Toujours dans ma démarche de communiquer sur la filière bois Vosges, me voilà cette fois à domicile avec le projet de réalisation des visuels de la plaquette de la scierie Germain Mougenot.
« Du Bois et Hommes »
L’équipe est bien rodée et chacun connaît sa mission. C’est bien sûr Oliver Cordel (KARMA communication) et l’ami de la famille, parce que c’est bien d’une histoire de famille qu’il s’agit, qui s’occupe du graphisme et de la mise en page ainsi que de la connexion avec l’imprimeur. Olivier Thierry et Cindy Auer pilotent le projet en interne.
Cette entreprise me parle, évidement, c’est lâ que travaillait mon père jusqu’à sa retraite. Il était conducteur de « multiple », (une grosse scie à battant à multiple lames). Gamin je passais lui rendre visite les mercredis, à l’époque cela se faisait… La scierie fait partie du paysage à Saulxures, elle est au pied de la forêt du Gehan. Et puis ce sont les transports Claudel qui ravitaillent le parc à grumes dont Anthony en est maintenant le dirigeant. Un siècle de transport de bois…
La boucle est bouclée avec l’installation de l’usine de pellets. Une économie circulaire sur 10 ha.
Au final une belle plaquette, ou plutôt un catalogue qui sera présentée prochainement au Carrefour du Bois de Nantes.
Derrière cette phrase un peu « bateau » il y a une activité évidement lucrative mais surtout une vraie démarche de rencontre. Proposer à des personnes, des familles, des amis un lieux convivial et chaleureux où ils pourront se sentir immédiatement « comme chez eux » Tout simplement !
La communication visuelle est tournée dans ce sens également, l’humain au centre de tout. Photographier des histoires et les partager, parce que le bonheur est contagieux. Il y a beaucoup de femmes, d’ hommes et d’ enfants dans mes photos, ce n’est pas nouveau.
Rien n’est formaté au gîte de la Retorderie, la nature est en arrière-plan, la cuisine est bien équipée et les espaces spacieux.
Le temps qui passe et les rencontres ont créé des liens et des amitiés d’un peu partout. C’est la mission !
Le gîte côté rue
100 commentaires ?Les belles copines et leurs hommes !Des amis bretons, devenus des amis, bretons !Soirée Flammekueche avec des amis Allemands et des enfants joyeux On est pas bien là ?Ce fut une semaine musicale…La raclette incontournable !Les belles Anglaises venues de BelgiqueUne vraie cheminée pour de vraies soirées !La cuisine à faire et à vivre est souvent au centre des réunions de familles ou d’amis Les gourmandes bretonnes !Deux anonymes, photo souvenir.La voisine !Ha ben oui, l’hiver !Le partage …
Un grand cru cette année. Un thème 2022 inspirant : « Jeunesse et Vieillesse »
Festival 2022 Du premier coup d’herminette (hache recourbée) au dernier coup de ciseau, l’œuvre d’art naît sous vos yeux. Cette expérience est également enrichissante pour les artistes, directement confrontés aux réactions du public. C’est l’occasion pour eux de connaître ce que chacun pense et ressent au contact de leur travail !
J’y vais depuis 30 ans … Et c’est encore toute cette semaine !
Longue réflexion…Une nouveauté, une sculpture sur sable, qui ne craindra pas la marée. Camille Claudel, bien sur !La magie des jolies fesses !Un couple qui nous vient d’Argentine et qui sirote un maté, obligé !
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Elodie et les fleurs.
Hier j’ai retrouvé Elodie et sa petite famille pour quelques photos dans les champs, dans les fleurs. En te photographiant et te voyant cueillir un bouquet, il m’ait remonté des souvenirs de bien plus de 10 ans. C’était dans les jonquilles du coté de Menaurupt. « Tu avais déjà une robe fleurie… »
J’adore mon métier pour ces instants ou j’ ai l’impression d’arrêter le temps.
Merci !
Je crois en 2009, du coté de Menaurupt
Ces photos ont fait du chemin, toi aussi !
Toujours dans les fleurs et en famille
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Reportage Escaliers Morel
Les suivis de chantier et les reportages sur les escaliers Morel sont toujours des belles surprises. Il y a à chaque fois, un escalier nouveau, diffèrent, plus aérien, et plus haut à découvrir.
Le mariage du bois du métal et du verre donne une élégance qui laisse passer la lumière et cela me plait. Ce n’est pas qu’un simple escalier, c’est un beau meuble qui permet de passer d’un étage à l’autre.
Aucune faute de goût sur cet aménagement très lumineux où l’escalier prends toute sa valeur.
Un effet de miroir grâce à la rembarde en verre de l’étage.
L’entreprise Morel est présente dans le livre Le Peuple du Bois. Editions du Signe
Mariage métal bois et verre.
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Communication visuelle. Bol d’Air La Bresse Reportage « Explor Games »
Une journée avec la jeunesse, ça file la pêche ! Découverte et reportage de l’Explor Games !
Lola avait missionné ses copines. Une équipe au top. Et Mathilde en mode grande sœur ! Un soleil magnifique, des bourgeons de printemps et des enfants heureux = des photos sympas et pas compliquées…
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« New Product Developpement »
New product développement de la gamme Nurrish BEL; fromage 100% végan, pour Bel Food Services avec le chef Olivier Pichot au cœur de la cuisine du Slalom Labellemontagne.
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Entre deux rendez-vous. Quelques vues en escab »Ô »
La Haute Saône, la scierie Mougenot à Miellin presque au fond de la vallée.
Il y a fort longtemps, la rivière, La « Doue de l’eau », un bien joli nom, qui borde la scierie devait surement produire l’énergie nécessaire, l’énergie hydraulique. Je crois me souvenir que la belle a débordée il y a quelques années, causant bien des dégâts
Et puis, en revenant, les Milles étangs, magnifiques, encore plus à cette saison.
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Reportage « LE, concours de Gym. »
Ce dimanche entre le traditionnel vide grenier et le concours de gymnastique féminine il y avait de l’animation dans le village où « il fait bon vivre ».
Beaucoup de villes vosgiennes étaient présentes, des parents plein les gradins et une buvette gourmande bien garnie, le tout, nous ont offert une belle journée. Même Hervé Vaxelaire, le maire du village est venu faire un tour et accrocher quelques médailles.
