La forêt & les Hommes

Artisan, j’aime bien l’idée !

Deux boitiers 24×36 et un moyen format et parfois une chambre grand format. Des optiques fixes. un 28 mm, un 50 et un 105 mm

En fait je m’en fiche , je fais ce qui me plait et ce que j’aime et c’est bien ça qui compte. Arrêter le temps sur mes contemporains…

Paysannes & Paysans, de la graine à l’assiette.

Du coté de Ramonchamp !

Du fond de la plaine des Vosges, à deux pas de la Meurthe et Moselle aux contreforts du massif vosgien, coté alsacien, j’ai rencontré et rassemblé de belles histoires. Comme par exemple, Anne du coté de Juvaincourt.

La belle histoire

« Bonjour Michel, avec Thierry, nous avons une demande… particulière… Je voudrais que tu photographies mon accouchement à la maison ! Es-tu d’accord ?

A bientôt, Manon… »

Portraits vivants

Profession bergère

Emilie Laurent, éleveuse et productrice de fromages de brebis

Loin des clichés ou d’une aventure pseudo romantique, d’un retour à la nature bucolique prôné dans les années 70 , il y a aussi et surtout une véritable agriculture de montagne possible et nécessaire. Emilie élève sur les hauteurs de Fresse sur Moselle un troupeau de brebis et produit des fromages. 80 animaux de race « Manech à tête rousse » originaires du pays basque. La ferme, bergerie et labo sont à + de 700 m d’altitude et sur 30 hectares. Emilie 38 ans, 3 enfants est seule sur son exploitation. Le décor est planté, bienvenue dans la vraie vie à « La Bergerie de Draimont » ou la passion et le courage sont essentiels.

Le bien être animal est une priorité à l’activité de paysan éleveur

La traite des brebis… 7/7 e avec une pause de mi septembre à mi décembre lorsque les brebis sont pleines.

Une cave d’ affinage sous la fromagerie.

Retour en Argentique

Et si on prenait le temps

Profession Paysan

Retour vers le labo, arrêter le temps

La photo noir & blanc est intemporelle. Rien ne change ni ne s’altère, seuls les produits finissent par mourir. 30 ans séparent certaines de ces photos, et pourtant, la magie opère toujours. Retour à la photo argentique et surtout ai n&b

Vision furtive sur le dépoli

Une anecdote intéressante sur la démarche : Dans les années 70, sur une pellicule 120 de 12 poses, il fallait compter sur une sélection de 6 photos, et sur un film 24 x 36 de 36 poses le résultat était de même. De nos jours à l’ heure des cartes mémoire riches en Giga octets rien n’a changé, souvent 6 photos sortent du lot…

Simplicité aussi dans le matériel. deux boitiers trois optiques…

Une chose est certaine, le temps s’arrête autrement en argentique et en noir et blanc plus particulièrement. Chaque photo compte, demande du temps et de l’attention, l’ image est palpable tactile et vivante. Même lorsque qu’elle est scannée numérisée, elle reste une réalisation originale. Le processus est comme une thérapie dans ce monde en dépression ou le téléphone, les écrans et l’intelligence artificielle ont bouleversé notre vie. Allé à l’essentiel

Amies proches ou simples inconnues

Arrêter le temps…