Le bois avance, la forêt brule

Et si on se montait une expo ?

Une affaire à suivre !

Le compagnon charpentier est mort

J’ai appris ce matin que Claude Weisrock venait de décéder. Le Vieux compagnon charpentier est mort. Je l’avais rencontré l’année dernière pour le projet du Peuple du Bois, il m’avait reçu dans son bureau sous les combles. On avait discuté bois et charpente, forêt et hommes du métier à l’ombre de la statue de St Joseph. Tout le monde connait dans le monde du bois l’histoire Weisrock et de ses charpentes en lamellés collées. Passionné du bois, de l’image et des gens humbles il m’a laissé un bien trop court souvenir.

Je trouve toujours prétentieux les portraits devant des murs de livres, mais là, sa bibliothèque était chargé de dossiers…

« Je n’ai pas le temps de lire » m’avait t’il dit , Claude vous avez l’éternité pour ça maintenant… »

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Expliquez moi ?

C’est quoi le problème avec la nature ?

Ce matin en 15 mn j’ai réalisé quelques photos sur 2 endroits et sur quelques m². La première parcelle n’a pas été tondu, elle est sauvage et d’ici quelques semaines un cheval viendra y passer l’ été tranquillement. Pour l’heure une chevrette passe tôt le matin.

Le deuxième est systématiquement tondu tout les 5/7 jours. Les photos ont été faites à la même échelle… Le résultat est sans appel, la parcelle tondue est morte de toutes vies, aucun animal, 2/3 plantes et aucune humidité.

La parcelle sauvage et gorgée de fleurs, de plantes et d’insectes, d’abeilles, de sauterelles que les oiseaux récoltent pour nourrir les couvées. La rosée du matin a trempé mes chaussures.

Je ne fais pas le procès des tondeuses, je constate juste … Mais si cela n’est pas nécessaire arrêtez de tondre, allongez vous dans l’herbe et écoutez les oiseaux !

Pelouse rabougrie.
Prairie natuelle.
2 / 3 sortes de plantes…

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En fouillant dans ma mémoire j’ai retrouvé ce texte, pur fruit de l’imagination de Jean Giono et pourtant tellement vrai… A relire ou écouter. Sans doute pour moi un sujet d’inspiration car c’est bien de dire qu’il faut planter des arbres mais c’est mieux encore de le faire.

J’ai toujours planter des arbres et aimé le faire. Toutes les essences sont belles, mais certaines le sont plus que d’autres.

Ma préférence va vers le mélèze.

J’ai planté ce mélèze il y a 30 ans pour la naissance de ma fille.

L’Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite en 1953 par l’écrivain français Jean Giono pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes
Au moins que ce livre qui sort aujourd’hui vous invite à planter vous aussi, des arbres…

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Un texte Jean-Luc Sandoz en préface du livre

« Le Peuple du Bois  » Editions du Signe


Jean-Luc SANDOZ Ph.D Président du Groupe CBS-Lifteam
© Noëlla Barras
Le Peuple du Bois, sortie début Mai en librairies
Des mots simples, une pointe d’humour, et un discours cash sur la situation de la planète et surtout de la foret.
Si t’as pas compris c’est que tu dormais…

Jean-Luc Sandoz, militant et visionnaire. J’aime son décalage, son coté « cash » par rapport à beaucoup de discours trop politiquement corrects que l’on nous donne à entendre et à lire.
©Michel Laurent

En préface:

Les forêts sont indispensables à la vie sur terre ! Avec la biomasse marine, elles sont les seules sources d’oxygène, surtout pendant leur phase de croissance. Dans le cycle du carbone, la forêt capte du CO2 et produit de la matière lignocellulosique et de l’oxygène.

Plus d’un tiers des terres émergées de la planète sont couvertes de forêts. Elles sont une partie vitale de notre écosystème global. Les forêts protègent l’environnement naturel. Tous les ans, elles absorbent de cinq à six milliards de tonnes de dioxyde de carbone, soit environ 15% du CO2 global émis par la combustion de carburants fossiles et autres filières carbonées.

Les forêts protègent aussi les reliefs montagneux de l’érosion et les terres intérieures des inondations. Elles sont l’habitat de 80% des espèces animales et végétales de la planète, avec la plus forte concentration dans les forêts tropicales primaires, comme celles des bassins de l’Amazonie en Amérique du Sud ou du bassin du Congo en Afrique.  

