Muriel, alias Mlle Serge

Avec Muriel, c’est 10 années de photographie et de vidéo, ça crée des liens, une amitié et une confiance. Ensemble, on a exploré beaucoup de style d’images, fixes et animées, on a partagé de bons moments et essuyé quelques revers… Il en faut.

Sur scène, en Mademoiselle Serge, dans les entreprises, pour des marques, des idées, ou juste pour rigoler, à la ville et dans la nature. On a fait des centaines de kilomètres, des milliers de visuels, des heures de montage pour un style de photo, un regard sur la femme, la mère ou l’ actrice. Une femme actuelle.

Vous avez toutes un coté Mademoiselle Serge, un coté Muriel.



Grace à elle et dans ce registre, j’ai pu m’exprimer et apporter mon regard sur la photographie de Femmes. Le respect et la bienveillance dans l’approche et dans la façon de …. Et je l’espère en toute humilité. Comme on ne récolte que ce que l’on sème, elles me le rendent bien. Merci les dictons et merci Muriel.

Dans les Vosges, on l’aime bien la Blonde de Plainfaing et on est pas peu fiers lorsqu’ elle est à l’affiche. Comme nous tous, et comme beaucoup d’artistes elle vit des moments difficiles. Privée d’expression, confinée, masquée, interdite de scènes et de publics, ses seules fenêtres sont des écrans.

Elle incarne une génération ou tout devrait être possible.

Mon mode d’expression m’autorise à travailler dans l’ombre pour peu qu’il reste un peu de lumière.

Alors on fait des photos, encore et encore, on existe et on ne lâche rien…

Sports Passion La Bresse.

La scène bien sûr, incontournable et vitale. Long travail d’ écriture et de métamorphose.

Puis la rencontre avec le public.

L’idée de l’égérie, ambassadrice d’une marque, d’un concept, un sourire, une silhouette pour s’identifier, exister. Alors, on est parti sur la route pour rencontrer les entreprises des Vosges, parce qu’on aime les Vosgiens qui travaillent, qui se lèvent tôt. Donner la parole par l’image, montrer raconter et toujours avec de l’humour. Encore et encore… Qui nous aiment, nous suivent. Merci à vous, ils se reconnaitront.

Bol d’Air La Bresse.

Créol’in Gerardmer




La Nature bien sûr, incontournable au centre de nos démarches.

Muriel a une complice, Sara, jamais bien loin. Elle nous suit parfois sur des projets. Sara c’est la version Brune de la Blonde.


Et là c’est la double peine … Que la lumière fut !

Vous l’avez compris, le duo et parfois même le trio fonctionne bien.

Parce qu’on arrive toujours à tout avec le sourire et la bienveillance avec une pointe d’humour.

Prenez soin de vous, c’est pas peu dire !

Merci…

© Michel LAURENT Janvier 2021

https://www.facebook.com/mademoiselleserge

Eaux de vie et liqueurs…

Eaux de fruits, eaux de vie, liqueurs et digestifs, la « gnole », la « goutte », et autres douceurs viennent de fruits, de plantes et même parfois de fleurs.

Le bouilleur de cru est un magicien devant son alambic.

Le fruit devient liquide.

Le mot alambic vient de l’arabeal ‘inbïq, lui-même emprunté au grec tardif ambix (= vase). L’alambic fut d’abord utilisé pour fabriquer des eaux florales, des huiles essentielles ou des médicaments, avant de permettre la production d’eaux-de-vie par distillation de jus de fruits fermentés1. Le type le plus ancien qui nous soit parvenu date de 3500 av. J.-C. et provient du site mésopotamien de Tepe Gawra au Nord de l’Irak2. On trouve la plus vieille mention d’un alambic sur une tablette babylonienne en cunéiforme vers 1200 av. J.-C.3. Cette tablette mentionne également Tapputi, une parfumeuse babylonienne considérée comme la toute première chimiste4. Dans la période récente, Abu Al-Qasim (Aboulcassim) aurait décrit un alambic au xie siècle et celui-ci aurait été inventé par Jabir ibn Hayyan (ou Geber en latin) au viiie siècle5.

