En fait, les parents viennent pour distraire les enfants, en me disant: « Oui, bon c’est pour les enfants et pis de toutes façons je ne me suis pas habillé pour faire des photos … » et en 5 mn, c’est les enfants qui regardent la parents s’amuser, c’est comme ça que je voyais la « chose »
Au final, des enfant joyeux, des mamans jolies et ravies en ce jour de fête des mères et un papa qui en redemande.
Mission accomplie, à bientôt !
Mention spéciale aujourd’hui pour la fête des mamans !Ha, assez rare pour être souligné, un homme sur mes photos !C’est pas que pour les gamins…
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Explor Games, version bois des Lutins
Sur fond d’Explor Games, des sourires d’enfants sous un soleil de printemps.
L’idée est de découvrir la nature, la forêt, la rivière et le patrimoine en utilisant des outils connectés. La recette fonctionne pour les petits comme pour les grands.
Et tout ça bien sur, au Bois des lutins. A découvrir…
Le bois des lutins à La BresseQRcode et tablettes connectées, des outils / jouets que les enfants connaissent et utilisent naturellementUne version plus « ados »
Toujours dans ma démarche de communiquer sur la filière bois Vosges, me voilà cette fois à domicile avec le projet de réalisation des visuels de la plaquette de la scierie Germain Mougenot.
« Du Bois et Hommes »
L’équipe est bien rodée et chacun connaît sa mission. C’est bien sûr Oliver Cordel (KARMA communication) et l’ami de la famille, parce que c’est bien d’une histoire de famille qu’il s’agit, qui s’occupe du graphisme et de la mise en page ainsi que de la connexion avec l’imprimeur. Olivier Thierry et Cindy Auer pilotent le projet en interne.
Cette entreprise me parle, évidement, c’est lâ que travaillait mon père jusqu’à sa retraite. Il était conducteur de « multiple », (une grosse scie à battant à multiple lames). Gamin je passais lui rendre visite les mercredis, à l’époque cela se faisait… La scierie fait partie du paysage à Saulxures, elle est au pied de la forêt du Gehan. Et puis ce sont les transports Claudel qui ravitaillent le parc à grumes dont Anthony en est maintenant le dirigeant. Un siècle de transport de bois…
La boucle est bouclée avec l’installation de l’usine de pellets. Une économie circulaire sur 10 ha.
Au final une belle plaquette, ou plutôt un catalogue qui sera présentée prochainement au Carrefour du Bois de Nantes.
Derrière cette phrase un peu « bateau » il y a une activité évidement lucrative mais surtout une vraie démarche de rencontre. Proposer à des personnes, des familles, des amis un lieux convivial et chaleureux où ils pourront se sentir immédiatement « comme chez eux » Tout simplement !
La communication visuelle est tournée dans ce sens également, l’humain au centre de tout. Photographier des histoires et les partager, parce que le bonheur est contagieux. Il y a beaucoup de femmes, d’ hommes et d’ enfants dans mes photos, ce n’est pas nouveau.
Rien n’est formaté au gîte de la Retorderie, la nature est en arrière-plan, la cuisine est bien équipée et les espaces spacieux.
Le temps qui passe et les rencontres ont créé des liens et des amitiés d’un peu partout. C’est la mission !
Le gîte côté rue
100 commentaires ?Les belles copines et leurs hommes !Des amis bretons, devenus des amis, bretons !Soirée Flammekueche avec des amis Allemands et des enfants joyeux On est pas bien là ?Ce fut une semaine musicale…La raclette incontournable !Les belles Anglaises venues de BelgiqueUne vraie cheminée pour de vraies soirées !La cuisine à faire et à vivre est souvent au centre des réunions de familles ou d’amis Les gourmandes bretonnes !Deux anonymes, photo souvenir.La voisine !Ha ben oui, l’hiver !Le partage …
Rare sont les métiers aussi intemporels, maréchal ferrant est de ceux là. La technique et le matériel sont les même depuis des lustres.
Personnage charismatique de la planète « cheval » Pascal est un peu l’homme qui parlait à l’oreille des chevaux, mais dans les Vosges.Photographier le métier de maréchal ferrant est un pur bonheur. Les lumières sont toujours magique et les ambiances de vieilles écuries très cinématographique.