Des filles sportives, vives, positives et lumineuses ça donne la pêche et puis bien-sur des bénévoles passionnés mais qu’il faudrait bien aider. Je dis ça je dis rien …
La vraie vie quoi !
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Hier soir et ce soir à Gerardmer. Salle Jeanne d’Arc
Mademoiselle Serge fait son chemin, doucement, surement et hier soir la salle Jeanne d’ Arc à Gerardmer était de nouveau conquise.
Avec elle et autour d’elle sa garde rapprochée et fidèles parmi les fidèles, Sara, Jérôme Thibault pour ne citer qu’eux !
C’est comique, caustique, compulsif explosif même, mais génial ! Bravo Mumu, ne change rien sinon ça tombe ! C’est encore ce soir, allez y…
Magnifique affiche fruit de collaborationsCoulisseUne belle salle bien remplieBeaucoup d’émotion vraie !Débriefing juste après le spectacle avec Jérôme A bientôt !
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Reportage à la scierie Germain Mougenot
Saulxure sur Moselotte, entre la Moselotte et la D43, la scierie ne passe pas inaperçue. Ici le bois est transformé de A à Z, car rien n’est perdu et avec un minimum de déplacement, c’est ça l’idée et la mission. De la grume à la planche et enfin au pellets. L’économie circulaire, le circuit court, ces slogans à la mode ne manquent pas de nos jours.
La mienne, de mission, c’est de photographier le process afin de mettre à jour la communication de l’entreprise. Ca ne m’empêche pas d’avoir une idée sur le sujet…
Saulxures sur Moselotte est un bel exemple d’ un bon équilibre. Une industrie locale, un village à taille humaine et une vision également touristique avec le lac de La Moselotte, le tout dans le Parc Naturel des Ballons des Vosges.
En fait, il fait bon vivre à Saulxures sur Moselotte…
Col de MorbieuxDu haut de mon esca’bÔ ! A droite le village et au fond le lac de la Moselotte. Anthony Claudel, méthodique et pragmatique. 4 ème génération de grumier.Le triage des billonsLa forêt du Géhan est juste derrière La nouvelle chaudière alimentée par les écorces et les plaquettesLe silo de stockage des plaquettes bois. Elles serviront à alimenter la chaudière mais surtout seront valorisées en pellets. La chaudière au centre du projetLes pellets, fin de la chaine des produits plaquettes et sciures.Chargement des camions pour le coté bois produit.
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Le Repaire des Heureux Cycleurs
A Cornimont, terminus de la voie verte coté Moselotte l’association a son atelier, le Repaire des heureux cycleurs. Parce qu’il vaut mieux pédaler que de ne rien faire, une poignée de bénévoles récupèrent, réparent et remets sur la route des vélos condamnés.
C’est tout les samedi après midi, quand il n’ y a pas de neige.
Tout près de chez BigMat, juste avant, à droite et au fond !
Même un vélo a droit à une seconde vie !
Un modèle collector sauvé de la déchetterie. Un Vtt SUNN des années 90 revu et corrigé et bien sur à la vente !
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Reportage à Cornimont en terre de,
« Positive altitude »
L’association Ballast, l’ECSP de Cornimont a eu cette bonne idée de rassembler plusieurs générations autour d’un projet rigolo et coloré, réaliser des épouvantails…
François Klein plasticien organise les ateliers, et chacun et chacune y va de son imagination. Les pièces de vélos de l’atelier des « Heureux »cycleurs » n’est pas loin !
Recycler, imaginer, partager, pédaler… Une affaire à suivre !
François Klein et son épouvantailApprendre l’outil !
Elle n’est pas une épouvantail !
Salut Lisa !Soleil, couleur et bonne humeur
Multi générationnelle
Le repaire des « Heureux Cycleur » à Cornimont
Et la photo souvenir sous le soleil !
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Un peu de rando. Entre les sapins, une cascade …
Souvent au printemps, j’aime passer faire un tour à la cascade de Tendon. L’eau encore abondante passe au travers des jeunes pousses vert anis, c’ est magnifique.
Je me redis à chaque fois que son accès devrait être réservé au marcheurs, le parking improvisé au pied de la cascade fait un peu tâche. Ce devrait être un lieu de silence et de nature… Malheureusement beaucoup de lieux magnifiques sur le massif des Vosges souffrent de ce défaut. Trop de voitures… Un peu de courage, élues, élus, décideurs, porteurs de projets, responsables. Il faut protéger la nature… Réorganiser les accès, penser autrement. C’est ça aussi « Aimer la vie en Vosges « …
Heureusement, une fois passé la barrière d’arbres sous la cascade la magie opère. On est bien, c’est frais et les oiseaux chantent.
Tendon et ses pierres glissantes !La cascade de Tendon incontournable.
En 2019 avec Nathalie et le « Voltaire des montagnes »
Une forêt comme j’aime. Temps de pose avec pied obligatoire.2017Le printemps, le vert anis des jeunes feuilles.
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Suivi de chantier Entreprise CATEMO
Banque de France / Hôtel-Spa « Le Chapitre » à Remiremont.
Suivre un chantier tel que celui de l’Hôtel-Spa le « Chapitre » à Remiremont (Ex Banque de France) est toujours passionnant, surtout le jour de la fameuse « Réunion de chantier » hebdomadaire . Ce jour là se réunissent tous les corps de métier concernés, le maître d’œuvre qui est le chef d’orchestre, le propriétaire ou le porteur du projet et évidement l’architecte. Parfois un journaliste ou même une équipe de télévision et sur ce coup là, un photographe… C’est avec Emilie Claudel, propriétaire des lieux, Gérald Klauss, architecte, et Jérôme Thierry qui assure le pilotage des travaux pour CATEMO, que nous suivons le chantier.
Dans un tel édifice chargé d’histoire, Les murs du bâtiment se défendent et voudraient bien garder une part du passé, mais place à la modernité, aux normes de sécurité aux décorations et équipements à la mode. C’est beaucoup de passion et de savoir faire que le maitre d’œuvre doit organiser de A à Z.
Beau projet en tous cas et une affaire à suivre.