Les alambics sont, ou mobiles ou statiques. Posés sur des remorques, jadis tirés par des chevaux, itinérants, ils bougent de villages en villages au gré des demandes, des saisons et des récoltes. Plus fréquemment, ils sont installés à demeure dans des remises ou des dépendances à l’écart, ce sont souvent les alambics de villages. On appelle bouilleurs de crus, la profession des gestionnaires d’alambics.

Tout ceci est bien sûr très contrôlé. Ne distille pas qui veut.

Thermomètres à alcool qui sert à peser le taux de sucre et donc d’alcool au cours de la distillation.
La méthode n’est pas d’hier et ne s’improvise pas. Elle est le « fruit » d’années d’expérience.
Pascal BARTHELEMY bouilleur de crus à St Dié des Vosges. L’homme est passionné et passionnant. Pascal partage son temps et sa vie entre les beaux alcools, les chevaux, sa famille et ses amis.
Un amoureux XXL de la vie, un ami de longue date !


Bien que la méthode soit assez simple, la pratique est subtile et complexe. Il faut maîtriser parfaitement le feu et donc, la température de cuisson des fruits, de manière à ce que la distillation soit parfaite. L’alcool terminé doit conserver et rendre les parfums des fruits utilisés. Une fois en bouche le connaisseur et le gastronome sauront retrouver là, la mirabelle, là la poire…

Et bien que fort en alcool (45°) cela doit rester un moment agréable d’échanges et de convivialité.

A consommer avec modération bien-sûr.

L’ambiance dans une distillerie traditionnelle est particulière. Les parfums et les odeurs y sont exagérés, enivrants.

Tout ou presque peut se distiller, fruits, plantes et fleurs, les résultats sont parfois surprenants.

Au bout de l’histoire, la mise en bouteille et l’étiquetage. Et enfin une période de vieillissement avant d’être consommé.

Les Vosges, terre de granit

Dans les Vosges, la couche de terre est fine et donc, la pierre n’est pas loin. Elle est très dure. C’est du granit.
Dès le XVI° siècle, les paysans vosgiens taillaient les boules de granit qu’ils trouvaient dans leurs champs, pour faire des moellons qui leur servaient à construire leurs maisons et à délimiter leur terrain. Au XIX° siècle, ces agriculteurs sont devenus des agriculteurs-carriers-graniteurs.
Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue utilisée en construction.
Il ne faut pas confondre « granite » et « granit »: Le granit est une appellation devenue commerciale et générique chez les marbriers qui englobe aussi des gneiss, des grès, des brèches, des calcaires ou autres conglomérats. Le petit granit des Ardennes, par exemple, est un calcaire.

Le métier était, on s’en doute, pénible et il l’est resté. Les conditions météorologiques des Vosges rendirent les métiers de la pierre d’autant plus difficiles.

Heureusement depuis le temps, les pratiques ont changé, le matériel a considérablement évolué, mais ça reste un rude métier. Le savoir faire accumulé depuis des décennies a donné naissance à une véritable filière. Des générations d’hommes (principalement des hommes) continuent à creuser les carrières et à ennoblir nos villes.

Carrière de Grosse Pierre La Bresse.

Très peu d’entreprises ont survécu. Une d’elle, La Graniterie Petitjean tient, si on peut dire le Haut du Pavé dans les Vosges. Basé à La Bresse, elle tire son granit de deux carrières, Grosse Pierre pour le « Gris Bleu » et Senones pour le « Rouge corail » et « le feuille morte de Senones ».

L’usine des écorces et l’usine de Niachamp à La Bresse emploient 80 personnes.

Un article d’actualité, qui en dit long sur la fillière.

Comme souvent la mise en œuvre des produits se fait en informatique
Les gestes restent les mêmes dans bien cas, comme pour le polissage.

Le granit est destiné principalement à la voirie et aux réalisations funéraires. Fort du slogan « De nos carrières à votre ville » les produits de La Graniterie Petitjean font partis intégrante de notre quotidien.

Pause de pavés sur la place de l’Atre à Epinal.