J’ai la chance d’être l’ami d’un orfèvre en la matière. Mi forgeron mi maréchal, il faut connaitre et dompter le métal et l’animal, c’est la vie de Pascal Barthélémy, mais pas que…
Il manque l’odeur de corne brulée si particulière.De souvenir, cet Ardenais était énorme.Jument Boulonnaise. Un animal magnifique Le ferrage est un geste ancestral. Oui ce sont bien les couilles d’un étalon ..Ambiance du coté de St Dié.Deux jolis culs de Boulonnaises
C’est à la fois simple et très puissant, cool et très sérieux, c’est du circuit court entre les gens et les copains. Entre les « moineaux et les rainettes « , une fois que tu es dans le circuit, que tu as passé la visite médicale de la bienveillance et de l’humilité, tu peux offrir et recevoir.
Eté 2022.
Je sais pas ce que vous en pensez mais j’ai l’impression d’être dans une période de transition. Un changement d’époque, où tout s’accélère. Le climat, la mondialisation, les guerres, les pandémies, nos vies, les journées.
On descend un col dans une voiture décapotable de retour d’une chouette rando en montagne, des souvenirs plein la tête. La journée fut belle et insouciante, on a nagé dans un lac d’eau limpide et déjeuné copieusement sur l’herbe, à l’ombre d’un arbre centenaire. Le soleil couchant est magnifique, on est heureux, amoureux, les femmes sont belles et on chante, on rit, on s’embrasse et se touche. Les enfants dorment à l’arrière, il y a une chanson cool à la radio que l’on fredonne. La vie est belle. Et d’un coup dans un virage, … Les freins lâchent et ne répondent plus. Tu appuies comme un forcené sur le frein mais rien. La vitesse d’un coup devient ingérable…
On a l’impression qu’on est en train de vivre un scénario de film catastrophe sauf que là, c’est la triste réalité. On vit une époque anxiogène que les médias relayent allégrement.
« iep », c’est les Initiatives entre potes ou le gagnant / gagnant. Le réseau…
« iep » c’est trouver des idées pour continuer d’exister, c’est passer par la fenêtre quand par la porte, ça ne passe plus.
Une histoire de Tee-shirt
Au départ, des jeux de mots. Et puis, les amis, les potes, le coté « iep ». Et pourquoi pas des tee-shirts sur lardevivre, lardéco, les seins vosgiens et les brimbelles. Chacun y va des ses compétences et on affiche sur sa poitrine son appartenance, ses goûts et ses couleurs. Aurélie et Illico Perso à La Bresse impriment et diffusent. Le ton est donné.
Alors, vous allez me dire ? C’est où ? C’est comment? On peut acheter ? C’est combien ?
C’est à La Bresse,boutique Illico Perso, juste en face de l’église. Vous demandez « Aurélie » mot de passe: « iep » Un téléphone. 09 80 66 44 22 contact@illico-perso.fr
Filière bois dans les Vosges, des femmes et des hommes !
« Le transporteur de grumes », c est celui qui récolte les arbres dans la forêt, sur le bord des chemins. C’est un acteur essentiel de la filière bois et il se place juste après le débardeur que l’on appelle également, débusqueur. A l’époque les deux activités étaient souvent rassemblées sous la même entreprise. En se spécialisant elles se sont séparées.
Les grumes sont ensuite transportées à la scierie. L’arbre devient bois et produit.
Régis Claudel dans les années 90, fils de Roger, petit fils de Léon et père de Anthony. 4 générations de transporteurs de bois.
C’est un métier de transport à part entière et une activité hors normes, tout est surdimensionné, et les conditions de travail en milieu hostile y sont même dangereuses. Il faut allier la prestation de grutier à celle de chauffeur poids lourd, le tout en version transport exceptionnel. Il est également bon de connaître la forêt, ses pièges et ses racoins pour ne pas s’y perdre.
Le matériel est beaucoup plus sollicité et mis à rude épreuve que pour du transport routier classique . Les transports de grumes, les « grumiers » sont souvent des histoires familiales. On reconnait facilement leurs camions, il y a les « Claudel », les « Rochatte »… pour ne citer qu’eux.
Des hommes aux caractères forts et exigeants à l’image de leurs métiers.
Transport Rochatte à l’entreprise EGGER à Rambervillers
Anthony et Régis, transmission.
Les chiffres sont impressionnants.
Un ensemble routier forestier en ordre de marche, c’est 57 tonnes, 25 m dont 18 m de bois, 22 pneus sur 12 roues.
Les moteurs peuvent développer plus de 700 cv…
Les cabines actuelles n’ont plus rien à voir avec celles des vieux camions. « Rappelez-vous » des « Berlier » Les vitesses sont automatiques, la direction évidement assistée mais les ensembles routiers sont tellement impressionnants que la vigilance doit être maximum.
