Etre témoin ou être convié à photographier ces instants de la vie des femmes est un privilège. J’avoue que l’exercice est toujours difficile parce que tout est dans la nuance. Comme souvent je recherche la simplicité autant dans l’éclairage que dans l’attitude, pour être au plus près de la vraie vie. Faire des enfants est ce qu’il y a de plus naturel et pourtant … Ceux qui me connaissent savent combien le sujet m’est compliqué… Mais il est passionnant, et comme toujours j’aime explorer et photographier la vie.
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« Je suis enceinte »Amélie Margaux et Sam, dans la vraie vie, dans leur vie. Raconter l’ histoire d’une fin de journée presque ordinaire.
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Séance photo à la maison et à la carte. « Je suis enceinte » avec Stéphanie Gwen. et Charles dans les rôles principaux. On a bien rigolé !
La vraie viePragmatique et efficaceFacom et GuzziFin prêt, à bientôt !
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En mode reportage, à la maison…
Elodie, juste éclairée par une petite fenêtreMarine au fond des bois…L’émotion des franginesClaire etKarine, retour aux sourcesZoè l’expressive
« Pas ou plus de portrait posé, je photographie les expressions naturelles de la vie, dans la vraie vie de tous les jours. Sur cet article, des histoires de femmes derrière chaque photos et surtout, de belles rencontres. Lumière naturelle, optique courte, pour être au plus près, pour écouter et comprendre. J’ai depuis longtemps banni les éclairages artificiels. Nous autres les humains, nous avons tous le seul et même soleil. Il faut trouver son style, oui, s’inspirer peut être , mais ne jamais copier »
Naturellement nature, retour aux sources.Un homme, incontournable mais abstrait pour le coup. Marine s’épanouit…Elodie, presque toujours la même…Elodie, déjà !Moment fort de la vie d’une femme et l’enfant. Claire, fille de Sabine … Parcours de femmesDeux des femmes de ma vie ! La folle jeunesse. Insouciance.Faire se rencontrer les gens, faire naitre des histoires pour se souvenir.Mumu, ma complice photo depuis des années avec qui tout est possibleDeux copines gourmandes au fond des bois. Sortir des chemins. Copines à la ville, l’ élégance. Shopping. La première photo du matin sans artifice. Cocoon. Photographier au plus près, toujours. Presque toucher.Professeur à la montagne, sortir des clichés. inventer des histoires. Avec Sara c’est possible.l’ amie Aude et son sourire. Lumière naturelle, juste trouver et poser un reflet dans ses yeux.La magie des sœurs jumelles.Se faire discret mais être complètement présent.Femme et maman, avancer regarder devant. Les mains, toujours les mains.Engagement. L’actualité…Trois regards différents. La même cause. Histoire de femmesClaire la coureuse des bois. Femme, mère, professeur des écoles et sportive de ht niveau.Le club des 4. Arrêter le temps sur une histoire.Fanny agricultrice et fromagère dans sa montagneLucie et ses brebis dans la vraie vie sans artifice.Emilie, la bienveillante, ce mots si souvent galvaudé.Emilie de l’autre coté de la montagne juste éclairée par le reflet de ses fromages.Discrète et actuelle. Flo.Charlotte l’extraterrestre venu de la nuit des temps. Le cri silencieux. Interpeller.La chasseuse cueilleuse. La forêt notre mère. Lorraine la Cheffe dans sa mission n’est jamais seule… Lorraine et ses œuvres éphémères. Anne Claire dans le BTP, elle nous montre le chemin. Croiser son regard et avancerParfois un œil suffit. Sophie.Lolita veux être luthière.Le beau geste d’une inconnue.Christine, lumineuse, toujours à l’écoute. Lumière naturelle, toujours et encore.Magali, solaire. Tout est dit.Laurence sur son ile refuge, son jardin .Une belle inconnue dans son jardin…
Un magnifique escalier Morel à La Bresse et pour l’occasion focus sur les entreprises locales qui on participé au projet de cette belle maison.
Y a du talent dans le coin !
Structure et charpente DECOBOIS, Claudel sanitaire, Régis Pierrel électricité, Steve Mathieu Métal, cuisine Ag3c Virginia, « Pierre idées » Alain et Jonathan Pierrel, Big Mat Thierry Savart, Vincent Munier décoration visuelle, CVI, Denis Mougel paysagiste…
Maison ultra lumineuse, mettant notamment en valeur les bois et les escaliers. Frêne olivier. Métal, bois et verre.L’escalier n’est plus un meuble ou un objet pour changer d’étage, mais un élément essentiel.Perspective sur deux niveaux
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Clin d’œil et bonne table.
Incontournable à Saulxures, la Pizzeria du Château ! Des pizzas mais pas que … De la vraie cuisine avant tout.