Découvrez les coulisses…ouverture à la clientèle courant 2022. A ce stade du projet, difficile d’imaginer une piscine et un espace spa. Et pourtant !Emilie Claudel, propriétaire des lieux.Un fronton qui en dit long sur l’histoire du bâtiment.Les réunions de chantier hebdomadaires sont l’occasion d’un échange créatif et productif. Il s’agit d’un moment clé, car il permet d’instaurer un cadre de travail favorable aux équipes. Vestige d’une époque.A chacun sa mission, une jeune femme du comptoir Hôtelier de Gérardmer organise la futur cuisine. On commence à parler de déco …
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Focus sur la « Fidélité Gym » de Saulxures.
Les dates de concours se dessinent, il faut s’entrainer encore et encore… La gymnastique est un sport exigeant, souvent dans l’ombre du foot pour ne citer que cette discipline , beaucoup plus médiatisé. Peut importe, la gymnastique est réservée au puristes. A Saulxures, elle est féminine, une équipe de femmes bénévoles et motivées sont présentes tout au long de l’année pour travailler encore et encore.
Travail d’abnégation et d’humilité, mais quel résultat magnifique pour nos filles. Toutes rêvent d’un local qui leur serait réservé, où il ne faudrait pas démonter et remonter, dérouler, ranger à chaque séance…
On ne lâche rien, sinon ça tombe !
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Les copains qui nous font voyager et rêver …
Sophie et Fabien Pekus, font partie de ces personnes qui ont le cœur sur la main, amoureux dans la vie et la planète « nature » dans la tête.
Wildlife Overland, Odyssée en terre animale, est à découvrir dans les pages du dernier « Nat’Images », le n° 73.
« Partir longtemps et voyager lentement, évoluer en pleine nature et se déconnecter de nos sociétés compliquées… »
On les aime ces deux là et on les envie, partager leur périple est un bonheur, avec un zeste de jalousie. Vous pouvez les retrouver sur leur page facebook… et instagramNat’images fait partie de ces dernières revues encore connectées à la nature…Se reconnecter à la nature, Sophie et Fabien sont contagieux d’une belle maladie !Humilité, intégrité et bienveillance. Je vous invite à noter ces trois mots…Tout est dit !Sur une idée toute simple de vivre ses rêves…Du désert au forêts équatoriales ou à la montagne, mais aussi tout près de nous, il y a partout encore des merveilles à découvrir. L’exotisme n’est pas toujours très loin.La vraie vie et rien d’autre. Bon vent les amis, et à bientôt autour de quelques bières … Belges bien-sur !
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Escaliers Morel, le nouveau site est en ligne.
Cela fait des années que je photographie les escaliers Morel, ses créateurs, et ses concepteurs.
C’est, je crois une des entreprises la plus haute des Vosges en altitude, la haut dans la vallée du Chajoux. Haute aussi par son niveau d’excellence. La mise en ligne du nouveau site web c’est également pour moi une vitrine de mon travail de photographe en entreprise. Merci pour leur confiance.
Le contenu visuel des pages du site web est intégralement réalisé avec des photographies « Morel » et « Vosges », gage pour moi d’authenticité, quand on connait mon combat contre l’utilisation des banques d’images internationales, bravo à l’équipe Morel…
Histoire d’une collaboration, de rapprochements de compétences et de talents, d’amitiés, de rencontres, de chemins de vies. Muriel sait et aime rassembler les gens, dans la vie et sur scène. Donner pour recevoir… Du « iep », (Initiatives entre potes )
Chacun sa mission, moi c’est les photos, depuis plus de 10 ans je photographie Mumu, la jolie femme au grand cœur de « Plainfaing », alias « Mademoiselle Serge« .
Olivier Claudon quant à lui, un autre amis, c est l’ incontournable pour ce projet, artiste et peintre animalier génial, il sublime les animaux avec ses pinceaux et son talent.
Arrive Gérôme thibault, le graphiste lumineux qui harmonise l’ensemble, qui donne vie et envie d’allé regarder et écouter Mademoiselle Serge en spectacle.
A toi de jouer Muriel… Et « merde » pour la suite ! Michel
Chaque animal à sa place et sa mission dans l’histoire de Muriel, elle se fera un plaisir de vous l’expliquer… Des milliers de photos depuis + de 10 ans, merci de ta confiance.Femme et maman, sérieuse à la ville et décalée sur scène. Premier travail de sélectionFin de la mission du photographeOlivier le magicien, rassemble les animaux choisis par Muriel…Sous les yeux des musiciens …Olivier m’explique la complexité de projet.Projet terminé, c’est magnifique et lumineux. Y a plus qu’à … En tout cas, très fier d’y avoir participé.« iep »
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Clap de fin pour le FBC 2022 à Nancy et Epinal.
J’ai découvert le FBC 2022 au travers de l’exposition de J. Natterer, une expo financer par l’ENSTIB.
Le bois, une passion commune qui nous anime toutes et tous à des degrés différents selon les disciplines et les sensibilités. Des prises de paroles, notamment celles de Jean Lus Sandoz, militant, comme moi et qui, par ces interventions nous démontre et nous mets en face de la réalité de situation… Des rencontres comme souvent dans ce genre de manifestation, des découvertes et des photos bien-sur et toujours. Des photos à partager…
Un totem en douglas, le bois à la mode, devant le centre PROUVEExposition Natterer, retirage de vieilles diapos et mise en scène de ses maquettesExposition Natterer à l’Enstib à EpinalLes tirages réalisés par ILICO PERSO à La Bresse et Aurélie MougelLa présentation de la situation de notre planète et des forêts par Jean-Luc Sandoz sur une fresque de Olivier Claudon, déjà visionnaire en 1992L’état de nos forêts… L’épisode scolyte qui n’est pas arrivé par hasard comme certain aiment à le dire. Yasmina et Marysli , des amies et des fidèles des FBC.Jean -Luc Sandoz, incontournable et militant. Ces interventions sont « limpides »Marysli, Nicole et Yasmina.Sur les murs de l’ENSTIBLe lancement et la présentation du livre « Le Peuple du Bois » Edition du Signe, en librairie en Mai 2022
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Pèle – mêle d’une journée bien remplie…
Inauguration du 11 -ème forum international Bois construction à l’Enstib avec, « entre autres » Steven Vitry et son mur en bois d’escalade. (On se reverra, hein Steven ?)
Quelques gourmandises forestières à l’Hôtel de ville proposées par Olivier Pichot et son équipe…
Direction Nancy au Centre PROUVE pour installer l’exposition Julius Natterer avec Yasmina et Marysli.