Un vieux Berlier GLR
Retour par les « hauts » Route des Américains sous le RothenbackDes grumes de douglas sur le versant Alsacien. Les grues hydrauliques ont révolutionné le chargement des camions. A l’époque les bois étaient chargés au câble Les Vosges, département forestier.12 roues, 22 pneus, 770 cvSur l’ épisode « scolyte » les camions sont transvasés dans des containers direction l’ Asie ou l’ Amérique du Nord. Les bois doivent mesurer 11, 80 m. Sujet à polémique.Livraison à la scierie.Les bois sont alors classés et rangés puis sciés.La scierie Germain Mougenot à Saulxures.
Nous autres, photographes, on est tous sous influence, et puis on fait son chemin. Je pense qu’il faut s’inspirer, regarder et sentir pour se dire: C’est ça que j’aime… ou pas ! Mais ne jamais copier
A mes débuts c’est CAPA, Robert Friedman qui m’inspirait, ses photos de guerres étaient tellement inspirantes, au plus prêt de l’action. Il m’en est resté le choix des optiques courtes, le 28 mm. Puis Henry Cartier Bresson pour le coté « humaniste » de ces clichés. Vient alors Jeanloup Sieff le noir et blanc et ses fesses sublimes de femmes mais pas que. Piter Lindberg évidement et la sobriété de ses portraits. Un zest de Helmutt Newton… Et bien sur les femmes photographes qui peuvent tout se permettre, elles … Annie leibovitz, Dorothea Lange …
Préparation de l’exposition en hommage à, Julius Karl Manfred Natterer qui sera présentée au prochain Forum Bois Construction (FBC) Épinal et Nancy – 6 au 8 avril 2022
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Finalisation des chevalets. Circuit ultra court. Bois scolytés, sciés à la scierie local, les Ets Germain Mougenot à Saulxures. Et, retour au source pour essais de présentation de l’exposition à venir, dans une parcelle qui vient d’être récoltée. Tout cela est tout à fait symbolique mais il nous montre qu’il n’est pas nécessaire à un arbre de faire le tour de la terre pour fabriquer des chevalets… J’ai le souvenir d’avoir photographié un conducteur routier qui chargeait son millième container, direction Les Usa. Au retour, le bateau revenait chargé de bois « made in Canada ».
C’est l’économie circulaire, autour de la terre ! Génial !
Premières sorties d’imprimante à La Bresse avec Aurélie Mougel, co-gérante de l’entreprise Illico Perso, elle se chargera des tirages et collage sur les supports Dibon. Nous travaillons ensemble depuis longtemps et l’entreprise s’est spécialisée entre autres sur les tirages d’expo.
Le choix a été fait de conserver un coté « vintage » au tirage et de traiter les numérisations des diapos en ce sens. Les premiers essais à demi-format sont concluants. Une affaire à suivre.
L’ exposition est à l’initiative de Yasmina Sandoz, porteuse du projet et en collaboration avec Johannes Natterer propriétaire du fond photo et des maquettes réalisées par son pére J. Natterer.
La suite des préparations de l’exposition passera par Rambervillers et l’entreprise EGGER qui fournira les supports / plaques et Germain Mougenot à Saulxures pour les tasseaux des chevalets. Merci également à l’Enstib à Epinal.
EGGER, RambervillersGermain Mougenot à Saulxures
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Immersion et reportage à Lausanne dans le monde « Natterer »,
le lac Léman et les Alpes en arrière plan.
Retour avec plaisir au bord du Léman, cette petite mer intérieur donne le ton et le climat à cette région si particulière.Yasmina Sandoz, à l’origine et complice du projet a comme moi, les yeux qui brillent.
Johannes Natterer nous fait découvrir avec passion l’immense patrimoine de connaissance et de création de son père, Julius Natterer.Projecteur « Kodak Carousel » pour ceux qui s’en souviennent !Des milliers de diapositives, classées et archivées. Du bois bien sur, des structures bois. Des diapos mais pas que. Des maquettes, des documents, des livres en plusieurs langues et des revues.Johannes Natterer, Yasmina Sandoz. Mars 2022.L’Ekta pour les intimes. L’outil de communication visuelle de l’époque. Julius Natterer le maitre des passerelles en bois, mais pas que !Passage par la célèbre institution, l’EPFL à Lausanne.Amphithéâtre extérieur, au loin le Lac et plus loin encore, les Alpes.