Linda, jolie, souriante et bienveillante vous accueil et Franck qu’on ne présente plus n’est jamais bien loin pour une blague ou une idée gourmande. C’est de pizzas qu’il s’agit pour ce petit reportage, mais vous devriez jeter un œil à la carte … Vous l’avez compris, j’aime cet endroit, et j’aime les personnages, Il en faut peu pour être heureux, disait l’ours ! En fait, il faut des choses simples, des bons produits et des belles personnes pour les faire danser et les mettre en musique… A bientôt !
La dolce vita à SaulxuresEt bien dansez maintenant !Lard et munster…Ou végétarienne pour se donner bonne conscience !On est pas bien là ?A bientôt !
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Les belles rencontres.
A la « marge » du reportage à La Bresse Hohneck, quelques vues revisitées de la belle Charlène et son petit. Toute la tendresse d’une mère en toute simplicité. Lumière naturelle et une optique courte pour être au plus près, toujours.
La photo c’est la vie, c’est ma vie !
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La Bresse Hohneck, épisode 2
Idem à l’épisode 1, version printemps. Immersion sur la planète de « la Bresse Hohneck « avec Charlène et son petit. Les appartements des grandes Feignes, le restaurant du Slalom, la montagne et la nature … Les Vosges
Salut Charlène !Les premiers goutés en terrasse.Chamois au bout du chemin
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Communication visuelle Du Pain au Lard La Bresse.
Rendez vous incontournable du « Bien Manger », Du Pain au Lard à La Bresse. Dans cette Maison on ne bricole pas avec la qualité. Tout est vrai, copieux, fabriqué maison, que du bon et du pas loin! Une équipe au top. Vous l’avez compris, je suis fan…
Du Pain, du Lard, mais pas que !
La mission du matin était de nourrir le nouveau site internet.
Petit florilège d’un après midi sous le soleil du printemps. Regarder, puis photographier une femme enceinte est, et doit être un moment intime et particulier. Je choisi toujours la simplicité dans la lumière et les cadrages, être au plus prêt de la vraie vie, et de raconter en images, une histoire qui leur ressemble. J’ai l’impression alors, d’arrêter le temps sur des instants de transition, parce que demain, leurs vies et leur monde sera un autre monde.
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Du coté de Monthureux sur Saône.
Mission esca/beau du coté de Monthureux-sur-Saône et de « Merrain International ». Un village sympathique au milieu de forêts de chênes et au bord de la Saône. La rivière serpente tranquillement dans les prairies. Merrain international, est une entreprise incroyable ou l’on débite et prépare les fameux merrains de chêne qui serviront à fabriquer les futs de vin.
Merrain international, acteur de la filière bois dans les Vosges.
Paysage bucolique des Vosges du sud OuestEn bas à gauche, le pont des Prussiens .Les billes de chêne sont fendues en quartier. (Copyright Michel Laurent)Les pièces de chêne débitées sont séchés à l’air pendant de long mois avant d’être profilés et devenir des merrains. (Copyright Michel Laurent)Fut de chêne assemblé par un tonnelier. (Copyright Michel Laurent)
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Fertil Pot au Syndicat
Fertil pot, est un fabricant français de pots biodégradables, plantables 100% naturels en fibres de bois, l’entreprise se trouve au Syndicat / Vosges. Reportage:
Le concept est simple encore fallait il y penser. Le bois de résineux est cuit, destructuré, broyé, mélangé à de l’eau et de la tourbe et moulé. Le pot est ensuite mise en terre avec sa graine, qu’il fertilise… Simple et écologique.
Fertil pot est un acteur de filière bois Vosges.
Bions d’épicéas provenant du secteur.Les bois sont cuits et séchés, puis broyés. Moulés en différentes formes en fonction de la demande. Les pots fertil pot sont envoyé un peu partout dans le monde.Plans de tomates qui sont nés dans les pots et prêts à être mis en terre directement, tel quel !Pied de vigne
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Bol d’Air La Bresse. La loc de ski
Si vous n’avez pas votre matériel, alors c’est passage obligé à la « loc de ski », avant « le tire fesses »
2 chaussures, 2 bâtons, 1 casque, important le casque… Et, 2 skis bien sùr , et pas des nanars, non non des skis récents qui vont bien. Le matos est entretenu, farté, nettoyé et le « ski Mann » de faction saura vous conseiller, mais sa mission s’arrête là. Sur la rouge, ou pire sur la noire y faudra vous débrouiller pour tourner et vous arrêter. Une loc. de ski, une vraie, c’est toute une ambiance et une équipe avec ses blagues, ses expressions et ses conseils. Le tout dans la bonne humeur !