De l’extraction en carrière, le façonnage des produits granit et enfin la pause en situation, les étapes sont multiples. Une multitude de métiers et de compétences sont nécessaires pour aboutir à un produit fini et qui perdura.

Travaux de voirie.
La Schlucht
Dallage d’une place
Réalisation architecturale à Strasbourg.
Un rond point parmi tant d’autres
Aménagement de centre ville. Pavage.
Un projet hors norme, plusieurs fois récompensé.
La fontaine de la place de l’Atre à Epinal

Martelage

Rendez-vous sur les hauteurs de Xoulces (hautes Vosges) pour une « virée » de martelage, c’est ainsi que l’on nomme le comptage et le repérage d’arbres sur un secteur de forêt.  Les agents de l’ONF sont accompagnés d’une classe de BTS gestion forestière en 2 -ème année du lycée agricole de Mirecourt.

L’équipement de base est sommaire. Il comprends, un marteau, ou sorte de hache ornée d’une empreinte ou poinçon à l’effigie de l’AF en lettre gothique (Administration forestière). Il sert à enlever une écaille d’écorce et à marquer l’arbre. Un compas ou grand pied à coulisse, utilisé pour mesurer le diamètre du tronc afin d’en connaître le cubage grâce à des abaques. Une griffe à marquer les arbres retenus pour la biodiversité  et  d’un TDS (terminal de saisie) pour enregistrer les données, l’emplacement GPS, l’essence et sa catégorie dans les diamètres.

C’est les premiers jours de Novembre et à cette altitude la pluie fait des flocons. La forêt est riche d’une multitude d’essences différentes, les sapins trônent accompagnés des cousins épicéas, les hêtres, érables et autres feuillus occupent les puits de lumières. La faune est bien présente vu les nombreuses crottes de cerfs ici et là. Un écureuil croise le sentier. Au loin, le chant d’un pic noir perce le silence. L’odeur est caractéristique de la saison, les champignons sont partout.

Entreprise publique de la filière forêt-bois, l’ONF rassemble près de 10 000 professionnels en métropole et outre-mer. Au quotidien, l’action des forestiers s’articule autour de trois objectifs indissociables : la production de bois, la protection de l’environnement et l’accueil du public. L’Office réalise également des missions de service public dans le domaine de la gestion des risques naturels, et propose des services aux collectivités et aux entreprises.

Guillaume Antoine, brigadier (chef d’unité territoriale), sera le responsable de la virée du jour, il entraîne toute l’équipe à flanc de coteau où chaque groupe travaillera sur une courbe de niveau bien définie afin que toute la parcelle soit couverte.

La démarche d’une virée est de proposer un lot de bois en vue d’une exploitation ultérieure. Les agents forestiers établissent une liste détaillée du contenu des lots et répertorient précisément les arbres. Certain resteront sur place et ne seront jamais exploités (arbres bio), alors ils finiront leurs vies de vieux sapins au fond des bois, serviront de perchoirs à d’illustres  grands tétras ou à des abris de chouettes. Ils disperseront leurs semences à tous vents, noble mission. Le travail  du jour est également pédagogique. Les étudiants ont pour la plupart déjà pratiqué le martelage mais au delà du geste technique c’est la connaissance du milieu qui est à prendre en compte. Une forêt de montagne ne se gère pas de la même façon qu’une forêt de plaine. Beaucoup de données sont à prendre en compte, comme la pression du gibier présent, l’altitude, l’orientation ou la répartition des essences, les difficultés d’exploitation, le travail du bûcheron ou du débardeur.

Ce rendez-vous forestier est déjà à vocation visuelle. La petite équipe avance d’arbre en arbre et s’interroge sur quelle décision prendre sur chaque arbre ou groupe d’arbres. S’il est décidé de prélever, alors le désigné est nommé, mesuré et enregistré à haute voix. S’en suit une signature au marteau à différents endroits de chaque côté du tronc pour faciliter le travail du bûcheron lors du repérage et de l’abattage des bois

A la fin de la journée et grâce au terminal de saisie, une fiche est éditée sur la parcelle couverte et sera proposée à d’ éventuels acheteurs ou exploitée directement par les ouvriers-bûcherons de l’ONF pour vendre le bois bord de route l’année suivante.