Et, premiers tours de pages sur « Le Peuple du Bois » Sortie en librairie début Mai. On en reparlera…
Steven VitryDu bois et des rubansChristian KibambaOlivier PichotUn toten en douglas, plein centre de NancyMarysli, Nicole et Yasmina en train d’installer les maquettes de Julius Natterer.Les commentaires avec un accent Suisse sont encore meilleurs.
Une photo de l’exposition que j’aime bien. Un bâtiment de 7 étages en bois dans le Valais, sans doute du Mélèze réalisé dans les années « 1890 » et toujours debout. A l’époque construire des maisons n’avaient rien d’extraordinaire. Je dis ça …
Mention spéciale à ILLICO PERSO La Bresse et Aurèlie Mougel pour la qualité de leur prestation sur les tirages et le montages de cette expo. Un projet initié par Yasmina SANDOZ.
Le bois des chevalets a été offert par la scierie Germain Mougenot à Saulxures. Il s’agit de bois scolytés.
Les tirages ont été réalisé à partir de scannes de vielles diapositives de Julius Natterer. Aurélie Mougel Co-gérante de l’entreprise ILLICO Perso spécialisé (entre autre)dans ce genre de prestation.Une belle collaboration et un challenge réussi. Y a du talent et des compétences aux fonds de nos vallées !Dans le cadre de l’ENSTIB l’exposition prend une dimension et une symbolique particulière.
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Team Vibrations, un peu de photos…
En 2023, Team Vibrations organisera « La Locomotion en fête »
Il faisait beau, alors on a sorti, dépoussiéré et démarré quelques vieux pistons. Donc je disais, Team vibration organise le 17 & 18 juin 2023 une grande fête autour des vieux moteurs.
On en reparlera…
Ducati 750S. Camion militaire Renault R 2087 et Camion Citroën U23. Tracteur Massey Harris Pony Moto Guzzi V7 La Fiat 500…
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L’épisode « scolyte » que nous vivons actuellement est traumatisant pour tout le monde, même si, comme on aime à le dire, c’est un mal pour un bien. Ces plantations en monoculture d’épicéas alignés comme des maïs ou des rangs d’oignons n’auraient pas du exister. Elles ont faites et font encore parties de nos paysages depuis 60 ans. Il manquait sans doute la touche de biodiversité au projet. Du style, mélanger les essences et laisser la nature faire son œuvre. Les « sachants » et les « décideurs » de l’époque ne connaissaient peut être pas ce mot ? Espérons que ceux de maintenant ne feront pas les mêmes erreurs … Pour l’heure les plantations « moches » d’épicéas donnent du bois au scieries et à la filière bois.
Le réchauffement climatique y est pour beaucoup dans cette histoire. Mais heureusement la nature est résiliente et à peine les abatteuses ont quitté la parcelle que la vie revient, pour peut, bien sur qu’on lui en laisse le temps.
Les sapins sont également touchés par le réchauffement climatique.Cet arbre est mort en quelques semaines.Au pied de cette parcelle il y avait 2 énormes fourmilières, elles ont disparu elles aussi !
Une coupe à blanc, ce n’est pas forcément magnifique, mais nécessaire …Un cœur s’est dessiné après une coupe à blanc que seul une vue en drone rend possible. La résilience en question, en quelques années la nature est de retour, sans doute pas de façon commerciale, la forêt ne devrait pas être un produit.
Rare sont les métiers aussi intemporels, maréchal ferrant est de ceux là. La technique et le matériel sont les même depuis des lustres.
Personnage charismatique de la planète « cheval » Pascal est un peu l’homme qui parlait à l’oreille des chevaux, mais dans les Vosges.Photographier le métier de maréchal ferrant est un pur bonheur. Les lumières sont toujours magique et les ambiances de vieilles écuries très cinématographique.
J’ai la chance d’être l’ami d’un orfèvre en la matière. Mi forgeron mi maréchal, il faut connaitre et dompter le métal et l’animal, c’est la vie de Pascal Barthélémy, mais pas que…
Il manque l’odeur de corne brulée si particulière.De souvenir, cet Ardenais était énorme.Jument Boulonnaise. Un animal magnifique Le ferrage est un geste ancestral. Oui ce sont bien les couilles d’un étalon ..Ambiance du coté de St Dié.Deux jolis culs de Boulonnaises
« Iep », c’est les Initiatives entre potes ou le gagnant / gagnant. Le réseau…
« iep » c’est trouver des idées pour continuer d’exister, c’est passé par la fenêtre quand par la porte ça ne passe plus,
Une histoire de Tee-shirt
Au départ, des jeux de mots. Et puis les amis les potes, le coté « iep ». Et pourquoi pas des tee-shirts sur lardevivre, lardéco, les seins vosgiens et les brimbelles. Chacun y va des ses compétences et on affiche sur sa poitrine son appartenance, ses gouts et ses couleurs. Aurélie et Illico Perso à La Bresse imprime et diffusent. Le ton est donné.
Alors, vous allez me dire ? C’est où ? C’est comment , On peut acheter ? C’est combien ?
C’est à La Bresse,boutique Illico Perso, juste en face de l’église. Vous demandez « Aurélie » mot de passe: « iep » Un téléphone. 09 80 66 44 22 contact@illico-perso.fr
Filière bois dans les Vosges, des femmes et des hommes !
« Le transporteur de grumes », c est celui qui récolte les arbres dans la forêt, sur le bord des chemins. C’est un acteur essentiel de la filière bois et il se place juste après le débardeur que l’on appelle également, débusqueur. A l’époque les deux activités étaient souvent rassemblées sous la même entreprise. En se spécialisant elles se sont séparées.
Les grumes sont ensuite transportées à la scierie. L’arbre devient bois et produit.
Régis Claudel dans les années 90, fils de Roger, petit fils de Léon et père de Anthony. 4 générations de transporteurs de bois.
C’est un métier de transport à part entière et une activité hors normes, tout est surdimensionné, et les conditions de travail en milieu hostile y sont même dangereuses. Il faut allier la prestation de grutier à celle de chauffeur poids lourd, le tout en version transport exceptionnel. Il est également bon de connaître la forêt, ses pièges et ses racoins pour ne pas s’y perdre.
Le matériel est beaucoup plus sollicité et mis à rude épreuve que pour du transport routier classique . Les transports de grumes, les « grumiers » sont souvent des histoires familiales. On reconnait facilement leurs camions, il y a les « Claudel », les « Rochatte »… pour ne citer qu’eux.