Aujourd’hui plus que jamais, avec l’accroissement démographique d’une part, et l’augmentation des gaz à effet de serre d’autre part, les forêts du monde sont une clé essentielle et prioritaire pour développer la société à zéro carbone, c’est-à-dire sans production endogène de CO2, à l’horizon 2050. Cet enjeu crucial, qui arrive très tardivement, permettra de limiter le réchauffement climatique à 2° C, d’ici 2100.

Pour cet objectif de société décarbonée, le bois est un matériau providentiel qui permet de répondre à de nombreux besoins de notre espèce. Encore faut-il en prendre conscience et protéger les forêts, tout en préservant l’ensemble des rôles qui lui sont attribués. La gestion des forêts va de pair avec leur entretien qui permet à la fois la production de matière première et la régénération forestière.

Avec une production de 40 milliards de tonnes de CO2 par an sur la planète, soit cinq tonnes par habitant en moyenne, la forêt est la solution pour fixer ce CO2, mais elle en est aussi la victime. Les records de chaleur battus par presque toutes les années de la décennie 2010-2020, déclenchent de plus en plus de catastrophes écologiques.

En Europe, ce sont les scolytes qui envahissent les forêts les plus fragiles, particulièrement les forêts qui ont été plantées en monoculture d’épicéa à trop basse altitude. Les sécheresse et canicules à répétition affaiblissent les arbres qui n’arrivent plus à repousser les attaques des insectes xylophages. La canicule de Vancouver en 2020, avec des températures à 50°C, est l’exemple le plus récent de l’inadaptation des forêts de résineux de l’hémisphère Nord pour faire face au réchauffement.

Dans les zones tropicales, ce sont les incendies naturels déclenchés par la foudre, pendant les orages en fin de période sèche, qui génèrent des déboisements de millions d’hectares, tout en relâchant des millions de tonnes de CO2 emprisonnées dans les arbres brulés.

Aujourd’hui, avec la démographie galopante, les peuples ont tendance à se rassembler en zone urbaine et les notions de densification et de construction bois, incluant des matériaux biosourcés, permettent de répondre aux enjeux essentiels de durabilité, d’urgence climatique et de neutralité carbone dans les villes. La plantation d’arbres en ville permet de la rendre plus végétale, plus écologique et génère des ilots de fraicheur, grâce notamment à l’évapotranspiration des arbres, qui produisent aussi de l’eau puisée dans le sol par les racines.

Un vrai développement durable réside dans la doctrine « plus d’ingénierie, moins de matière ». Optimiser le besoin de matière, la sourcer le plus localement possible, dans une optique d’économie et d’écologie, prend son origine dans la prise de conscience forte de la finitude des ressources sur la planète Terre.

Privilégier les systèmes constructifs en bois, plutôt en bois locaux, plutôt sans colle, plutôt calculés juste, c’est-à-dire optimisés en fonction des cahiers des charges des bâtiments, permet d’économiser la matière pour ne pas la gaspiller, même s’il s’agit d’un matériau biosourcé et renouvelable.

« Seule l’utilisation du bois dans la construction peut sauver les forêts du monde » disait feu le professeur Julius Natterer.

On se doit d’insister sur la frugalité heureuse et créative, à partir de ce que la nature peut nous donner. La valeur ajoutée apportée tout au long de la chaîne de valeur de la filière bois, de l’amont à l’aval, permet de garantir des emplois et génèrent des contributions sociales couplées à ces emplois. Ce retour socio-économique finance la vie ensemble, tout en garantissant l’éducation et la santé au plus grand nombre de nos citoyens.

Pour réussir ce challenge, il faut des femmes et des hommes passionnés. Celles et ceux qui travaillent pour entretenir nos forêts, pour répondre à nos besoins, pour faire en sorte qu’un futur soit possible. Merci à Pascal, Catherine et Michel de nous donner le loisir de les découvrir et de partager leurs quotidiens. Ils donnent aussi la parole à celles et ceux pour qui la forêt est avant tout un territoire de vie, de loisir, de ressourcement et d’émerveillement.

Il n’y a pas de dogmatismes dans cet ouvrage, il n’y a que de la passion partagée.

Jean-Luc SANDOZ Ph.D Président du Groupe CBS-Lifteam

Ingénieur Enstib (promo 83)

Une photo emblématique et actuelle. Un cœur de forêt d’épicéas scolytés dans les Vosges

Et pour allé encore plus loin sur le débat.

La vidéo de la conférence.

Conférence lors du dernier FBC de Nancy Avril 2022.
Malheureusement son intervention est passé un peu tard.
Elle aurait du lancer le forum et donner le ton.
Une fresque de 1992 réalisée par Olivier Claudon, un autre visionnaire…
La forêt est notre mère … Une autre photo emblématique du livre.
Une chasseuse cueilleuse revue et corrigée.
©Michel Laurent

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Claire, la coureuse des bois.