Julius Karl Manfred Natterer, né le 5 décembre 1938 à Neukirchen-Haggn et mort le 25 octobre 2021, est un ingénieur allemand, professeur de construction en bois à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il est aujourd’hui considéré comme l’une des personnalités les plus importantes dans le domaine de la construction en bois.
Véritable humaniste, fils de forestier défenseur invétéré des forêts, il n’avait de cesse de répéter que « seule l’utilisation accrue du bois dans les constructions serait en mesure de sauver les forêts du monde ». Il faut comprendre que si l’homme a besoin de bois, alors il saura prendre soin des forêts, sans oublier que c’est pendant la croissance des arbres que l’oxygène est expulsé pour stocker le CO2, photosynthèse qui permet la vie, notre vie, sur la planète Terre ! Génial, visionnaire, hors-norme, éclairé… Il aura passé sa vie à innover, à chercher des solutions, pour inventer chaque projet différent du précédent, à les transmettre pour le bien de tous, déjà dans le souci, au début des années 80, de sauver notre planète. Spécialiste de grandes structures comme le toit parapluie de l’exposition de Hanovre (2000), ou le Zénith de Limoges (2007), concepteur de structures géodésiques comme celle du Polydôme de l’EPFL (1991), l’inventeur du « Brettstapel », des bois cloués, sans colle, comme la Tour de Sauvabelin de Lausanne (2003), Julius rappelait toujours qu’il faut économiser la matière et l’énergie : « Urgence climatique, neutralité carbone », alertait-il déjà au siècle dernier, bien avant le Sommet de la Terre de Rio, en 1992. La Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, les USA, le Canada, Taiwan ou encore le Japon, à travers ses padawans, lui ont rendu des hommages dignes du grand Professeur qu’il était. En France, ce sera à l’occasion du Forum International Bois Construction des 6, 7 et 8 avril 2022 à Epinal/ Nancy, que l’âme du Professeur Julius Natterer sera honorée à travers de très nombreux sujets, tous très actuels. Nous poursuivrons dans sa lignée avec le respect de l’héritage du Maître.
J’ai appris ce matin que Claude Weisrock venait de décéder. Le Vieux compagnon charpentier est mort. Je l’avais rencontré l’année dernière pour le projet du Peuple du Bois, il m’avait reçu dans son bureau sous les combles. On avait discuté bois et charpente, forêt et hommes du métier à l’ombre de la statue de St Joseph. Tout le monde connait dans le monde du bois l’histoire Weisrock et de ses charpentes en lamellés collées. Passionné du bois, de l’image et des gens humbles il m’a laissé un bien trop court souvenir.
Je trouve toujours prétentieux les portraits devant des murs de livres, mais là, sa bibliothèque était chargé de dossiers…
« Je n’ai pas le temps de lire » m’avait t’il dit , Claude vous avez l’éternité pour ça maintenant… »
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Expliquez moi ?
C’est quoi le problème avec la nature ?
Ce matin en 15 mn j’ai réalisé quelques photos sur 2 endroits et sur quelques m². La première parcelle n’a pas été tondu, elle est sauvage et d’ici quelques semaines un cheval viendra y passer l’ été tranquillement. Pour l’heure une chevrette passe tôt le matin.
Le deuxième est systématiquement tondu tout les 5/7 jours. Les photos ont été faites à la même échelle… Le résultat est sans appel, la parcelle tondue est morte de toutes vies, aucun animal, 2/3 plantes et aucune humidité.
La parcelle sauvage et gorgée de fleurs, de plantes et d’insectes, d’abeilles, de sauterelles que les oiseaux récoltent pour nourrir les couvées. La rosée du matin a trempé mes chaussures.
Je ne fais pas le procès des tondeuses, je constate juste … Mais si cela n’est pas nécessaire arrêtez de tondre, allongez vous dans l’herbe et écoutez les oiseaux !
Pelouse rabougrie.Prairie natuelle.2 / 3 sortes de plantes…
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En fouillant dans ma mémoire j’ai retrouvé ce texte, pur fruit de l’imagination de Jean Giono et pourtant tellement vrai… A relire ou écouter. Sans doute pour moi un sujet d’inspiration car c’est bien de dire qu’il faut planter des arbres mais c’est mieux encore de le faire.
J’ai toujours planter des arbres et aimé le faire. Toutes les essences sont belles, mais certaines le sont plus que d’autres.
Ma préférence va vers le mélèze.