Des hommes aux caractères forts et exigeants à l’image de leurs métiers.
Transport Rochatte à l’entreprise EGGER à Rambervillers
Anthony et Régis, transmission.
Les chiffres sont impressionnants.
Un ensemble routier forestier en ordre de marche, c’est 57 tonnes, 25 m dont 18 m de bois, 22 pneus sur 12 roues.
Les moteurs peuvent développer plus de 700 cv…
Les cabines actuelles n’ont plus rien à voir avec celles des vieux camions. « Rappelez-vous » des « Berlier » Les vitesses sont automatiques, la direction évidement assistée mais les ensembles routiers sont tellement impressionnants que la vigilance doit être maximum.
Un vieux Berlier GLR
Retour par les « hauts » Route des Américains sous le RothenbackDes grumes de douglas sur le versant Alsacien. Les grues hydrauliques ont révolutionné le chargement des camions. A l’époque les bois étaient chargés au câble Les Vosges, département forestier.12 roues, 22 pneus, 770 cvSur l’ épisode « scolyte » les camions sont transvasés dans des containers direction l’ Asie ou l’ Amérique du Nord. Les bois doivent mesurer 11, 80 m. Sujet à polémique.Livraison à la scierie.Les bois sont alors classés et rangés puis sciés.La scierie Germain Mougenot à Saulxures.
Nous autres, photographes, on est tous sous influence, et puis on fait son chemin. Je pense qu’il faut s’inspirer, regarder et sentir pour se dire: C’est ça que j’aime… ou pas ! Mais ne jamais copier
A mes débuts c’est CAPA, Robert Friedman qui m’inspirait, ses photos de guerres étaient tellement inspirantes, au plus prêt de l’action. Il m’en est resté le choix des optiques courtes, le 28 mm. Puis Henry Cartier Bresson pour le coté « humaniste » de ces clichés. Vient alors Jeanloup Sieff le noir et blanc et ses fesses sublimes de femmes mais pas que. Piter Lindberg évidement et la sobriété de ses portraits. Un zest de Helmutt Newton… Et bien sur les femmes photographes qui peuvent tout se permettre, elles … Annie leibovitz, Dorothea Lange …
Préparation de l’exposition en hommage à, Julius Karl Manfred Natterer qui sera présentée au prochain Forum Bois Construction (FBC) Épinal et Nancy – 6 au 8 avril 2022
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Finalisation des chevalets. Circuit ultra court. Bois scolytés, sciés à la scierie local, les Ets Germain Mougenot à Saulxures. Et, retour au source pour essais de présentation de l’exposition à venir, dans une parcelle qui vient d’être récoltée. Tout cela est tout à fait symbolique mais il nous montre qu’il n’est pas nécessaire à un arbre de faire le tour de la terre pour fabriquer des chevalets… J’ai le souvenir d’avoir photographié un conducteur routier qui chargeait son millième container, direction Les Usa. Au retour, le bateau revenait chargé de bois « made in Canada ».
C’est l’économie circulaire, autour de la terre ! Génial !
Premières sorties d’imprimante à La Bresse avec Aurélie Mougel, co-gérante de l’entreprise Illico Perso, elle se chargera des tirages et collage sur les supports Dibon. Nous travaillons ensemble depuis longtemps et l’entreprise s’est spécialisée entre autres sur les tirages d’expo.
Le choix a été fait de conserver un coté « vintage » au tirage et de traiter les numérisations des diapos en ce sens. Les premiers essais à demi-format sont concluants. Une affaire à suivre.
L’ exposition est à l’initiative de Yasmina Sandoz, porteuse du projet et en collaboration avec Johannes Natterer propriétaire du fond photo et des maquettes réalisées par son pére J. Natterer.
La suite des préparations de l’exposition passera par Rambervillers et l’entreprise EGGER qui fournira les supports / plaques et Germain Mougenot à Saulxures pour les tasseaux des chevalets. Merci également à l’Enstib à Epinal.
EGGER, RambervillersGermain Mougenot à Saulxures
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Immersion et reportage à Lausanne dans le monde « Natterer »,
le lac Léman et les Alpes en arrière plan.
Retour avec plaisir au bord du Léman, cette petite mer intérieur donne le ton et le climat à cette région si particulière.Yasmina Sandoz, à l’origine et complice du projet a comme moi, les yeux qui brillent.
Johannes Natterer nous fait découvrir avec passion l’immense patrimoine de connaissance et de création de son père, Julius Natterer.Projecteur « Kodak Carousel » pour ceux qui s’en souviennent !Des milliers de diapositives, classées et archivées. Du bois bien sur, des structures bois. Des diapos mais pas que. Des maquettes, des documents, des livres en plusieurs langues et des revues.Johannes Natterer, Yasmina Sandoz. Mars 2022.L’Ekta pour les intimes. L’outil de communication visuelle de l’époque. Julius Natterer le maitre des passerelles en bois, mais pas que !Passage par la célèbre institution, l’EPFL à Lausanne.Amphithéâtre extérieur, au loin le Lac et plus loin encore, les Alpes.
Julius Karl Manfred Natterer, né le 5 décembre 1938 à Neukirchen-Haggn et mort le 25 octobre 2021, est un ingénieur allemand, professeur de construction en bois à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il est aujourd’hui considéré comme l’une des personnalités les plus importantes dans le domaine de la construction en bois.
Véritable humaniste, fils de forestier défenseur invétéré des forêts, il n’avait de cesse de répéter que « seule l’utilisation accrue du bois dans les constructions serait en mesure de sauver les forêts du monde ». Il faut comprendre que si l’homme a besoin de bois, alors il saura prendre soin des forêts, sans oublier que c’est pendant la croissance des arbres que l’oxygène est expulsé pour stocker le CO2, photosynthèse qui permet la vie, notre vie, sur la planète Terre ! Génial, visionnaire, hors-norme, éclairé… Il aura passé sa vie à innover, à chercher des solutions, pour inventer chaque projet différent du précédent, à les transmettre pour le bien de tous, déjà dans le souci, au début des années 80, de sauver notre planète. Spécialiste de grandes structures comme le toit parapluie de l’exposition de Hanovre (2000), ou le Zénith de Limoges (2007), concepteur de structures géodésiques comme celle du Polydôme de l’EPFL (1991), l’inventeur du « Brettstapel », des bois cloués, sans colle, comme la Tour de Sauvabelin de Lausanne (2003), Julius rappelait toujours qu’il faut économiser la matière et l’énergie : « Urgence climatique, neutralité carbone », alertait-il déjà au siècle dernier, bien avant le Sommet de la Terre de Rio, en 1992. La Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, les USA, le Canada, Taiwan ou encore le Japon, à travers ses padawans, lui ont rendu des hommages dignes du grand Professeur qu’il était. En France, ce sera à l’occasion du Forum International Bois Construction des 6, 7 et 8 avril 2022 à Epinal/ Nancy, que l’âme du Professeur Julius Natterer sera honorée à travers de très nombreux sujets, tous très actuels. Nous poursuivrons dans sa lignée avec le respect de l’héritage du Maître.