Une histoire de pointure !Mauve ou bleu ? En plus d’être esthétique un ski est un objet très techniqueLes bons conseils sont toujours bons à prendreBen voilà ! Tout shuss ! direction La Bresse Hohneck domaine de La Belle Montagne
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La force hydraulique, une vieille passion. Reportage
L’énergie Hydraulique, est sans aucun doute l’énergie la plus simple et la plus propre, bien que la construction de barrages cause parfois des bouleversements géographiques. La demande d’ énergie étant toujours grandissante, il faut garder en tête que le kw le plus propre est celui que nous ne consommons pas…
Un barrage « type » sur une rivière des Vosges. La Moselotte. Prise d’eau, canal d’amené et déversoir. Un système hydraulique est assez simple.Déversoir juste avant la conduite forcée, le dernier surplus d’eau retourne à la rivièreMécanisme de régulation du déversoir d’ un canal sur la Moselotte. Cette rivière est un des cours d’eau le plus hydraulique de France en terme d’installations au km.L’eau est une richesse et un bien commun. La force hydraulique a permis l’ essor industriel des vallées, notamment le textile. Canal au Ejol à Zainvillers. Site abandonné sur un ruisseau. Ancien site hydraulique qui alimentait une tournerie. C’est le ruisseau du Rupt de Bamont ou j’ai grandi qui m’a inspiré ces différents reportages
Projet « A Force d’eau ».
Egérie du projet « A Force d’eau »Canal d’amené et au fond la cheminée de l’usine. Le village, l’usine …Roue à eau en bois sur une scierie. Musée du Bois à SaulxuresSystème de type Pelton sur une petite turbine familiale, comme il en existe beaucoup dans les Vosges.
L’énergie hydraulique permet de fabriquer de l’électricité, dans les centrales hydroélectriques, grâce à la force de l’eau. Cette force dépend soit de la hauteur de la chute d’eau (centrales de haute ou moyenne chute), soit du débit des fleuves et des rivières (centrales au fil de l’eau)
Conduite forcée industrielle. RME La Bresse Régie municipale d’ électricité.Double roues de type Francis.Roue de type Francis moderne, à la Bresse. RME.
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Reportage Le Bois des Lutins à La Bresse
Reportage en couleur au bois des Lutins à La Bresse Bol d’Air, il n’y avait pas que des enfants pour rire et jouer dans la forêt. Les équipements et les effets lumineux deviennent féeriques entre chien et loup, et changent encore une fois la nuit tombée. Exercice intéressant en photo, j’aurais du prendre un magnéto pour chopper des sons des cris, des rires et des accents !
Le bois des lutins, c’est pas que pour les gamins … On imaginerait facilement un gros banquet sous le filet et une piste danse ou petits et grands pourraient tourner et chanter pour oublier un moment seulement, ce monde de dingues…
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Les Jolis Chalets, Barbey-Serroux
Retour avec les beaux jours sur un reportage du coté de Barbey – Serroux et le Jardin Des Jolis Chalets. Une bande de potes comme figurants et, figurantes pour être comme à mon habitude dans la vraie vie. Des gîtes douillets cachés dans une clairière et des équipements au top et, cerise sur le gâteau, une piscine.
T’es là, j’te jure, tu bouges plus …
On a fait plein de photos et bien rigolé, normal on était dans la vraie vie…
Une vidéo qui date un peu, mais pour ces derniers beaux jours de ski, ça méritait de la ressortir. Un peu de tout, sur des skis, du bon ski !
La Bresse, Les Champis, Le Hohneck, le Kastel…
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Atelier DUFALA à Deyvillers
Depuis le temps que je devais passer par l’atelier d’ Anne Dufala et de Denis Valdenaire. ( sur les conseils de Olivier Claudon) C’est chose faite… Il y a un peu de 19, voir même de 18 ème siècle de ce coté de Deyvillers, tant au niveau des matériaux, de la noblesse du geste, des décors et des références. On a parlé « faubourg Saint- Antoine » et « des Dames du Faubourg » de Jean Diwo, et bien sur « Des piliers de la Terre » de Ken Follet. On avait les mêmes lectures… L’atelier et même tout le quartier est un génial bric à brac pour ces sympathiques passionnés. Un retour dans un passé où les artistes artisans avaient une place indispensable à la vie d’une cité. Sculpteur sur bois, sur pierre, doreuse, restauratrice. Le bois la pierre, la dorure l’ or …
Une feuille d’or presque aussi légère que l’airDerrière Anne, une Vierge et l’enfant veille … Surprise. Restauration d’un angelotUne table d’opération de restauration.A l’extérieur Denis. Calcaire, ciel bleu, le Thuya ressemble à un If .Décor Provençale du coté d’EpinalTravail sur un bloc de calcaireAnne et Denis, dans leur monde !
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Communication visuelle Clinique vétérinaire 38,5° Epinal.
Une version noir & blanc issue de plusieurs journées de reportage. Des femmes et des hommes dans leurs missions.
Des animaux jamais stressés et des espaces adaptés.
Des sourires … C’est tellement mieux avec le sourire.
REMISE des DIPLÔMES ENSTIB
REMISE DES DIPLÔMES – Les promos 2020 et 2021 ont reçu leur diplôme ce 19 février à Epinal. Après une année sans cérémonie, ce fut une rencontre émouvante et animée, en présence de 162 diplômés et de leurs enseignants, familles et amis. Merci aux élus présents, aux partenaires, personnels et enseignants de l’école, ainsi qu’à la presse.
