400.000 ans d’humanité pour en arrivé là. Incroyable…L’iA dont tout le monde parle. Cela n’engage que moi, mais perso ce n’est pas possible, c’est hors de question. Une vaste escroquerie qui ferra le bonheur et la fortune de quelques uns et le malheur de la majorité. Un truc qui va consommer encore plus d’énergie, rendre les gens encore plus dépendants des machines, du système et d’une consommation bien ciblées. A un moment de notre histoire ou ils nous faut justement un rebond d’humanité et d’empathie… C’est dingue ! Beaucoup d’entreprises, de créateurs tout azimut vont ou sont en train de disparaitre et j’en fait partie. L’IA est, et doit être au service de l’humain mais pas pour le remplacer. J’avais proposé il y a quelques années le label « VAOC » Visuels d’appellation d’origine contrôlée. Une sorte de label « bio » mais pour la nourriture intellectuelle. Mais chacun ferra bien comme bon lui semble, on est libre, afin je crois …
Une campagne de communication assumée. Certain trouve ça génial…
Un monde au travers d’un écran et d’une machine.
Le projet de label …
En mode nostalgie avec ce LEICA M6, symbole d’une époque…
…On est tous bien heureux de bénéficier de l’IA dans notre GPS et bien d’autres outils disponibles. Les applications dans ce sens facilitent la vie des hommes, mais le robot est sorti de son tiroir, le salopard. ChatGPT pour ce qui des textes, et des applications pour l’illustration, la photographie. Il en émerge de partout. Une nouvelle « créativité » voit le jour. Bienvenue dans le monde du clic « créatif ». J’ai des doutes sur le terme. Pour moi, pour nous c’est la fin d’un monde, la perte de la réalité, et des valeurs qui nous ont porté, et me portent encore. Aujourd’hui, pour certain c’est une roue de secours pour gagner du temps mais demain ce sera le standard. A quoi bon s’embêter à chercher les bonnes photos, les bons mots pour raconter une histoire. L’IA et les banques d’images se chargeront de la mission. Ils sont accessibles pour quelques Euros et quelques clics sans la moindre créativité. Le rouleau compresseur de cette nouvelle vision de la communication est bien trop gros pour imaginer l’arrêter. Je n’ai pas d’autres solution que de le regarder passer. Alors, qui m’aime me suit.
Les algorithmes, ce nom barbare décident de la façon dont je dois travailler, regarder, photographier, filmer. Ils censurent, coupent, décident de la tendance que je dois donner à mes images, de la durée de mes vidéos et de l’heure de leurs passages. Les algorithmes savent reconnaitre un visage, un texte, un sein et décident alors, de censurer l’auteur. Ces robots inventés par des hommes ont pris la main sur nos choix de consommation, sur notre culture et notre façon de penser… Vous vous dites ça y est le Michel Laurent est touché par la théorie du complot… Je répondrais, y a de la luzerne à la cantine. Réveillons nous et ne lâchons rien !
Sans commentaire, ou 100 commentaires …
Une photo truquée qui a beaucoup tournée malgrés les mentions « fake news »
Le genre de visuel que l’on commence à rencontrer partout, sympathique pour un papier peint au wc mais …
La mondialisation des visuels, la même photo pour tous ! Le mal est profond et il se retrouve partout. C’est souvent les agences de communication sans scrupule et sous couvert d’économie, qui proposent ce genre de démarche. Au final, c’est surtout un manque de volonté.
Il suffit juste de changer le titre …
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La Caisse d’EPARGNE…
Vous savez la caisse d’épargne ?
Un visuel « bien de chez nous. Joli couple, beaux enfants …
Banque Populaire… de Lorraine
Sympa la page d’accueil, ça donne confiance. On se dit que bien sur les portraits sélectionnés sont des gens de chez nous !
Et ben non…
La communication visuelle de la Banque pioche comme tous le monde dans les banques d’images pour alimenter ses pages… Les sympathiques artisans Français sont en fait Américains ou Mexicains…
C’est aussi simple de télécharger une photo de n’importe ou, que de retrouver ou cette photo a été prise …
Et que dire de la mention « DR » Droits réservé, qui ne veut rien dire.
Cette pratique permet surtout aux diffuseurs de se dispenser de demander l’autorisation à l’auteur,et a fortiori de le rémunérer…
Hé non, DR ce n’est pas Didier Renard, un illustre photographe…
Juridiquement, c’ est tromper pour vendre.
Guide hiver 100 % Vosges 2021 / 2022
… un élu m’a dit il y a quelque temps « Tu as des petits soucis, toi ! » Ce sont des soucis qui collent à mon boulot.Je suis photographe, c’est ma mission, j’aime bien ce terme (*). Je traque et photographie l’authentique depuis des décennies. Je ne porte pas toujours l’espèce humaine dans mon cœur mais lorsque je rencontre des femmes et des hommes dans leurs vies de tous les jours, j’adore ça. Exemple avec mes copines fromagères qui se lèvent aux aurores pour nous offrir de bons produits. De même avec tous ces artisans, industriels, chefs et cheffes d’entreprises, restaurateurs … etc, qui sont devenus des amis, qui doivent jongler et s’adapter avec les normes et un système toujours plus complexe, je touche souvent à l’excellence.