Claire Mougel est Haute Vosgienne, skieuse de fond et surtout coureuse de montagne et des bois, traileuse est le bon terme, elle est aussi institutrice et maman. Courir au milieu des sapins c’est idéal pour l’entrainement, sans aucun doute quand on connait son palmarès.

Je n’ai pas et je n’aurai jamais sa foulée, mais j’aime aussi traverser les forêts, toucher l’écorce des sapins et regarder le ciel entre les branches. Les arbres peuvent vivre des centaines d’années en compagnie d’autres arbres sans jamais se détester, juste se frôler quand il y a du vent. Nous autres les humains on en est bien incapables, moi le premier, je l’avoue. Sous les sapins il y a Claire qui court mais pas que… C’est tout un peuple qui vit sa vie sous les branches et dans les branches, sur le sol et sous la terre.

Il faut toucher l’écorce à moins que ce soit l’écorce qui nous touche.
Un beau souvenir de photographe.
Elle aime à dire  » J’aime entendre et sentir mon cœur battre »
En librairie début mai 2022

Sous le col de Morbieux. Forêt du Géhan. Saulxures
Les couleurs du printemps. Nuances de vert
Les Vosges forestières
Le Peuple du bois « Editions du Signe »
Une chasseuse cueilleuse, rencontre rare au fond des bois et de mon imagination …


© Article de Jonas Tophoven

Le 11e Forum Bois Construction, du 6 au 8 avril 2022 à Epinal et Nancy, a innové avec de multiples expositions et dédicaces de livres relatifs à son sujet. Michel Laurent a été le photographe et maître d’oeuvre de l’exposition Natterer, Mais il est aussi le grand illustrateur du nouveau livre des éditions du Signe, à la mémoire de Julius Natterer, notamment, préfacé par son disciple Jean-Luc Sandoz. Avec ses quatre expositions, le forum n’aurait pas suffi à faire la part belle aux images et illustrations de ce livre (illustration : Olivier Claudon), qui attendent un cadre adéquat pour lequel le livre serait le catalogue. Notamment à Paris.

Sans doute qu’il faut regarder ce livre comme le catalogue d’une expo qui n’aura pas lieu, parce que le peuple parisien n’est pas prêt à reconnaître le peuple français du bois. Le chêne est un film documentaire réalisé au sujet des animaux qui y vivent, de longues années de travail hightech et une louche de plus pour le culte urbain des arbres. Par contre, les humains qui vivent du bois sont méconnus et sujets à la vindicte. Le charançon est plus sympathique.

Dans cette exposition virtuelle, deux enfants, Sacha et Lisa, suivis de près par l’auteure Catherine Claude, font une sorte de parcours initiatique un peu comme chez les arborigènes. Ils découvrent un monde, tout comme le lecteur, monde d’images mais aussi de pensées et d’action. Et de passion. Alors, on a beau avoir cette première impression d’un ouvrage de plus consacré à la beauté des arbres, en fait, la démarche est tout à fait nouvelle et originale. Car ce n’est pas un regard corporatiste, plutôt la synthèse de l’émerveillement professionnel de son grand acteur Pascal Triboulot. Ce n’est pas un manuel ou une doctrine mais un parcours de rencontres humaines qui sont creusées dans toute leur spécificité. L’intérêt particulier du livre est qu’en adoptant cette position de parcours initiatique de jeunes, les rencontres sont fortes. Ainsi, Fabienne Tisserand, rédactrice en chef de La forêt privée, a le loisir de révéler sa pensée sur la forêt, à l’image de l’un de ses livres, et ce regard est clairement le sien.

On retrouve au fil des pages des personnes plus ou moins connues de la filière, Denis Dagneaux de l’ONF, Alain Jacquet, Pascal Triboulot bien sûr, Paul Siat, Aude Barlier, Chaude Weisrock, Claude Valentin, Antoine Pagnoux, Bertrand Burger, Meriem Forunier, François Cuny, et la post-face est de Dominique Gauzin-Müller. C’est sûr qu’on n’est pas dans les Landes. C’est un arrêt sur image à un temps T d’une filière, non considérée sous l’angle de la langue de bois institutionnelle ou de la comm’.