La traditionnelle photo de groupe. Discours de Laurent Bleron, directeur de l’EnstibUne heureuse diplôméePatrick Nardin, maire d’EpinalElisabeth Del Génini. Communauté d’Agglomération d’EpinalDaniel Gremillet, conseiller Regional.Diplôme d’honneur à Denis Dagneaux, directeur de l’ONF des Vosges le Lapachol Orchestra de l’ EnstibLouis Triboulot, heureux diplômé !Flavie Najean, évidement !
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Exposition Julius NATTERER / Forêt Bois Construction 2022
Exposition Julius Natterer (1938-2021†) pendant le FBC22″Seule l’utilisation accrue du bois dans la construction est en mesure de sauver les forêts du monde ».Grand maitre de la construction bois contemporaine, spécialiste des grandes structures, pionnier de la protection de l’environnement, cet ingénieur hors norme, Professeur Ecole polytechnique fédérale de Lausanne / IBOIS, conférencier magistral, considéré comme génie de son vivant s’élève désormais au stade de légende laissant derrière lui plusieurs générations qui s’emploient à construire un monde respectueux de la nature.Son fils Johannes Natterer, dans la lignée, lui-même ingénieur bois et Professeur EPFL, a sélectionné 30 projets remarquables, certains devenus emblématiques, d’autres plus confidentiels, mais tous ont un dénominateur commun : l’optimisation de la matière en évitant les colles et le nombre d’appuis en développant la grande portée. « Bien conçu, c’est à moitié calculé », répétait-il, plaçant ainsi très en amont, la collaboration de l’architecte et de l’ingénieur. Au fil de ses 100’000 dias présentées de par le monde, il aura su éveiller auprès de milliers de jeunes ingénieurs et architectes, la passion de la pureté des lignes et de l’amour du matériau bois.Précurseur sur bien des sujets, il fut le premier à valoriser les connexes (les dosses) pour en faire les « Brettstappeln », il a conçu des dizaines de tours en bois, démontré l’excellente tenue au feu du matériau, conçu des toits géodésiques et des structures remarquables qui sont encore utilisées.Que cette exposition inspire et ouvre la voie vers de nombreux projets biosourcés qui permettront de tendre vers un monde décarboné riche de forêts ressourçantes.Plus sur le FBC22 https://lnkd.in/df5nQssFaculté de l’environnement naturel, architectural et construit ENAC – EPFL / Cedotec – Lignum office romandLignum Vaud
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« Le Cri silencieux » La Chasseuse cueilleuse.
La forêt est notre mère, nous venons tous du ventre d’une femme.
Réflexions autour de la forêt et de nos origines, la forêt se meurt, elle devient produit.
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Communication visuelle. La Bresse Hohneck – Le Bistro Le Tétras.
Retour et livraison des visuels sur le reportage du mercredi 9 Février. Petit tour d’horizon sur la planète La Bresse Hohneck. Des Femmes et des Hommes dans la vraie vie. Oui, la station de ski est le moteur de notre vallée. Ne l’oublions pas…
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Communication visuelle. Gîte « Le Repaire du Faon » Plainfaing.
Un nouveau gîte vient de naitre à Plainfaing, lumineux, spacieux et décoré avec gout. « Le Repaire du faon ». Au bord du Rudlin, à deux pas de la confiserie des Hautes Vosges au bord de la forêt et pas loin de tout. https://www.facebook.com/LeRepaireduFaon
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Communication visuelle « Du Pain au Lard » La Bresse.
Immersion et découverte à la station de La Bresse Honneck. #Episode 1.
Le Skishop, la location de matériel, le domaine skiable, le restaurant, le bistro « Le Tétras » à La Schlucht… La neige, le soleil et les sourires de Sara, Muriel, Pauline, Ambre et Lisa !
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Scierie Germain Mougenot. Suivi de chantier.
Phase finale sur le chantier de la nouvelle usine. Scierie Germain Mougenot / Lorraine Pellets Saulxures/ Mtte
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Reportage Fives Cryo. Golbey
Reportage ce matin au Hall 2 à Golbey. Entreprise Fives Cryo. Une « Boite froide » de 143tonnes / 23m x 6,3m x 6,2m. Elle entamait ce matin son voyage en passant par le port de Frouard (Nancy) pour être transportée sur une barge jusqu’au port de Rotterdam où elle embarquera sur un porte containers pour la Corée du Sud. Elle sera installée sur un site de pétrochimie pour de la production d’éthylène. De nouveau, une belle réalisation de l’entreprise.
#Fives
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Du haut de mon escabeau… Essai Dji Air2s
Les couleurs reviennent. 05.02.2022
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Florilège de douceurs, retrouver avec la photographie, la texture et la sensualité du beaux tissus. Prise de vue catalogue Linvosges Hôtellerie.
Le linge de lit, là où on s’endort, où l’ on s’aime, et rêve aussi …
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Reportage « Transporteur de grumes » Filière bois Vosges.