J’ai planté ce mélèze il y a 30 ans pour la naissance de ma fille.
Des mots simples, une pointe d’humour, et un discours cash sur la situation de la planète et surtout de la foret. Si t’as pas compris c’est que tu dormais…
Les forêts sont indispensables à la vie sur terre ! Avec la biomasse marine, elles sont les seules sources d’oxygène, surtout pendant leur phase de croissance. Dans le cycle du carbone, la forêt capte du CO2 et produit de la matière lignocellulosique et de l’oxygène.
Plus d’un tiers des terres émergées de la planète sont couvertes de forêts. Elles sont une partie vitale de notre écosystème global. Les forêts protègent l’environnement naturel. Tous les ans, elles absorbent de cinq à six milliards de tonnes de dioxyde de carbone, soit environ 15% du CO2 global émis par la combustion de carburants fossiles et autres filières carbonées.
Les forêts protègent aussi les reliefs montagneux de l’érosion et les terres intérieures des inondations. Elles sont l’habitat de 80% des espèces animales et végétales de la planète, avec la plus forte concentration dans les forêts tropicales primaires, comme celles des bassins de l’Amazonie en Amérique du Sud ou du bassin du Congo en Afrique.
Aujourd’hui plus que jamais, avec l’accroissement démographique d’une part, et l’augmentation des gaz à effet de serre d’autre part, les forêts du monde sont une clé essentielle et prioritaire pour développer la société à zéro carbone, c’est-à-dire sans production endogène de CO2, à l’horizon 2050. Cet enjeu crucial, qui arrive très tardivement, permettra de limiter le réchauffement climatique à 2° C, d’ici 2100.
Pour cet objectif de société décarbonée, le bois est un matériau providentiel qui permet de répondre à de nombreux besoins de notre espèce. Encore faut-il en prendre conscience et protéger les forêts, tout en préservant l’ensemble des rôles qui lui sont attribués. La gestion des forêts va de pair avec leur entretien qui permet à la fois la production de matière première et la régénération forestière.
Avec une production de 40 milliards de tonnes de CO2 par an sur la planète, soit cinq tonnes par habitant en moyenne, la forêt est la solution pour fixer ce CO2, mais elle en est aussi la victime. Les records de chaleur battus par presque toutes les années de la décennie 2010-2020, déclenchent de plus en plus de catastrophes écologiques.
En Europe, ce sont les scolytes qui envahissent les forêts les plus fragiles, particulièrement les forêts qui ont été plantées en monoculture d’épicéa à trop basse altitude. Les sécheresse et canicules à répétition affaiblissent les arbres qui n’arrivent plus à repousser les attaques des insectes xylophages. La canicule de Vancouver en 2020, avec des températures à 50°C, est l’exemple le plus récent de l’inadaptation des forêts de résineux de l’hémisphère Nord pour faire face au réchauffement.
Dans les zones tropicales, ce sont les incendies naturels déclenchés par la foudre, pendant les orages en fin de période sèche, qui génèrent des déboisements de millions d’hectares, tout en relâchant des millions de tonnes de CO2 emprisonnées dans les arbres brulés.
Aujourd’hui, avec la démographie galopante, les peuples ont tendance à se rassembler en zone urbaine et les notions de densification et de construction bois, incluant des matériaux biosourcés, permettent de répondre aux enjeux essentiels de durabilité, d’urgence climatique et de neutralité carbone dans les villes. La plantation d’arbres en ville permet de la rendre plus végétale, plus écologique et génère des ilots de fraicheur, grâce notamment à l’évapotranspiration des arbres, qui produisent aussi de l’eau puisée dans le sol par les racines.
Un vrai développement durable réside dans la doctrine « plus d’ingénierie, moins de matière ». Optimiser le besoin de matière, la sourcer le plus localement possible, dans une optique d’économie et d’écologie, prend son origine dans la prise de conscience forte de la finitude des ressources sur la planète Terre.
Privilégier les systèmes constructifs en bois, plutôt en bois locaux, plutôt sans colle, plutôt calculés juste, c’est-à-dire optimisés en fonction des cahiers des charges des bâtiments, permet d’économiser la matière pour ne pas la gaspiller, même s’il s’agit d’un matériau biosourcé et renouvelable.
« Seule l’utilisation du bois dans la construction peut sauver les forêts du monde » disait feu le professeur Julius Natterer.