Olivier Pichot a régalé les congressistes du 11e Forum Bois Construction, Pascal Triboulot, Claude Valentin, Antoine Pagnoux, Meriem Forunier et Dominique Gauzin-Müller, mais aussi Marie-Christine Trouy, In’Bô, Jean-Luc Sandoz… Normal que l’ouvrage était en dédicace sur le Forum.

L’ouvrage est le meilleur complément aux assises régionales de la forêt et du bois de Remiremont en 2021. Et c’est le support parfait pour développer l’attractivité des Vosges. C’est amusant de voir illustrée les coupes rases, les conteneurs remplis de grumes en forêt, à côté des images naturelles. C’est le sens du livre, ne pas tomber dans le travers des images d’Epinal, révéler en quoi le peuple de la forêt est aussi fascinant que la forêt elle-même. 

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La nature et la Filière bois dans les Vosges, des Femmes et des Hommes. Et si le mot clé était « BIODIVERSITE »

Je ne suis qu’un piètre observateur mais de nouveau les temps sont troublés, à peine sorti de la covid 19, on plonge dans une guerre, une de plus mais cette fois en Europe et les morts nous ressemble, ils ont la même couleur de peau ! Ils ont le type Caucasien. Et à suivre bien sûr les flots de peuples déplacés, les femmes et les enfants en pleur et perdus. Les hommes au combat. Les morts dans les rues, des morts pour rien. C’est insoutenable et désespèrent. Pour qui pour quoi… On sait bien pourquoi…

Et la grande oubliée dans l’histoire, c’est toujours la même, inexistante ou presque dans les programmes des candidats aux élections prochaines, la nature et l’écologie évidement. C’est la seule et unique guerre qu’il faut mener, la guerre contre le réchauffement climatique et contre la destruction de la biodiversité. Si toute les énergies et l’ argent dépensé dans les guerres et autres luttes de pouvoir étaient injectés dans la sauvegarde de la nature, la terre serait un paradis. L’humain est coupable sur toute la ligne, on est tous coupables, vous moi. Mais il faut garder espoir et travailler, regarder, penser, et voter uniquement dans cette direction. Sinon c’est perdu…

Un cœur de forêt scolytée. Un « élevage » d’épicéa en monoculture ou rien d’autre ne poussait. Ce système de plantation mise en place dans les années 60 / 70 a dessiné nos forêts. Les plantations en rangs d’oignons tel des champs de maïs on dessinées nos paysages, acidifiant les sols et les rivières par manque de biodiversité. Le résultats était prévisible, les forêt ou les essences d’arbres sont multiples le scolyte a moins fait de dégâts. C’est un mal pour un bien, à condition de ne pas refaire les mêmes erreurs. Et ça c’est moins sur. Les décisions sont souvent prises par des politiques et des technocrates qui n’ont pas une vision « nature » de la forêt mais plutôt une vision « produit ».
L’eau au centre de tout.
Un brocard, une forêt.

Focus sur un homme témoin de notre époque…

David ATTENBOROUGH

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David ATTENBOROUGH

Chez nous dans les Vosges.

Une forêt au lendemain d’une coupe de bois à blanc d’épicéas en monoculture. Aucune intervention humaine. Les bouleux sont les premiers arrivés, puis les saules et les aulnes. En quelques années 4/5. La nature est partout. Les oiseaux, les fleurs, les insectes, les batraciens dans les ornières des tracteurs qui se sont remplies d’eau et bien sur les grands animaux, les renards et les souris. Aujourd’hui des petits chênes, des érables pointent leurs nez. Il faut juste du temps.
  • Réflexions autour de notre « mère » à tous, la forêt.
  • La frugalité.
  • Interpeler, réfléchir, agir, crier, hurler… Oui le bois avance, mais la forêt brule.
  • La forêt est notre mère à tous.
  • Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse.
  • Une civilisation qui laisse bruler sa forêt et une civilisation perdue…
  • Le discours peut paraitre pessimiste, dramatique même, mais il se veut avant tout, interpelant.

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Fruit de mon imagination, c’est ainsi que j’imagine une « chasseuse , cueilleuse ». Combative, déterminée, libre et sauvage, elle devait sans doute déjà luter pour sa survie et donner la vie.

Le Cri silencieux !


D’où vient on ? Quelles sont nos origines ? Du ventre d’une femme évidement, et de la forêt sans aucun doute…
La tourbière de Machais, c’est là souvent que tout à commencer.

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Une vieille forêt du coté de Gerardmer.
Habitant à plein temps. Le chevreuil
Le cerf en période de brame
L’écureuil, évidement
Cônes d’épicéa

De sa naissance à sa mort, l’arbre traversera parfois les siècles. Ses graines sont minuscules mais à l’âge adulte, il pèsera des tonnes et sèmera à son tour, aux vents, des milliers d’autres graines dont seulement quelques unes seulement, donneront un autre arbre.