Les Transports Claudel à Saulxures sur Moselotte. 4 -ème Génération.
Anthony, 32 ans, fils de Régis, petit fils de Roger, arrière petit fils de Léon. Et, en plus. Sans oublier Robert, le grand père maternel, bucheron ! Une famille de forestiers.Pas sérieux s’abstenir !Dernier maillon forestier, il récolte les arbres qui sont devenus des grumes ou des billons.Gros bois !Conduire un camion grumier est une activité hors norme. Tout est surdimensionné ! Le gabarit, la puissance, les conditions de travail.Les hautes Vosges. Le Rothenback.Arrivé à la scierie, l’ arbre devient bois. Il sera palette, charpente, violon ou cercueil.Anthony Claudel, les pieds bien sur terre devant son outil de travail. Un V8 de 770 chevaux et 22 roues.
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Suivi de chantier. Scierie Germain Mougenot Saulxures.
Nouvelle grue d’alimentation en cours d’installation, nouvelle déligneuse, usine à pellets en cours de finalisation. Usine à pellet
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Reportage journée Sécurité à JC Logistique. Groupe Livio. Fresse sur Moselle. Des ateliers, des informations et des sourires » masqués »
Christine Godin. A2C
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Reportage à l’atelier de la tournerie. Hélène et Gilles à La Bresse. Dernières photos réalisées pour le livre « Le Peuple du Bois » Les Editions du Signe.
Tournage d’art, les arts de la table.Hélène aime les champignons
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La station de La Bresse Hohneck.
Le Tétras à La Schlucht
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Suivi de chantier CATEMO. Ex banque de France à Remiremont. Projet d’hôtel Ht de gamme. « Le Chapitre. »
L’ancienne Banque de France
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L’eau vive
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Livraison de la vidéo. Clinique vétérinaire 38.5 à Epinal
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Prises de vue gastronomique.
Le chef Olivier Pichot
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Selection de visuels. « Chasseuse cueilleuse » Le Peuple du Bois
Ouverture du gîte Les Trésanes à Saulxures sur Moselotte
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Prise de vue Tissus Gisèle. Hôtel Interlaken à Xonrupt
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Rando raquette secteur de Ventron
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Prise de vue Linvosges Epinal. Hôtel Mercure
Collection Linvosges
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Filière bois. Scierie Mathieu Xonrupt
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Transports Claudel. Filière bois
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Filière bois
Les banques d’images, encore et toujours
Pleine page sur la magazine 100% Vosges. Visuel Russe !
Collection Lard de VivreL’ESF de La Bresse HohneckAssociation les cueilleurs de pommes. Ballast sur CornimontLe bois des Lutins. Bol d’Air La BresseMuriel Mangeol. Collection Créol’in Gerardmer
Sorti de mon imagination et de sa mission première qui est d’accueillir des derrières. Le fauteuil Voltaire revisité.
Les gens des Hauts !Filles et petites filles !Les volontaires !Fanny, Olivier et les Vaches !La belle et les frères !Profession débardeur !Le repos du bouilleur !Bol d’air et gentiane !Les jardins de Bernadette !Nathalie sous sa chute ! La fille voyageuse !Anne en botte !Mumu la complice !Virginia rêve d’une carrière musical ! François sur son altiplano !La prof d’anglais au sommet !
Tu aimes mieux ton père ou ta mère ? J’aime mieux le lard !
Il est des boutiques comme ça où l’on tombe de suite amoureux. Le magasin « Du Pain au Lard « à La Bresse est de celle-ci.
L’équipe, qui compte une quinzaine de passionnés en boulangerie, boucherie, charcuterie, traiteur, j’en passe et des meilleurs, cultive la tradition des choses bonnes et bien faites. Et ce n’est pas moins de 98% de ce qu’il se retrouve en vitrine qui est fabriqué sur place, ça cause ! Le défi et les missions sont élevés, à une époque ou beaucoup de professionnels sont surtout des revendeurs, « le fait sur place » mérite que l’on se gare devant.
Ce qui apparait de suite à l’entrée du magasin, c’est le fumoir. Il se voit et il se sent. L’odeur amicale du feu de bois mélangé aux effluves de jambons, saucisses et autres lardons. Le Fumoir, est au centre de l’histoire quant au lard fumé, il en est même l’acteur principal.
Le fumoir, incontournable…
La viande fumée dans les Hautes Vosges, c’est une tradition, presque une religion. Dans un passé pas si lointain, on élevait un ou deux cochons dans les fermes, et comme dans le cochon, tout est bon, ils nourrissaient toute la famille sur une année. La viande était fumée avant tout pour des soucis de conservation. L’air, l’altitude et l’expérience presque ancestrale a fait que la viande fumée fait partie des mets préférés des Vosgiens, mais aussi des Alsaciens, tous proches.
La corbeille type. Saucisses, lard, pièce fumée, filets mignons… La base !