On se doit d’insister sur la frugalité heureuse et créative, à partir de ce que la nature peut nous donner. La valeur ajoutée apportée tout au long de la chaîne de valeur de la filière bois, de l’amont à l’aval, permet de garantir des emplois et génèrent des contributions sociales couplées à ces emplois. Ce retour socio-économique finance la vie ensemble, tout en garantissant l’éducation et la santé au plus grand nombre de nos citoyens.
Pour réussir ce challenge, il faut des femmes et des hommes passionnés. Celles et ceux qui travaillent pour entretenir nos forêts, pour répondre à nos besoins, pour faire en sorte qu’un futur soit possible. Merci à Pascal, Catherine et Michel de nous donner le loisir de les découvrir et de partager leurs quotidiens. Ils donnent aussi la parole à celles et ceux pour qui la forêt est avant tout un territoire de vie, de loisir, de ressourcement et d’émerveillement.
Il n’y a pas de dogmatismes dans cet ouvrage, il n’y a que de la passion partagée.
Jean-Luc SANDOZ Ph.D Président du Groupe CBS-Lifteam
Claire Mougel est Haute Vosgienne, skieuse de fond et surtout coureuse de montagne et des bois, traileuse est le bon terme, elle est aussi institutrice et maman. Courir au milieu des sapins c’est idéal pour l’entrainement, sans aucun doute quand on connait son palmarès.
Je n’ai pas et je n’aurai jamais sa foulée, mais j’aime aussi traverser les forêts, toucher l’écorce des sapins et regarder le ciel entre les branches. Les arbres peuvent vivre des centaines d’années en compagnie d’autres arbres sans jamais se détester, juste se frôler quand il y a du vent. Nous autres les humains on en est bien incapables, moi le premier, je l’avoue. Sous les sapins il y a Claire qui court mais pas que… C’est tout un peuple qui vit sa vie sous les branches et dans les branches, sur le sol et sous la terre.
Il faut toucher l’écorce à moins que ce soit l’écorce qui nous touche.Un beau souvenir de photographe. Elle aime à dire » J’aime entendre et sentir mon cœur battre »
Sous le col de Morbieux. Forêt du Géhan. SaulxuresLes couleurs du printemps. Nuances de vertLes Vosges forestièresLe Peuple du bois « Editions du Signe »Une chasseuse cueilleuse, rencontre rare au fond des bois et de mon imagination …
Le 11e Forum Bois Construction, du 6 au 8 avril 2022 à Epinal et Nancy, a innové avec de multiples expositions et dédicaces de livres relatifs à son sujet. Michel Laurent a été le photographe et maître d’oeuvre de l’exposition Natterer, Mais il est aussi le grand illustrateur du nouveau livre des éditions du Signe, à la mémoire de Julius Natterer, notamment, préfacé par son disciple Jean-Luc Sandoz. Avec ses quatre expositions, le forum n’aurait pas suffi à faire la part belle aux images et illustrations de ce livre (illustration : Olivier Claudon), qui attendent un cadre adéquat pour lequel le livre serait le catalogue. Notamment à Paris.
Sans doute qu’il faut regarder ce livre comme le catalogue d’une expo qui n’aura pas lieu, parce que le peuple parisien n’est pas prêt à reconnaître le peuple français du bois. Le chêne est un film documentaire réalisé au sujet des animaux qui y vivent, de longues années de travail hightech et une louche de plus pour le culte urbain des arbres. Par contre, les humains qui vivent du bois sont méconnus et sujets à la vindicte. Le charançon est plus sympathique.
Dans cette exposition virtuelle, deux enfants, Sacha et Lisa, suivis de près par l’auteure Catherine Claude, font une sorte de parcours initiatique un peu comme chez les arborigènes. Ils découvrent un monde, tout comme le lecteur, monde d’images mais aussi de pensées et d’action. Et de passion. Alors, on a beau avoir cette première impression d’un ouvrage de plus consacré à la beauté des arbres, en fait, la démarche est tout à fait nouvelle et originale. Car ce n’est pas un regard corporatiste, plutôt la synthèse de l’émerveillement professionnel de son grand acteur Pascal Triboulot. Ce n’est pas un manuel ou une doctrine mais un parcours de rencontres humaines qui sont creusées dans toute leur spécificité. L’intérêt particulier du livre est qu’en adoptant cette position de parcours initiatique de jeunes, les rencontres sont fortes. Ainsi, Fabienne Tisserand, rédactrice en chef de La forêt privée, a le loisir de révéler sa pensée sur la forêt, à l’image de l’un de ses livres, et ce regard est clairement le sien.