Une virée est essentielle à la gestion d’une » forêt exploitable » Les agents de l’ONF travaillent avec passion et réflexion sur des espaces vivants où tout est lié.

Les Fromagères

Pour réaliser des reportages photos sur le fromage, il faut être matinal et si c’est de fromagères dont il s’agit, il faut être ponctuel. Non en fait pas forcément, mais ça aide… En tout cas c’est avec un peu d’appréhension que je pousse la porte du labo ou de l’étable.

Rendez-vous donc avec Sept femmes fromagères du massif des Vosges. Pascale, Laura, Angélique, Fanny, Emilie, Lucie, et Aurore, qui nous proposent des fromages de vaches, de brebis et de chèvres. Sept femmes impliquées et passionnées parmi tant d’autres au milieu des hommes, et trois sortes de laits différents. Les techniques se ressemblent d’un fromage à l’autre, les volumes diffèrent bien sûr mais c’est le savoir-faire et le terroir qui apportent les particularités dans les textures et les parfums. Mais aussi, pour l’avoir observé, l’amour et le respect des animaux.

Dans les petites exploitations agricoles où il est question de transformation, la fromagère ne se contente pas de travailler son lait, il faut gérer les bêtes, les soigner, bien les nourrir et surtout les aimer. On est loin des fermes de mille vaches sans âme. Ici chaque animal a un nom ou plutôt un prénom, un caractère et une histoire. Il faut parfois gravir la montagne pour rechercher la récalcitrante ou la sauvageonne qui tarde à revenir à la traite. Il faut détecter les blessures et les boiteries avant qu’elles ne s’aggravent, aider à naître. Veiller à tout, et ça, les femmes savent le faire avec bienveillance comme si c’étaient leurs enfants, qu’il faut élever, dorloter et parfois gronder.

Au bout de la recette, le lait devient fromage comme par magie. S’en suit un long processus manuel et tactile qui est l’affinage afin que les saveurs s’expriment, plus ou moins long selon les goûts de chacun.

C’est tout ça mis bout à bout tous les jours de l’année qui donne le fromage, le vrai fromage de nos terroirs.

Ensuite il nous appartient, et à nous de le consommer comme bon nous semble, de varier les recettes et les plaisirs ou simplement de le croquer sur un bon pain avec du vin et des amis. On se doit plus que jamais en ces moments compliqués, de respecter et de valoriser ce produit magnifique et ancestral afin que nos paysans et pour le coup ces sept belles fromagères continuent l’histoire.

Merci pour votre bienveillance et votre accueil.

© Michel LAURENT Novembre 2020

Profession Débardeur

Le débardage dans les Vosges c’est la variante de marin pêcheur en Bretagne. Un métier engagé, dangereux et très technique. Les conditions météo difficiles en montagne font partie intégrante du métier, tout comme la haute mer.

André Ferreux me raconte son parcours plein d’humilité. Il arrête le tracteur, sort une boîte à rouler en ferraille limée d’avoir tant roulé et se bricole un mégot qu’il allume tranquillement. Ses mots sont simples et plein de bon sens. Des intonations de patois ne laissent pas de doute, on est bien dans les Vosges.

 » Avec les frangins on a repris derrière le père, mais un des nôtres s’est tué en forêt en 80. C’était dur, mais on a rien lâché et je suis toujours là, mais le métier a bien changé. Le matériel est plus pointu et performant mais un tracteur comme celui ci coûte 400.000€, y faut pas s’endormir… La gestion de la forêt aussi a changé, les bucherons ne ramassent plus ni ne brûlent les branches. Les coupes sont des champs de bataille ou il faut parfois chercher les grumes. Et puis le scolyte s’en est mêlé. C’est pas simple mais on y arrivera « 

Seuls les hommes calmes peuvent réussir dans le débardage. C’est rude, dangereux et pénible, pas de place pour les énervés. Les accidents sont fréquents et la casse de matériel est à bannir. Alors piano, piano !