Quelques chiffres: « Du Pain au Lard » c’est 14 personnes, 7 salariés, 4 apprentis, 1 contrat pro et 1 brevet de maîtrise et bien sûr Hervé Grandemange, le Boss !
L’équipe fabrique quasiment 98% des produits vendus, et environ une petite dizaine de stères de bois de hêtre sont brulé dans le fumoir.
En ce qui concerne la viande, et la plupart des produits, ils proviennent de producteurs, d’éleveurs et de fournisseurs proches. C’est une équipe de professionnels et de formateurs ce qui permet de régaler la clientèle avec des produits artisanaux de qualité.
Les plats cuisinés à emporter et les menus à retrouver chaque semaine sur Facebook.
Les fiches recette et les idées de présentation…
Les pâtés Lorrains, évidement…
Terrines et foies gras.
La formation continue.
Une idée sympathique, les semis – conserves.
Mais Dans « le Pain au Lard » il y a aussi « pain ».Et là aussi il y a matière à gourmandise. Evidement tout le pain est fabriqué sur place et avec des farines « de pas loin ».
Avec Muriel, c’est 10 années de photographie et de vidéo, ça crée des liens, une amitié et une confiance. Ensemble, on a exploré beaucoup de style d’images, fixes et animées, on a partagé de bons moments et essuyé quelques revers… Il en faut.
Sur scène, en Mademoiselle Serge, dans les entreprises, pour des marques, des idées, ou juste pour rigoler, à la ville et dans la nature. On a fait des centaines de kilomètres, des milliers de visuels, des heures de montage pour un style de photo, un regard sur la femme, la mère ou l’ actrice. Une femme actuelle.
Vous avez toutes un coté Mademoiselle Serge, un coté Muriel.
Grace à elle et dans ce registre, j’ai pu m’exprimer et apporter mon regard sur la photographie de Femmes. Le respect et la bienveillance dans l’approche et dans la façon de …. Et je l’espère en toute humilité. Comme on ne récolte que ce que l’on sème, elles me le rendent bien. Merci les dictons et merci Muriel.
Dans les Vosges, on l’aime bien la Blonde de Plainfaing et on est pas peu fiers lorsqu’ elle est à l’affiche. Comme nous tous, et comme beaucoup d’artistes elle vit des moments difficiles. Privée d’expression, confinée, masquée, interdite de scènes et de publics, ses seules fenêtres sont des écrans.
Elle incarne une génération ou tout devrait être possible.
Mon mode d’expression m’autorise à travailler dans l’ombre pour peu qu’il reste un peu de lumière.
Alors on fait des photos, encore et encore, on existe et on ne lâche rien…
Sports Passion La Bresse.
La scène bien sûr, incontournable et vitale. Long travail d’ écriture et de métamorphose.
L’idée de l’égérie, ambassadrice d’une marque, d’un concept, un sourire, une silhouette pour s’identifier, exister. Alors, on est parti sur la route pour rencontrer les entreprises des Vosges, parce qu’on aime les Vosgiens qui travaillent, qui se lèvent tôt. Donner la parole par l’image, montrer raconter et toujours avec de l’humour. Encore et encore… Qui nous aiment, nous suivent. Merci à vous, ils se reconnaitront.
Eaux de fruits, eaux de vie, liqueurs et digestifs, la « gnole », la « goutte », et autres douceurs viennent de fruits, de plantes et même parfois de fleurs.
Le bouilleur de cru est un magicien devant son alambic.
Le fruit devient liquide.
Le mot alambic vient de l’arabeal ‘inbïq, lui-même emprunté au grec tardif ambix (= vase). L’alambic fut d’abord utilisé pour fabriquer des eaux florales, des huiles essentielles ou des médicaments, avant de permettre la production d’eaux-de-vie par distillation de jus de fruits fermentés1. Le type le plus ancien qui nous soit parvenu date de 3500 av. J.-C. et provient du site mésopotamien de Tepe Gawra au Nord de l’Irak2. On trouve la plus vieille mention d’un alambic sur une tablette babylonienne en cunéiforme vers 1200 av. J.-C.3. Cette tablette mentionne également Tapputi, une parfumeuse babylonienne considérée comme la toute première chimiste4. Dans la période récente, Abu Al-Qasim (Aboulcassim) aurait décrit un alambic au xie siècle et celui-ci aurait été inventé par Jabir ibn Hayyan (ou Geber en latin) au viiie siècle5.
Les alambics sont, ou mobiles ou statiques. Posés sur des remorques, jadis tirés par des chevaux, itinérants, ils bougent de villages en villages au gré des demandes, des saisons et des récoltes. Plus fréquemment, ils sont installés à demeure dans des remises ou des dépendances à l’écart, ce sont souvent les alambics de villages. On appelle bouilleurs de crus, la profession des gestionnaires d’alambics.
Tout ceci est bien sûr très contrôlé. Ne distille pas qui veut.
Thermomètres à alcool qui sert à peser le taux de sucre et donc d’alcool au cours de la distillation.