En fouillant dans ma mémoire j’ai retrouvé ce texte, pur fruit de l’imagination de Jean Giono et pourtant tellement vrai… A relire ou écouter. Sans doute pour moi un sujet d’inspiration car c’est bien de dire qu’il faut planter des arbres mais c’est mieux encore de le faire.
J’ai toujours planter des arbres et aimé le faire. Toutes les essences sont belles, mais certaines le sont plus que d’autres.
Ma préférence va vers le mélèze.
J’ai planté ce mélèze il y a 30 ans pour la naissance de ma fille.
Des mots simples, une pointe d’humour, et un discours cash sur la situation de la planète et surtout de la foret. Si t’as pas compris c’est que tu dormais…
Les forêts sont indispensables à la vie sur terre ! Avec la biomasse marine, elles sont les seules sources d’oxygène, surtout pendant leur phase de croissance. Dans le cycle du carbone, la forêt capte du CO2 et produit de la matière lignocellulosique et de l’oxygène.
Plus d’un tiers des terres émergées de la planète sont couvertes de forêts. Elles sont une partie vitale de notre écosystème global. Les forêts protègent l’environnement naturel. Tous les ans, elles absorbent de cinq à six milliards de tonnes de dioxyde de carbone, soit environ 15% du CO2 global émis par la combustion de carburants fossiles et autres filières carbonées.
Les forêts protègent aussi les reliefs montagneux de l’érosion et les terres intérieures des inondations. Elles sont l’habitat de 80% des espèces animales et végétales de la planète, avec la plus forte concentration dans les forêts tropicales primaires, comme celles des bassins de l’Amazonie en Amérique du Sud ou du bassin du Congo en Afrique.
Aujourd’hui plus que jamais, avec l’accroissement démographique d’une part, et l’augmentation des gaz à effet de serre d’autre part, les forêts du monde sont une clé essentielle et prioritaire pour développer la société à zéro carbone, c’est-à-dire sans production endogène de CO2, à l’horizon 2050. Cet enjeu crucial, qui arrive très tardivement, permettra de limiter le réchauffement climatique à 2° C, d’ici 2100.
Pour cet objectif de société décarbonée, le bois est un matériau providentiel qui permet de répondre à de nombreux besoins de notre espèce. Encore faut-il en prendre conscience et protéger les forêts, tout en préservant l’ensemble des rôles qui lui sont attribués. La gestion des forêts va de pair avec leur entretien qui permet à la fois la production de matière première et la régénération forestière.
Avec une production de 40 milliards de tonnes de CO2 par an sur la planète, soit cinq tonnes par habitant en moyenne, la forêt est la solution pour fixer ce CO2, mais elle en est aussi la victime. Les records de chaleur battus par presque toutes les années de la décennie 2010-2020, déclenchent de plus en plus de catastrophes écologiques.
En Europe, ce sont les scolytes qui envahissent les forêts les plus fragiles, particulièrement les forêts qui ont été plantées en monoculture d’épicéa à trop basse altitude. Les sécheresse et canicules à répétition affaiblissent les arbres qui n’arrivent plus à repousser les attaques des insectes xylophages. La canicule de Vancouver en 2020, avec des températures à 50°C, est l’exemple le plus récent de l’inadaptation des forêts de résineux de l’hémisphère Nord pour faire face au réchauffement.
Dans les zones tropicales, ce sont les incendies naturels déclenchés par la foudre, pendant les orages en fin de période sèche, qui génèrent des déboisements de millions d’hectares, tout en relâchant des millions de tonnes de CO2 emprisonnées dans les arbres brulés.
Aujourd’hui, avec la démographie galopante, les peuples ont tendance à se rassembler en zone urbaine et les notions de densification et de construction bois, incluant des matériaux biosourcés, permettent de répondre aux enjeux essentiels de durabilité, d’urgence climatique et de neutralité carbone dans les villes. La plantation d’arbres en ville permet de la rendre plus végétale, plus écologique et génère des ilots de fraicheur, grâce notamment à l’évapotranspiration des arbres, qui produisent aussi de l’eau puisée dans le sol par les racines.
Un vrai développement durable réside dans la doctrine « plus d’ingénierie, moins de matière ». Optimiser le besoin de matière, la sourcer le plus localement possible, dans une optique d’économie et d’écologie, prend son origine dans la prise de conscience forte de la finitude des ressources sur la planète Terre.
Privilégier les systèmes constructifs en bois, plutôt en bois locaux, plutôt sans colle, plutôt calculés juste, c’est-à-dire optimisés en fonction des cahiers des charges des bâtiments, permet d’économiser la matière pour ne pas la gaspiller, même s’il s’agit d’un matériau biosourcé et renouvelable.
« Seule l’utilisation du bois dans la construction peut sauver les forêts du monde » disait feu le professeur Julius Natterer.
On se doit d’insister sur la frugalité heureuse et créative, à partir de ce que la nature peut nous donner. La valeur ajoutée apportée tout au long de la chaîne de valeur de la filière bois, de l’amont à l’aval, permet de garantir des emplois et génèrent des contributions sociales couplées à ces emplois. Ce retour socio-économique finance la vie ensemble, tout en garantissant l’éducation et la santé au plus grand nombre de nos citoyens.
Pour réussir ce challenge, il faut des femmes et des hommes passionnés. Celles et ceux qui travaillent pour entretenir nos forêts, pour répondre à nos besoins, pour faire en sorte qu’un futur soit possible. Merci à Pascal, Catherine et Michel de nous donner le loisir de les découvrir et de partager leurs quotidiens. Ils donnent aussi la parole à celles et ceux pour qui la forêt est avant tout un territoire de vie, de loisir, de ressourcement et d’émerveillement.