Tout comme le cabillaud n’arrive pas tout seul à l’étal du poissonnier, le bois n’arrive pas non plus tout seul au bord de la route. Parfois la coupe est loin, inaccessible et il faut câbler, triller, treuiller encore et encore pour remonter les billes de bois sur la piste. Les grumes sont rassemblées en fagots de plusieurs tonnes et descendues aux quais de chargement en trainées. Un grumier passera les charger afin de livrer les scieries, encore un métier hors norme que je vous ferrai connaitre.

Il faut aimer le mot travailler pour faire ce job. Mais aimer aussi la forêt et la nature parce que malgré tout il faut la respecter. La nuit tombe vite en automne et si je suis obligé de plier mon appareil photo, André compte bien refaire une trainée avant ce soir.

Salut, à bientôt…

A qui sont ces yeux ?

Retour à La Bresse,
à La Maison de La Bresse
du 10 au 28 Juillet

Retour à la Bresse après une très très courte apparition en Octobre 2020. Samedi 9 était prévu un vernissage comme il se doit, mais cette fois c’est moi qui me retrouve « cas contact ». (le terme à la mode »). J’ai préféré annulé la soirée. Quel dommage, il était question de se rassembler autour de l’exposition en mode « Couarôge » et d’échanger sur l’idée du « iep ». Les initiatives entre potes !

Cela donnera l’occasion d’un autre article sur ce blog.

Les Heures d’ouverture et les infos pratiques…

Petit passage au marché des producteurs de Thiéfosse.

Exposition au marché couvert
de Remiremont

Les visites et les rendez-vous avec des classes de primaire des écoles de Remiremont s’enchainent toutes les semaines de Mars. C’est l’occasion de rencontres et d’échanges avec des enfants qui seront les adultes de demain.

Elle fut lancée à La Bresse mais pour cause de Covid… L’exposition est enfin visible aux Halles du Volontaire à Remiremont tout le mois de Fevrier et de Mars

Intervention des élèves de CM2 de l’école de la Maix suite à la visite de l’expo. L’avenir c’est eux …
Vu les contraintes sanitaires, il est tout de même possible d’organiser des visites classes par classes pendant les heures de fermetures des Halles.

Le contexte commerciale des Halles donne plus de vie à l’exposition.

Né en plein 1er confinement d’un échange entre deux bons amis, Anne Claire Goulon m’apporte sur un plateau l’idée d’une exposition photo autour de la covid 19. Des masques personnalisés et portés par des acteurs de la pandémie.

Durant tout l’été une version réseau sociaux fut proposée et maintenant une exposition « tactile » est sur les rails. Sauf que le deuxième confinement est sorti de la forêt. Donc, à suivre mais c’est prêt…

L’ Excellence dans les Vosges

Aux Editions du Signe, un ouvrage de Claude VAUTRIN

© Photos Michel LAURENT

Ce livre, c’est avant tous des rencontres avec des Femmes et des Hommes passionnés et qualifiés, et donc, j’ai bien sur beaucoup aimé réaliser ces reportages. Le monde de l’entreprise est devenu depuis longtemps mon activité principale.
Les Vosges d’Est en Ouest, du Nord au Sud ont un tissu industriel très varié, les savoirs faire y sont nombreux et surprenants. Les Editions du Signes ont parfaitement su mettre en page toute cette diversité. J’ai marché dans les pas de Claude Vautrin et surtout dans ses mots afin de coller au plus prêt à la genèse de cet ouvrage hors norme. 3, 600 kg, 500 pages 1000 photos et 9 mois de travail… Un beau bébé.

C’est aussi des kilomètres sur les routes des Vosges que je croyais pourtant connaitre. Le Travaille quelque qu’il soit est un formidable vecteur épanouissement pour les Femmes et les Hommes, en être privé est souvent source d’ennui !

De ces 80 reportages je n’ai que des bons souvenirs. Les rendez vous étaient parfois compliqués à établir du fait des emplois du temps de chacun mais une fois dans la place, j’avais carte blanche pour regarder et photographier. J’ai fait le choix d’un équipement léger afin d’être mobil et de ne pas gêner, deux boîtiers 2 optiques et juste un petit coup de flash pour redonner un éclat dans les yeux des acteurs. Lumière naturelle et basse vitesse, comme d’habitude. J’étais en mode reportage.