La méthode n’est pas d’hier et ne s’improvise pas. Elle est le « fruit » d’années d’expérience.
Pascal BARTHELEMY bouilleur de crus à St Dié des Vosges. L’homme est passionné et passionnant. Pascal partage son temps et sa vie entre les beaux alcools, les chevaux, sa famille et ses amis. Un amoureux XXL de la vie, un ami de longue date !
Bien que la méthode soit assez simple, la pratique est subtile et complexe. Il faut maîtriser parfaitement le feu et donc, la température de cuisson des fruits, de manière à ce que la distillation soit parfaite. L’alcool terminé doit conserver et rendre les parfums des fruits utilisés. Une fois en bouche le connaisseur et le gastronome sauront retrouver là, la mirabelle, là la poire…
Et bien que fort en alcool (45°) cela doit rester un moment agréable d’échanges et de convivialité.
A consommer avec modération bien-sûr.
L’ambiance dans une distillerie traditionnelle est particulière. Les parfums et les odeurs y sont exagérés, enivrants.
Tout ou presque peut se distiller, fruits, plantes et fleurs, les résultats sont parfois surprenants.
Au bout de l’histoire, la mise en bouteille et l’étiquetage. Et enfin une période de vieillissement avant d’être consommé.
Dans les Vosges, la couche de terre est fine et donc, la pierre n’est pas loin. Elle est très dure. C’est du granit. Dès le XVI° siècle, les paysans vosgiens taillaient les boules de granit qu’ils trouvaient dans leurs champs, pour faire des moellons qui leur servaient à construire leurs maisons et à délimiter leur terrain. Au XIX° siècle, ces agriculteurs sont devenus des agriculteurs-carriers-graniteurs. Le granite est une roche plutonique magmatique à texture grenue utilisée en construction. Il ne faut pas confondre « granite » et « granit »: Le granit est une appellation devenue commerciale et générique chez les marbriers qui englobe aussi des gneiss, des grès, des brèches, des calcaires ou autres conglomérats. Le petit granit des Ardennes, par exemple, est un calcaire.
Le métier était, on s’en doute, pénible et il l’est resté. Les conditions météorologiques des Vosges rendirent les métiers de la pierre d’autant plus difficiles.
Heureusement depuis le temps, les pratiques ont changé, le matériel a considérablement évolué, mais ça reste un rude métier. Le savoir faire accumulé depuis des décennies a donné naissance à une véritable filière. Des générations d’hommes (principalement des hommes) continuent à creuser les carrières et à ennoblir nos villes.
Carrière de Grosse Pierre La Bresse.
Très peu d’entreprises ont survécu. Une d’elle, La Graniterie Petitjean tient, si on peut dire le Haut du Pavé dans les Vosges. Basé à La Bresse, elle tire son granit de deux carrières, Grosse Pierre pour le « Gris Bleu » et Senones pour le « Rouge corail » et « le feuille morte de Senones ».
Comme souvent la mise en œuvre des produits se fait en informatiqueLes gestes restent les mêmes dans bien cas, comme pour le polissage.
Le granit est destiné principalement à la voirie et aux réalisations funéraires. Fort du slogan « De nos carrières à votre ville » les produits de La Graniterie Petitjean font partis intégrante de notre quotidien.
Pause de pavés sur la place de l’Atre à Epinal.
De l’extraction en carrière, le façonnage des produits granit et enfin la pause en situation, les étapes sont multiples. Une multitude de métiers et de compétences sont nécessaires pour aboutir à un produit fini et qui perdura.
Travaux de voirie.La SchluchtDallage d’une placeRéalisation architecturale à Strasbourg.Un rond point parmi tant d’autresAménagement de centre ville. Pavage.
Un projet hors norme, plusieurs fois récompensé. La fontaine de la place de l’Atre à Epinal
Rendez-vous sur les hauteurs de Xoulces (hautes Vosges) pour une « virée » de martelage, c’est ainsi que l’on nomme le comptage et le repérage d’arbres sur un secteur de forêt. Les agents de l’ONF sont accompagnés d’une classe de BTS gestion forestière en 2 -ème année du lycée agricole de Mirecourt.
L’équipement de base est sommaire. Il comprends, un marteau, ou sorte de hache ornée d’une empreinte ou poinçon à l’effigie de l’AF en lettre gothique (Administration forestière). Il sert à enlever une écaille d’écorce et à marquer l’arbre. Un compas ou grand pied à coulisse, utilisé pour mesurer le diamètre du tronc afin d’en connaître le cubage grâce à des abaques. Une griffe à marquer les arbres retenus pour la biodiversité et d’un TDS (terminal de saisie) pour enregistrer les données, l’emplacement GPS, l’essence et sa catégorie dans les diamètres.
C’est les premiers jours de Novembre et à cette altitude la pluie fait des flocons. La forêt est riche d’une multitude d’essences différentes, les sapins trônent accompagnés des cousins épicéas, les hêtres, érables et autres feuillus occupent les puits de lumières. La faune est bien présente vu les nombreuses crottes de cerfs ici et là. Un écureuil croise le sentier. Au loin, le chant d’un pic noir perce le silence. L’odeur est caractéristique de la saison, les champignons sont partout.