Il n’y a pas de dogmatismes dans cet ouvrage, il n’y a que de la passion partagée.
Jean-Luc SANDOZ Ph.D Président du Groupe CBS-Lifteam
Claire Mougel est Haute Vosgienne, skieuse de fond et surtout coureuse de montagne et des bois, traileuse est le bon terme, elle est aussi institutrice et maman. Courir au milieu des sapins c’est idéal pour l’entrainement, sans aucun doute quand on connait son palmarès.
Je n’ai pas et je n’aurai jamais sa foulée, mais j’aime aussi traverser les forêts, toucher l’écorce des sapins et regarder le ciel entre les branches. Les arbres peuvent vivre des centaines d’années en compagnie d’autres arbres sans jamais se détester, juste se frôler quand il y a du vent. Nous autres les humains on en est bien incapables, moi le premier, je l’avoue. Sous les sapins il y a Claire qui court mais pas que… C’est tout un peuple qui vit sa vie sous les branches et dans les branches, sur le sol et sous la terre.
Il faut toucher l’écorce à moins que ce soit l’écorce qui nous touche.Un beau souvenir de photographe. Elle aime à dire » J’aime entendre et sentir mon cœur battre »
Sous le col de Morbieux. Forêt du Géhan. SaulxuresLes couleurs du printemps. Nuances de vertLes Vosges forestièresLe Peuple du bois « Editions du Signe »Une chasseuse cueilleuse, rencontre rare au fond des bois et de mon imagination …
Le 11e Forum Bois Construction, du 6 au 8 avril 2022 à Epinal et Nancy, a innové avec de multiples expositions et dédicaces de livres relatifs à son sujet. Michel Laurent a été le photographe et maître d’oeuvre de l’exposition Natterer, Mais il est aussi le grand illustrateur du nouveau livre des éditions du Signe, à la mémoire de Julius Natterer, notamment, préfacé par son disciple Jean-Luc Sandoz. Avec ses quatre expositions, le forum n’aurait pas suffi à faire la part belle aux images et illustrations de ce livre (illustration : Olivier Claudon), qui attendent un cadre adéquat pour lequel le livre serait le catalogue. Notamment à Paris.
Sans doute qu’il faut regarder ce livre comme le catalogue d’une expo qui n’aura pas lieu, parce que le peuple parisien n’est pas prêt à reconnaître le peuple français du bois. Le chêne est un film documentaire réalisé au sujet des animaux qui y vivent, de longues années de travail hightech et une louche de plus pour le culte urbain des arbres. Par contre, les humains qui vivent du bois sont méconnus et sujets à la vindicte. Le charançon est plus sympathique.
Dans cette exposition virtuelle, deux enfants, Sacha et Lisa, suivis de près par l’auteure Catherine Claude, font une sorte de parcours initiatique un peu comme chez les arborigènes. Ils découvrent un monde, tout comme le lecteur, monde d’images mais aussi de pensées et d’action. Et de passion. Alors, on a beau avoir cette première impression d’un ouvrage de plus consacré à la beauté des arbres, en fait, la démarche est tout à fait nouvelle et originale. Car ce n’est pas un regard corporatiste, plutôt la synthèse de l’émerveillement professionnel de son grand acteur Pascal Triboulot. Ce n’est pas un manuel ou une doctrine mais un parcours de rencontres humaines qui sont creusées dans toute leur spécificité. L’intérêt particulier du livre est qu’en adoptant cette position de parcours initiatique de jeunes, les rencontres sont fortes. Ainsi, Fabienne Tisserand, rédactrice en chef de La forêt privée, a le loisir de révéler sa pensée sur la forêt, à l’image de l’un de ses livres, et ce regard est clairement le sien.
On retrouve au fil des pages des personnes plus ou moins connues de la filière, Denis Dagneaux de l’ONF, Alain Jacquet, Pascal Triboulot bien sûr, Paul Siat, Aude Barlier, Chaude Weisrock, Claude Valentin, Antoine Pagnoux, Bertrand Burger, Meriem Forunier, François Cuny, et la post-face est de Dominique Gauzin-Müller. C’est sûr qu’on n’est pas dans les Landes. C’est un arrêt sur image à un temps T d’une filière, non considérée sous l’angle de la langue de bois institutionnelle ou de la comm’.
Olivier Pichot a régalé les congressistes du 11e Forum Bois Construction, Pascal Triboulot, Claude Valentin, Antoine Pagnoux, Meriem Forunier et Dominique Gauzin-Müller, mais aussi Marie-Christine Trouy, In’Bô, Jean-Luc Sandoz… Normal que l’ouvrage était en dédicace sur le Forum.
L’ouvrage est le meilleur complément aux assises régionales de la forêt et du bois de Remiremont en 2021. Et c’est le support parfait pour développer l’attractivité des Vosges. C’est amusant de voir illustrée les coupes rases, les conteneurs remplis de grumes en forêt, à côté des images naturelles. C’est le sens du livre, ne pas tomber dans le travers des images d’Epinal, révéler en quoi le peuple de la forêt est aussi fascinant que la forêt elle-même.
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La nature et la Filière bois dans les Vosges, des Femmes et des Hommes. Et si le mot clé était « BIODIVERSITE »
Je ne suis qu’un piètre observateur mais de nouveau les temps sont troublés, à peine sorti de la covid 19, on plonge dans une guerre, une de plus mais cette fois en Europe et les morts nous ressemble, ils ont la même couleur de peau ! Ils ont le type Caucasien. Et à suivre bien sûr les flots de peuples déplacés, les femmes et les enfants en pleur et perdus. Les hommes au combat. Les morts dans les rues, des morts pour rien. C’est insoutenable et désespèrent. Pour qui pour quoi… On sait bien pourquoi…
Et la grande oubliée dans l’histoire, c’est toujours la même, inexistante ou presque dans les programmes des candidats aux élections prochaines, la nature et l’écologie évidement. C’est la seule et unique guerre qu’il faut mener, la guerre contre le réchauffement climatique et contre la destruction de la biodiversité. Si toute les énergies et l’ argent dépensé dans les guerres et autres luttes de pouvoir étaient injectés dans la sauvegarde de la nature, la terre serait un paradis. L’humain est coupable sur toute la ligne, on est tous coupables, vous moi. Mais il faut garder espoir et travailler, regarder, penser, et voter uniquement dans cette direction. Sinon c’est perdu…
Un cœur de forêt scolytée. Un « élevage » d’épicéa en monoculture ou rien d’autre ne poussait. Ce système de plantation mise en place dans les années 60 / 70 a dessiné nos forêts. Les plantations en rangs d’oignons tel des champs de maïs on dessinées nos paysages, acidifiant les sols et les rivières par manque de biodiversité. Le résultats était prévisible, les forêt ou les essences d’arbres sont multiples le scolyte a moins fait de dégâts. C’est un mal pour un bien, à condition de ne pas refaire les mêmes erreurs. Et ça c’est moins sur. Les décisions sont souvent prises par des politiques et des technocrates qui n’ont pas une vision « nature » de la forêt mais plutôt une vision « produit ».L’eau au centre de tout.Un brocard, une forêt.