Entreprise Fives Cryo à Golbey

25 images / secondes

La vidéo est la fille terrible de la photographie.

On y vient naturellement.

A chacun sa technique et ses outils, la technologie ne manque pas de solutions.

 J'ai opté pour le multicaméras.  GH5 et  Steadicam  / Sony X70 pour les plans sur pied / Gopro hero 7 pour les plans de mouvements ou exposés. Parfois les trois réunis pour un même projet.
La caméra idéale n'existe pas mais il existe plein de caméra différentes, pourquoi s'en priver !
Micro cravate, canon ou enregistreur H4n
Montage sur Première Pro.
"Ma technique, pour peu que j'en ai une". Des images simples, pas d'artifice ni d'effet spéciaux, pas de limite de durée ni de formats imposés par les réseaux sociaux ou des communicants surmenés...
Raconter une entreprise de plusieurs générations en moins d'une minute ce n'est pas pour moi. Les gens pressés, passez votre chemin.
Si un plan doit faire 30 secondes, alors il ferra 30 secondes et si la vidéo fait 8 mn au final, peu importe !
Etant surtout photographe et ayant débuté le tournage cinéma avec le 16 mm dans les années 80 (le mot vidéo n'existait pas), évidement il reste des traces.

La Retorderie. Un Gîte de Charme dans les Ht Vosges.

Teaser Escaliers Morel. En attendant la version complète !

Graniterie Petitjean La Bresse.

Tissus Gisèle Episode 3

l’ Aventure Tissus Gisèle avec Muriel Mangeol alias Mlle Serge.

La Fontaine à Epinal. Une réalisation Graniterie Petitjean.

Tissus Gisèle Episode 2

Tissus Gisèle Episode 1

Une vidéo caresse. La Haut & Spa

Sur les Hauteurs de Ventron, deux amies passent un week end cool

Les matins de Sandrine. La tournée de pain d’une Boulangère à la « Positive attitude »

L’équipe « Du Pain au Lard  » La Bresse. Une équipe passionnée.

Un transport exceptionnel sur les routes de Lorraine.

Making Off

L’ Aventure « Tissus Gisèle »

Passionnés tout les deux des entreprises vosgiennes et de l’énergie qui en découle nous nous sommes retrouvés dans l’aventure des Tissus Gisèle.
Nous c’est qui ?
Muriel Mangeol alias  » Mlle Serge » l’ Humoriste vosgienne qui monte et moi-même. Nous nous connaissons depuis des années et la petite équipe fonctionne plutôt bien, elle devant l’objectif et le micro et moi derrière l’appareil photo ou la caméra.


L’entreprise Tissus Gisèle installée à La Bresse nous a demandé d’inventer une web série sous forme d’épisodes thématiques sur leur travail et
plus largement sur le textile Vosgien.
Muriel en écrit les scénarios, je tourne les images et nous montons ensemble les films.
Des images simples sans artifice, des messages et des situations drôles et décalées mais pas trop avec la volonté de raconter, distraire et d’expliquer. Nos contact à l’entreprise, Nadège et Xavier nous guide et nous assistent en participant au tournage.


Une série de visuels au début de l’été on servi à lancer le projet et les tournages ont débuté cet automne. A ce jour 3 vidéos sont en ligne.
Pas de format établi à l’avance, on s’appuie sur les scénarios de Mlle Serge, on tourne en se laissant une part d’improvisation et au monte ce qui nous semble pertinent.
Moi qui ai horreur des « plus de 3 mn c’est nul » ça me convient très bien.
A chaque fois l’idée et de découvrir également les Vosges en marge du projet, comme le site de Bol d’Air et ses cabanes, ou le lac de Longemer, l’énergie hydraulique, ou tout simplement la montagne.
Si vous aimez, partagez.
A bientôt.
M&M

Episode 1  Présentation de l’entreprise.

Episode 2 Une entreprise textile au Thillot
Episode 3 L’ennoblissement à Gérardmer