Entreprise publique de la filière forêt-bois, l’ONF rassemble près de 10 000 professionnels en métropole et outre-mer. Au quotidien, l’action des forestiers s’articule autour de trois objectifs indissociables : la production de bois, la protection de l’environnement et l’accueil du public. L’Office réalise également des missions de service public dans le domaine de la gestion des risques naturels, et propose des services aux collectivités et aux entreprises.
Guillaume Antoine, brigadier (chef d’unité territoriale), sera le responsable de la virée du jour, il entraîne toute l’équipe à flanc de coteau où chaque groupe travaillera sur une courbe de niveau bien définie afin que toute la parcelle soit couverte.
La démarche d’une virée est de proposer un lot de bois en vue d’une exploitation ultérieure. Les agents forestiers établissent une liste détaillée du contenu des lots et répertorient précisément les arbres. Certain resteront sur place et ne seront jamais exploités (arbres bio), alors ils finiront leurs vies de vieux sapins au fond des bois, serviront de perchoirs à d’illustres grands tétras ou à des abris de chouettes. Ils disperseront leurs semences à tous vents, noble mission. Le travail du jour est également pédagogique. Les étudiants ont pour la plupart déjà pratiqué le martelage mais au delà du geste technique c’est la connaissance du milieu qui est à prendre en compte. Une forêt de montagne ne se gère pas de la même façon qu’une forêt de plaine. Beaucoup de données sont à prendre en compte, comme la pression du gibier présent, l’altitude, l’orientation ou la répartition des essences, les difficultés d’exploitation, le travail du bûcheron ou du débardeur.
Ce rendez-vous forestier est déjà à vocation visuelle. La petite équipe avance d’arbre en arbre et s’interroge sur quelle décision prendre sur chaque arbre ou groupe d’arbres. S’il est décidé de prélever, alors le désigné est nommé, mesuré et enregistré à haute voix. S’en suit une signature au marteau à différents endroits de chaque côté du tronc pour faciliter le travail du bûcheron lors du repérage et de l’abattage des bois
A la fin de la journée et grâce au terminal de saisie, une fiche est éditée sur la parcelle couverte et sera proposée à d’ éventuels acheteurs ou exploitée directement par les ouvriers-bûcherons de l’ONF pour vendre le bois bord de route l’année suivante.
Une virée est essentielle à la gestion d’une » forêt exploitable » Les agents de l’ONF travaillent avec passion et réflexion sur des espaces vivants où tout est lié.
Pour réaliser des reportages photos sur le fromage, il faut être matinal et si c’est de fromagères dont il s’agit, il faut être ponctuel. Non en fait pas forcément, mais ça aide… En tout cas c’est avec un peu d’appréhension que je pousse la porte du labo ou de l’étable.
Rendez-vous donc avec Sept femmes fromagères du massif des Vosges. Pascale, Laura, Angélique, Fanny, Emilie, Lucie, et Aurore, qui nous proposent des fromages de vaches, de brebis et de chèvres. Sept femmes impliquées et passionnées parmi tant d’autres au milieu des hommes, et trois sortes de laits différents. Les techniques se ressemblent d’un fromage à l’autre, les volumes diffèrent bien sûr mais c’est le savoir-faire et le terroir qui apportent les particularités dans les textures et les parfums. Mais aussi, pour l’avoir observé, l’amour et le respect des animaux.
Dans les petites exploitations agricoles où il est question de transformation, la fromagère ne se contente pas de travailler son lait, il faut gérer les bêtes, les soigner, bien les nourrir et surtout les aimer. On est loin des fermes de mille vaches sans âme. Ici chaque animal a un nom ou plutôt un prénom, un caractère et une histoire. Il faut parfois gravir la montagne pour rechercher la récalcitrante ou la sauvageonne qui tarde à revenir à la traite. Il faut détecter les blessures et les boiteries avant qu’elles ne s’aggravent, aider à naître. Veiller à tout, et ça, les femmes savent le faire avec bienveillance comme si c’étaient leurs enfants, qu’il faut élever, dorloter et parfois gronder.
Au bout de la recette, le lait devient fromage comme par magie. S’en suit un long processus manuel et tactile qui est l’affinage afin que les saveurs s’expriment, plus ou moins long selon les goûts de chacun.
C’est tout ça mis bout à bout tous les jours de l’année qui donne le fromage, le vrai fromage de nos terroirs.
Ensuite il nous appartient, et à nous de le consommer comme bon nous semble, de varier les recettes et les plaisirs ou simplement de le croquer sur un bon pain avec du vin et des amis. On se doit plus que jamais en ces moments compliqués, de respecter et de valoriser ce produit magnifique et ancestral afin que nos paysans et pour le coup ces sept belles fromagères continuent l’histoire.