du 88. Les JA 88, et FDSEA 88. Dans le calme, la bonne humeur et la bienveillance, organisés pour tenir des semaines, ils sont repartis bosser. Mais si les annonces du gouvernement sont du vent, alors ils reviendront. Multigénérationnelle la manifestation avait un message d’espoir, le boulot de paysan attire encore les jeunes, filles et garçons. Philippe Clément président des FDSAE 88 m’a raconté et expliqué les nombreuses aberrations du système renvoyant au placard le dicton du bon sens paysan. La phrase « On marche sur la tête » a bien tout son sens. Les gendarmes sont passés, rien à signaler. La manif « épisode 1 » est terminée. Affaire à suivre…