On retrouve au fil des pages des personnes plus ou moins connues de la filière, Denis Dagneaux de l’ONF, Alain Jacquet, Pascal Triboulot bien sûr, Paul Siat, Aude Barlier, Chaude Weisrock, Claude Valentin, Antoine Pagnoux, Bertrand Burger, Meriem Forunier, François Cuny, et la post-face est de Dominique Gauzin-Müller. C’est sûr qu’on n’est pas dans les Landes. C’est un arrêt sur image à un temps T d’une filière, non considérée sous l’angle de la langue de bois institutionnelle ou de la comm’.
Olivier Pichot a régalé les congressistes du 11e Forum Bois Construction, Pascal Triboulot, Claude Valentin, Antoine Pagnoux, Meriem Forunier et Dominique Gauzin-Müller, mais aussi Marie-Christine Trouy, In’Bô, Jean-Luc Sandoz… Normal que l’ouvrage était en dédicace sur le Forum.
L’ouvrage est le meilleur complément aux assises régionales de la forêt et du bois de Remiremont en 2021. Et c’est le support parfait pour développer l’attractivité des Vosges. C’est amusant de voir illustrée les coupes rases, les conteneurs remplis de grumes en forêt, à côté des images naturelles. C’est le sens du livre, ne pas tomber dans le travers des images d’Epinal, révéler en quoi le peuple de la forêt est aussi fascinant que la forêt elle-même.
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La nature et la Filière bois dans les Vosges, des Femmes et des Hommes. Et si le mot clé était « BIODIVERSITE »
Je ne suis qu’un piètre observateur mais de nouveau les temps sont troublés, à peine sorti de la covid 19, on plonge dans une guerre, une de plus mais cette fois en Europe et les morts nous ressemble, ils ont la même couleur de peau ! Ils ont le type Caucasien. Et à suivre bien sûr les flots de peuples déplacés, les femmes et les enfants en pleur et perdus. Les hommes au combat. Les morts dans les rues, des morts pour rien. C’est insoutenable et désespèrent. Pour qui pour quoi… On sait bien pourquoi…
Et la grande oubliée dans l’histoire, c’est toujours la même, inexistante ou presque dans les programmes des candidats aux élections prochaines, la nature et l’écologie évidement. C’est la seule et unique guerre qu’il faut mener, la guerre contre le réchauffement climatique et contre la destruction de la biodiversité. Si toute les énergies et l’ argent dépensé dans les guerres et autres luttes de pouvoir étaient injectés dans la sauvegarde de la nature, la terre serait un paradis. L’humain est coupable sur toute la ligne, on est tous coupables, vous moi. Mais il faut garder espoir et travailler, regarder, penser, et voter uniquement dans cette direction. Sinon c’est perdu…
Un cœur de forêt scolytée. Un « élevage » d’épicéa en monoculture ou rien d’autre ne poussait. Ce système de plantation mise en place dans les années 60 / 70 a dessiné nos forêts. Les plantations en rangs d’oignons tel des champs de maïs on dessinées nos paysages, acidifiant les sols et les rivières par manque de biodiversité. Le résultats était prévisible, les forêt ou les essences d’arbres sont multiples le scolyte a moins fait de dégâts. C’est un mal pour un bien, à condition de ne pas refaire les mêmes erreurs. Et ça c’est moins sur. Les décisions sont souvent prises par des politiques et des technocrates qui n’ont pas une vision « nature » de la forêt mais plutôt une vision « produit ».L’eau au centre de tout.Un brocard, une forêt.
Une forêt au lendemain d’une coupe de bois à blanc d’épicéas en monoculture. Aucune intervention humaine. Les bouleux sont les premiers arrivés, puis les saules et les aulnes. En quelques années 4/5. La nature est partout. Les oiseaux, les fleurs, les insectes, les batraciens dans les ornières des tracteurs qui se sont remplies d’eau et bien sur les grands animaux, les renards et les souris. Aujourd’hui des petits chênes, des érables pointent leurs nez. Il faut juste du temps.
Réflexions autour de notre « mère » à tous, la forêt.
La frugalité.
Interpeler, réfléchir, agir, crier, hurler… Oui le bois avance, mais la forêt brule.
La forêt est notre mère à tous.
Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse.
Une civilisation qui laisse bruler sa forêt et une civilisation perdue…
Le discours peut paraitre pessimiste, dramatique même, mais il se veut avant tout, interpelant.