Dans ce monde ultra connecté il y a le « gratuit », les réseaux sociaux en font partie. Dans les Vosges nous avons 100% Vosges. Le défi de cette revue est d’offrir à tous un portail gratuit, afin pour les lecteurs, car les annonceurs payent leurs pages… Le prendre, l’ouvrir et le lire c’est accepter son contenu. Je suis en conflit depuis des lustres avec sa rédaction sur le type de visuels utilisés qui proviennent souvent de banques d’images internationales, sans parler des mentions DR (droit réservé), qui sont une aberration. Je suis aussi en conflit avec les agences de communication qui agissent de même. On me répète souvent, laisse tomber, ça ne changera jamais. Moi non plus je ne changerai jamais et je ne lâche rien. Je suis donc revenu en détail sur le contenu du dernier « Guide Hiver », Il est impressionnant, c’est un cas d’école.
Je ne fais pas que râler, je réfléchis et j’ai plusieurs fois proposé à différentes structures, le département, le conseil régional, les com/com, Parc des Ballons, Massif des Vosges, l’idée d’une banque d’images Vosges, une agence photos
Vosges. Très bonne idée m’a-t-on dit mais sans suite…
Le concept est simple. Tous photographes (pros) auraient la possibilité d’héberger des visuels ciblés Vosges et qui seraient vendus ensuite en ligne à toutes personnes ou structures à la recherche de visuels « authentiques ». Par ce concept, rien de bien nouveau, on aurait l’assurance de promouvoir notre région avec des photos signées locales et pas des visuels Russes ou Américains, comme c’est trop souvent le cas. La deuxième solution est bien plus simple. Copier/coller… Et en 3 clics, à bas coût vous avez une page de pubs
ou de promotions hautes en couleurs. Effet Wouahh ! garanti parait–
il. Effet flan, vous voulez dire. Les Vosges sont magnifiques, authentiques, riches d’une culture et d’un terroir que bien des régions nous envient
. Je suis triste et en colère quand je vois des photos de n’importe où promouvoir ma région…Ma démarche n’est pas que de dénoncer, d’accuser. Je sais très bien que rien n’est simple mais je sais aussi que les mêmes personnes qui rédigent ces pages consomment locales et sont attachées à des concepts de vies qui sont les mêmes que moi.
Alors bougez-vous les gens…
Bienvenue dans les Vosges Russes !
Et comme souvent l’histoire débute bien.
Exemple: Les glaces Thiriet. Très belle photo de communication réalisée par un photographe. Et à la suite, sa version calendrier.
C’est pour le restant des pages que cela ce gatte. Les autres visuels proviennent de banques d’images et les acteurs sont des Nord américains, de type Caucasiens, puisque c’est aussi ça le critère… Dommage, on aurait aimé des français, des gens de chez nous, cohérents avec les slogans de la communication.
Et juste dessous le visuel sur une autre plate forme… Idem pour les autres pages.
Celle ou celui qui utilise des visuels correspondants aux contenus des pages peut valider son article d’une mention dans ce genre. Le VAOC …
Open Bar et Fake news…
Depuis quelques années certains « communicants » peu scrupuleux font appel à la ressource des banques d’images pour illustrer sans bouger leurs pages et articles, blogs, flyers et autres plates forme internet . Bienvenue dans le monde du copier/coller. Les exemples ne manquent pas. Les vidéos des dernières élections présidentielles regorgeaient de personnages Nord américains. Le type Caucasien ! Il est bien plus simple d utiliser cette méthode à bas coût que d’aller sur le terrain, engager et payer un photographe. En quelques clics, rapidement avec des mots clés choisis, vous avez pour quelques € une banque d’images digne d’une agence de presse.
Le terroir Vosgien se dévoile. Le paysage est bucolique, les couleurs sont chatoyantes mais c’est tout faux.
Il s’agit en fait d’une photo de Forêt Noire. La fameuse ligne bleue des Vosges est en fait au fond dans le brouillard…
J’ai pris contact avec les différents acteurs de cette supercherie, il tapent tous en touche et se renvois la balle. Retour de la journaliste qui a pris, elle, le temps de « répondre »
« Si je suis bien la personne qui a écrit l’article, je ne m’occupe ni de l’iconographie, ni de la mise en page : l’agence qui réalise le magazine pour ……….. a ses propres services dédiés. En tant que journaliste pigiste, je ne travaille pas dans leurs locaux et je ne découvre l’article finalisé qu’après parution. J’ai informé le rédacteur en chef de votre message » J’ attend sa réponse …!
Il est aussi simple de télécharger une photo, que de retrouver son origine. Il suffit de faire un glisser/coller du visuel ou de l’url… et de vérifier la source des visuels.
L’outil s’appel « Tineye »
Le sujet n’est pas d’aujourd’hui… Pèle mêle quelques pépites…