Une forêt au lendemain d’une coupe de bois à blanc d’épicéas en monoculture. Aucune intervention humaine. Les bouleux sont les premiers arrivés, puis les saules et les aulnes. En quelques années 4/5. La nature est partout. Les oiseaux, les fleurs, les insectes, les batraciens dans les ornières des tracteurs qui se sont remplies d’eau et bien sur les grands animaux, les renards et les souris. Aujourd’hui des petits chênes, des érables pointent leurs nez. Il faut juste du temps.
Réflexions autour de notre « mère » à tous, la forêt.
La frugalité.
Interpeler, réfléchir, agir, crier, hurler… Oui le bois avance, mais la forêt brule.
La forêt est notre mère à tous.
Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse.
Une civilisation qui laisse bruler sa forêt et une civilisation perdue…
Le discours peut paraitre pessimiste, dramatique même, mais il se veut avant tout, interpelant.
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Fruit de mon imagination, c’est ainsi que j’imagine une « chasseuse , cueilleuse ». Combative, déterminée, libre et sauvage, elle devait sans doute déjà luter pour sa survie et donner la vie.
Le Cri silencieux !
D’où vient on ? Quelles sont nos origines ? Du ventre d’une femme évidement, et de la forêt sans aucun doute…
La tourbière de Machais, c’est là souvent que tout à commencer.
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Une vieille forêt du coté de Gerardmer.
Habitant à plein temps. Le chevreuil
Le cerf en période de brame
L’écureuil, évidement
Cônes d’épicéa
De sa naissance à sa mort, l’arbre traversera parfois les siècles. Ses graines sont minuscules mais à l’âge adulte, il pèsera des tonnes et sèmera à son tour, aux vents, des milliers d’autres graines dont seulement quelques unes seulement, donneront un autre arbre.
Graines d’épicéa
Une forêt « biodiversifiée ». Hêtres, sapins, érables, mélèzes …
Un chêne tricentenaire du coté de Monthureux.
Sur la route du Grand Ventron. Vosges du Sud Est
En version couverture. Contribution au livre « Le Peuple du Bois » à sortir avril 2022. Les Editions de Signe
Les Vosges du Nord, plus sauvages
Françoise et Michel, les gardiens du temple. Groupe GTV. Groupe tétras Vosges
La coureuse des bois. La forêt est un formidable terrain d’entrainement et une source d’oxygène.
Chouette de Tengmalm
Les Eaux et Forêts
Garde forestière du coté de Monthureux. Forêt de chênes.
Le martelage, sélection des arbres
Le marteau de martelage
Action de martelage par une étudiante.
Connaissance du terrain et de sa biodiversité.
La récolte, le mot est plus beau que « abattre »
La pause casse croute dans un chalet forestier. » Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse »
L’abatage ou récolte. Ici un pin Weymouth
Le débardage à traction animal, pratiqué sur les terrains fragiles.
Profession débusqueur, le débardage.
Débardeur reste un métier hors normes, pénible et dangereux.
La pause clope.
Les conditions de travail sont souvent compliquées.
Une autre façon de récolter. L’ abatteuse.
Réunion improvisée entre un conducteur d’abatteuse et un agent de l’ONF
Chargeur forestier.
La chasse, sujet clivant. Que faut il faire ? Réintroduire les grands prédateurs. Stopper l’égrainage des forêts avec des tonnes de maïs. Organiser une chasse intelligente…
La population de sanglier a considérablement depuis quelques années du fait de l’absence de prédateur naturel, du réchauffement climatique et surtout de l’égrainage massif pratiqué par certain chasseurs.
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L’épisode scolyte, des suites de plusieurs années de sécheresse, mais également du résultat de plantations en monoculture réalisées il y a 50 /60 ans.
Parcelle d’épicéas scolytés. Voir mourir un arbre n’est jamais un spectacle agréable.
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Profession grumier. Dernière étape de la partie forestière du bois et des grumes.
Le conducteur grumier.
Récolter une par une chaque grumes
770 chevaux, 8 cylindres, 22 pneus
Arrivée et déchargement à la scierie. Scierie et usine de fabrication de pellets. Scierie Germain Mougenot à Saulxures.Utilisation des sciures et copeaux pour fabriquer les pellets, dont es qualités environnementales restent à prouver. Ce n’est pas parce que c’est à la mode que c’est bon. Comme souvent, c’est dans quelques années que l’on connaitra les vertus ou les méfaits des pellets.
Fin de l’histoire et début d’une autre, la scierie. L’arbre devient produit et son destin est alors multiple. Il peut devenir palette et voyager tout autour de la terre, charpente et dormir des dizaines d’années dans un grenier. Violon et offrir de la musique, cercueil, coffrage, meuble, bateau, maison et chalet, pate à papier… ou simplement combustible.
La scierie SIAT à URMAT, c’est la plus grosse scierie du grand Est.
Scierie Mathieu à Xonrupt, spécialisée dans les gros bois.
Achat bois sur le terrain avec le groupe EGGER
Egger est au centre l’ économie circulaire
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Le bois devient objet et commence sa nouvelle vie, servir les Hommes.
Les escaliers Morel. La Bresse.
Le produit fini mélangé et marié à d’autres matières.
Il est question de savoir faire.
L’architecture avec le bois comme ADN
L’esprit cabane, en bois…Le bois loisir
Le bois constructionEcole de Lutherie de Mirecourt, le bois musical