Graines d’épicéa
Une forêt « biodiversifiée ». Hêtres, sapins, érables, mélèzes …
Un chêne tricentenaire du coté de Monthureux.
Sur la route du Grand Ventron. Vosges du Sud Est
En version couverture. Contribution au livre « Le Peuple du Bois »
à sortir avril 2022. Les Editions de Signe
Les Vosges du Nord, plus sauvages
Françoise et Michel, les gardiens du temple.
Groupe GTV. Groupe tétras Vosges
Nouvelle recrue sur le groupe GTV. Alicia Charennat.
© Michel MUNIER. Un grand tétras, presque disparu malheureusement sur le massif des Vosges
La coureuse des bois. La forêt est un formidable terrain d’entrainement et une source d’oxygène.
Chouette de Tengmalm
Les Eaux et Forêts
Garde forestière du coté de Monthureux. Forêt de chênes.
Le martelage, sélection des arbres
Le marteau de martelage
Action de martelage par une étudiante.
Connaissance du terrain et de sa biodiversité.
La récolte, le mot est plus beau que « abattre »
La pause casse croute dans un chalet forestier.
 » Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse »
L’abatage ou récolte. Ici un pin Weymouth
Le débardage à traction animal, pratiqué sur les terrains fragiles.
Profession débusqueur, le débardage.
Débardeur reste un métier hors normes, pénible et dangereux.
La pause clope.
Les conditions de travail sont souvent compliquées.
Une autre façon de récolter. L’ abatteuse.
Réunion improvisée entre un conducteur d’abatteuse et un agent de l’ONF
Chargeur forestier.
La chasse, sujet clivant. Que faut il faire ?
Réintroduire les grands prédateurs. Stopper l’égrainage des forêts avec des tonnes de maïs. Organiser une chasse intelligente…
La population de sanglier a considérablement depuis quelques années du fait de l’absence de prédateur naturel, du réchauffement climatique et surtout de l’égrainage massif pratiqué par certain chasseurs.


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L’épisode scolyte, des suites de plusieurs années de sécheresse, mais également du résultat de plantations en monoculture réalisées il y a 50 /60 ans.

Parcelle d’épicéas scolytés.
Voir mourir un arbre n’est jamais un spectacle agréable.

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Profession grumier. Dernière étape de la partie forestière du bois et des grumes.

Le conducteur grumier.
Récolter une par une chaque grumes
770 chevaux, 8 cylindres, 22 pneus
Arrivée et déchargement à la scierie.
Scierie et usine de fabrication de pellets. Scierie Germain Mougenot à Saulxures.
Utilisation des sciures et copeaux pour fabriquer les pellets, dont es qualités environnementales restent à prouver. Ce n’est pas parce que c’est à la mode que c’est bon. Comme souvent, c’est dans quelques années que l’on connaitra les vertus ou les méfaits des pellets.

Fin de l’histoire et début d’une autre, la scierie. L’arbre devient produit et son destin est alors multiple.
Il peut devenir palette et voyager tout autour de la terre, charpente et dormir des dizaines d’années dans un grenier. Violon et offrir de la musique, cercueil, coffrage, meuble, bateau, maison et chalet, pate à papier…

ou simplement combustible.
La scierie SIAT à URMAT, c’est la plus grosse scierie du grand Est.
Scierie Mathieu à Xonrupt, spécialisée dans les gros bois.

Achat bois sur le terrain avec le groupe EGGER
Egger est au centre l’ économie circulaire

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Le bois devient objet et commence sa nouvelle vie, servir les Hommes.

Les escaliers Morel. La Bresse.
Le produit fini mélangé et marié à d’autres matières.
Il est question de savoir faire.
L’architecture avec le bois comme ADN
L’esprit cabane, en bois…
Le bois loisir
Le bois construction
Ecole de Lutherie de Mirecourt, le bois musical
Mobilier du coté de Neufchateau
Le bois sculpté
Le bois tourné.
Et l’histoire continue …

Auteur/autrice : photographe

presque 40 ans de photo. Encore autant et j'arrête !

2 réflexions sur « Le bois avance, la forêt brule »

  1. oui, sujet très bien traité de la source a la finalité de l objet! du concret! enfin!et puis tellement belles belles tes photos! merci ! bravo ! belle mise en valeur de nos Vosges qu on aime quand on en prend soin!

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