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Fruit de mon imagination, c’est ainsi que j’imagine une « chasseuse , cueilleuse ». Combative, déterminée, libre et sauvage, elle devait sans doute déjà luter pour sa survie et donner la vie.
Le Cri silencieux !
D’où vient on ? Quelles sont nos origines ? Du ventre d’une femme évidement, et de la forêt sans aucun doute…
La tourbière de Machais, c’est là souvent que tout à commencer.
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Une vieille forêt du coté de Gerardmer.
Habitant à plein temps. Le chevreuil
Le cerf en période de brame
L’écureuil, évidement
Cônes d’épicéa
De sa naissance à sa mort, l’arbre traversera parfois les siècles. Ses graines sont minuscules mais à l’âge adulte, il pèsera des tonnes et sèmera à son tour, aux vents, des milliers d’autres graines dont seulement quelques unes seulement, donneront un autre arbre.
Graines d’épicéa
Une forêt « biodiversifiée ». Hêtres, sapins, érables, mélèzes …
Un chêne tricentenaire du coté de Monthureux.
Sur la route du Grand Ventron. Vosges du Sud Est
En version couverture. Contribution au livre « Le Peuple du Bois » à sortir avril 2022. Les Editions de Signe
Les Vosges du Nord, plus sauvages
Françoise et Michel, les gardiens du temple. Groupe GTV. Groupe tétras Vosges
La coureuse des bois. La forêt est un formidable terrain d’entrainement et une source d’oxygène.
Chouette de Tengmalm
Les Eaux et Forêts
Garde forestière du coté de Monthureux. Forêt de chênes.
Le martelage, sélection des arbres
Le marteau de martelage
Action de martelage par une étudiante.
Connaissance du terrain et de sa biodiversité.
La récolte, le mot est plus beau que « abattre »
La pause casse croute dans un chalet forestier. » Il faut adapter la scierie à la forêt et non l’inverse »
L’abatage ou récolte. Ici un pin Weymouth
Le débardage à traction animal, pratiqué sur les terrains fragiles.
Profession débusqueur, le débardage.
Débardeur reste un métier hors normes, pénible et dangereux.
La pause clope.
Les conditions de travail sont souvent compliquées.
Une autre façon de récolter. L’ abatteuse.
Réunion improvisée entre un conducteur d’abatteuse et un agent de l’ONF
Chargeur forestier.
La chasse, sujet clivant. Que faut il faire ? Réintroduire les grands prédateurs. Stopper l’égrainage des forêts avec des tonnes de maïs. Organiser une chasse intelligente…
La population de sanglier a considérablement depuis quelques années du fait de l’absence de prédateur naturel, du réchauffement climatique et surtout de l’égrainage massif pratiqué par certain chasseurs.
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L’épisode scolyte, des suites de plusieurs années de sécheresse, mais également du résultat de plantations en monoculture réalisées il y a 50 /60 ans.
Parcelle d’épicéas scolytés. Voir mourir un arbre n’est jamais un spectacle agréable.
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Profession grumier. Dernière étape de la partie forestière du bois et des grumes.
Le conducteur grumier.
Récolter une par une chaque grumes
770 chevaux, 8 cylindres, 22 pneus
Arrivée et déchargement à la scierie. Scierie et usine de fabrication de pellets. Scierie Germain Mougenot à Saulxures.Utilisation des sciures et copeaux pour fabriquer les pellets, dont es qualités environnementales restent à prouver. Ce n’est pas parce que c’est à la mode que c’est bon. Comme souvent, c’est dans quelques années que l’on connaitra les vertus ou les méfaits des pellets.
Fin de l’histoire et début d’une autre, la scierie. L’arbre devient produit et son destin est alors multiple. Il peut devenir palette et voyager tout autour de la terre, charpente et dormir des dizaines d’années dans un grenier. Violon et offrir de la musique, cercueil, coffrage, meuble, bateau, maison et chalet, pate à papier… ou simplement combustible.
La scierie SIAT à URMAT, c’est la plus grosse scierie du grand Est.
Scierie Mathieu à Xonrupt, spécialisée dans les gros bois.
Achat bois sur le terrain avec le groupe EGGER
Egger est au centre l’ économie circulaire
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Le bois devient objet et commence sa nouvelle vie, servir les Hommes.
Les escaliers Morel. La Bresse.
Le produit fini mélangé et marié à d’autres matières.
Il est question de savoir faire.
L’architecture avec le bois comme ADN
L’esprit cabane, en bois…Le bois loisir
Le bois constructionEcole de Lutherie de Mirecourt, le bois musical